Salut tout le monde
Cette nouvelle se passe à l'endroit où je me trouve en ce moment
J'ai trouvé intéressant de traiter sur ce lieu qui rend très bien l'atmosphère que je veux donner
donnez- moi votre avis svp
Bonne lecture je l'espère
Cette histoire se déroule dans la Vallée des Hautes-Combes, dans les hauts sommets des montagnes du Jura, près d'une petite bourgade nommée La Pesse. On raconte que dans ces montagnes se cache une bête terrifiante, auteur de plusieurs meurtres.
Tout a commencé un jour de mars. Le 10 mars, précisément. Une course de chiens de traîneau avait lieu ce jour-là, au départ de La Pesse. Des centaines de chiens étaient présents. Il y avait beaucoup de brouillard. Le départ de la course fut donné à 14h, les traîneaux partant les uns après les autres, celui ayant le meilleur chronomètre gagnerait. Cependant, vers 17h, le premier traîneau n'était toujours pas revenu. Les organisateurs ne s'en inquiétèrent pas et décidèrent d'attendre les autres traîneaux. Seulement, aucun n'arriva. La nuit tombait, mais toujours personne. Le brouillard se faisait de plus en plus épais. Soudain, un cri, un appel au secours retenti. Un cri à vous glacer le sang, un cri à vous donner la chair de poule. La peur s'empara de la foule qui se mit à courir partout, comme un ras de marée, une véritable vague humaine. Alors, ce qui devait arriver arriva. Des personnes tombèrent dans les ravins, s'écrasèrent en contrebas. Des dizaines et des dizaines de corps fracassés contre les parois du ravin s'entassaient au fond. Après ça, la foule devînt hystérique. Des gens allaient et venaient dans tous les sens, hurlaient à la mort. Mais toujours pas de nouvelles des traîneaux. La foule finit par se calmer, mais tout le monde alla s'enfermer chez soi, tout le monde avait peur. Peur de quoi? Ils ne le savaient pas, c'est cela qui les rendaient encore plus stressés et irritables.
Un conseil se tînt à la mairie de La Pesse le lendemain. Il était impératif de savoir ce qu'il était arrivés aux chiens de traîneaux et aux conducteurs. Un groupe de cinq personnes décida d'aller dans la montagne en ski de fond voir ce qu'il avait bien pu se produire. Ils fouillèrent la montagne, mais ne trouvèrent rien. Soudain, un des hommes disparu d'un seul coup, sans laisser de trace. Le brouillard tomba. Un appel retentit. Puis un autre. Les quatre personnes restantes suivirent cet appel. Tout à coup, ils débouchèrent dans une plaine de neige qui leur était inconnue jusqu'à ce jour. Ils ne l'avaient jamais vue. Mais le plus étrange, le plus mystérieux, c'était ce brouillard qui formait autour d'eux comme un arc de cercle qui montait jusqu'au ciel et se refermait comme une bulle à quelques dizaines de mètres au-dessus d'eux. Le seul endroit où l'arc de cercle s'ouvrait se trouvait au bout de la plaine, ouverture sur un chemin menant vers une grotte. De cette même grotte s'élevait des hurlements d'effroi déchirants. Les hurlements de l'homme disparu. Le brouillard tomba complètement. On ne voyait plus à un mètre. Les quatre hommes se trouvaient au centre de cette plaine. Soudain, des yeux rouges apparurent dans le brouillard, du côté de la grotte. Des yeux rouges, rien d'autre. Un grognement caverneux et terrifiant s'échappa du brouillard, venant de ces yeux rouges oppressants. Les hommes avaient tellement peur qu'ils ne pouvaient prononcer un mot. Ils tremblaient de peur, hommes tout fiers du courage qu'ils avaient montré quelques heures plus tôt en décidant de partir à la recherche des disparus, courage qui les avait à présent lâchement abandonnés. Des crocs brillèrent dans le brouillard. Des crocs d'une cinquantaines de centimètres environ. Le regard rouge pris brusquement un air cruel, comme un loup devant sa proie. Ils entendirent l'animal se tasser sur lui-même, comme pour bondir. Comme pour se préparer au combat final, dont l'issue étant sans mystère, contrairement à ces disparitions. La Bête bondit. Un bond, rapide, précis pour avoir un angle mortel afin d'en finir avec ses proies. Alors, les hommes poussèrent des hurlements effrayants. Les mêmes hurlements que ceux entendus le jour de la course. Et puis, plus rien. Ce fut fini. La nuit tomba et la lune monta dans le ciel, répit accordé à la centaine de personnes encore vivantes se trouvant dans le village.
Le lendemain matin, le 12 mars donc, le jour se leva sur la montagne. Sur la plaine du soir précédent, on ne distinguait aucune trace de sang, aucunes traces du passage de La Bête. Dans la grotte, cette mystérieuse grotte, on pouvait au contraire distinguer du sang sur les murs et surtout des os, le sol était constellé d'os, comme des étoiles dans le ciel. Mais cette image-là était beaucoup moins belle, des os de chiens, des os d'humains. Vous savez maintenant ce qu'il s'est produit. Mais l'histoire n'est pas finie pour autant.
Retournons maintenant à La Pesse. Les hurlements de la veille avaient encore plus terrifiés les habitants du village. Tout le monde était enfermé chez soi. Vers 17h encore, le brouillard tomba. Puis la nuit vînt. Le lendemain, le 13 mars, une famille entière fut retrouvée morte. Enfin une famille, des carcasses d'humains que l'on attribua à cette famille.
Dans une maison proche de celle de la famille morte, un garçon de six ans entendît comme un grattement à la porte. Il ouvrit la porte. Un renard tout mignon se trouvait à la porte, cherchant désespérément à rentrer, surement motivé par la même peur que tous les habitants. La mère de l'enfant accouru et lui demanda de refermer. "Mais, protesta l'enfant, on ne va pas laisser ce pauvre petit renard dehors dans le froid". Sa mère céda et le laissa rentrer dans la maison. Grave erreur. Il était 23h,elle éteignit la lumière, c'était l'heure d'aller dormir. Le brouillard tomba. Dans le noir alors, brillèrent deux yeux rouges et des crocs, La Bête se réjouissant déjà de son dîner futur.
Aujourd'hui, le 13 mars, dix ans après, seul quelques familles courageuses ou ignorantes subsistent dans les environs, quelques maisons perdues dans la Vallée des Hautes-Combes. Mais La Pesse a disparu, plus aucune trace. Vous et moi savons désormais pourquoi.
Alors? J'ai vraiment vu le renard
Mais je ne sais pas si c'est vraiment une bête ...