J'en entends déjà qui se dise "Quoi ?! Sterck fait une nouvelle longue histoire ?" Et bah oui. C'est une idée qui me trottait dans la tête depuis pas mal de temps et puis je me suis lancé. J'en profite aussi pour dire qu'il y a peu de chance pour que je continue A.I.L.E parce que honnêtement je sais pas comment continué. Enfin bref, voilà le début de ma nouvelle histoire.

Petite précision : l'histoire se passe en 2017.




j'espère que ce n'est pas trop compliqué et ce que ça vous plait

C'est intéressant ce que tu nous prévois là, mais j'ai quand même trois réclamations:
1) il est écrit "était le fils le fils d'une sorcière" (pas besoin d'en dire plus je pense).

2) Je ne pense pas que ce soit une "préface", puisque une préface sert plutôt à présenter le texte non pas par rapport à l'histoire qu'il contient, mais plutôt par aux idées qu'il véhicule, ou à prévenir des critiques qui pourraient être faites, ou encore si la préface est écrite par quelqu'un d'autre que l'auteur ça peut être une critique (voir sur wiki).
Donc ça serait plutôt une quatrième de couverture d'où le:

3) puisque la quatrième couverture sert à donner envie au lecteur de lire le livre, je serais d'avis de la modifier légèrement pour qu'elle soit plus accrocheuse, en mettant le héros en avant dès le début parce que pour l'instant ça fait un peu cours d'histoire je trouve. Tu pourrais par exemple simplement mettre la dernière phrase au tout début ou alors, ré-écrire un peu.

Bon et sinon, je critique, je critique, mais j'attends la suite!

bon si tu attends la suite alors la voilà :

Le mieux c'est encore les idées qui me sont passées par la tête quand j'ai lu:

"1m70 au garrot" -> je me sens petite d'un coup.
"Arsen Lupin" -> lol, elle avait le sens de l'humour la mère d'Arsen, surtout pour une mourante.

Et sinon j'attends à nouveau la suite!

J'aime bien l'introduction (je parle de ton préface que j'appelerais aussi prologue), qui met bien en plaçe un univers, mais je trouve qu'il est un peu court (faudrais encore broder autours, pas spécialement écrire de nouvelles préripéties qui ont touché "le peuple lupin", mais juste faire prendre du volume).

Par contre, tu fais déjà intervenir Arsen dans ton préface mais tu le décris dans ton prologue (je crois qu'il serait mieux comme début de chapite un que comme prologue, pour moi, le prologue doit mettre un mystère en plaçe où renseigner sur le monde en plaçe).

Le fait de le décrire après l'avoir fait intervenir, et surtout, de le décrire dans le "chapitre" qui suit, me semble sonner mal.

Tu pourais les lier ("Aujourd’hui la famille Eyriss est en disgrâce et étant son héritier je compte bien lui rendre son prestige, quand nous étions fiers d’être considérés comme ceux qui doivent gouverner les loups... Pour un héritier d'une si longue lignée, je suis plutôt quelqu’un de normal malgré le fait que je ne suis pas normal...") mais alors il faudrait tout mettre dans un seul "chapitre".


Mais j'aime bien, le scénario est bien trouvé.

En fait ça dépend: si sa "préface" correspond à une quatrième de couverture/synopsis alors je vois pas de problème à faire intervenir Arsen. Par contre en effet si ça correspond à un prologue je suis d'accord avec toi Varazak, (sauf sur la longueur, un prologue est pas nécessairement long).

En somme il faudrait savoir ce à quoi ça correspond exactement.

je laisse les deux réfléchir, pour me contenter de dire (moi, paresseuse ?) : j'aime !

Merci pour vos "J'aime" !
Varazak, maintenant que tu le dis, oui ça fait bizarre. Mais je pensais plus le faire comme une introduction (en fait je trouvais plus le mot, c'est pour ça que j'ai mis préface).

Bref, le chapitre 1 est fini donc le voici :



J’ouvris les yeux. L’air frais caressait mon corps. Il faisait bon, ni trop chaud ni trop froid, idéal. Je me levai d’un bond. Je respirais l’air du matin à plein nez. J’aime cette odeur, rien ne me ferait plus plaisir dès le lever. Mais il fallait rentrer maintenant. J’inspirai profondément puis sautai les bras en avant. D’une pensée, je me transformai en un loup blanc aux yeux de nuit. Je me sentais vivre. La douce fraicheur du matin s’engouffrant dans mes poils, le paysage magnifique qui défilait devant mes yeux. C’est le bon coté d’être un loup-garou.
J’aime dormir à la belle étoile dans des lieux où la nature est encore vierge et pure. J’étais donc parti hier soir sans mot à personne pour aller faire une petite escapade nocturne. Mais maintenant je devais rentrer au Manoir. Quelque chose me dit que si je traîne plus je vais me faire égorger.
Ma famille est propriétaire d’un chantier naval qui marche bien à Québec et du coup on est plutôt riche. Ça fait presque un siècle et demi que notre famille a construit son manoir aux alentours de la ville. Un grand manoir, qui fait un peu tâche dans le paysage. Mais je m’y plais bien, c’est sympa de vivre dans une baraque où la moitié des pièces ne servent à rien si seulement ma famille y vivait. Alors du coup, des loups-garous fidèles vivent avec nous. Enfin bon. Je suis presque arrivé.
Comme je n’avais prévenu personne de ma sortie, je me doutais bien que j’allais subir les conséquences de mes actes. Du coup je n’allais pas me pointer à la porte du manoir pour me faire tout de suite engueuler. Alors je fis le tour de la propriété pour arriver au bas de la fenêtre de ma chambre. Je grimpai facilement les murs du manoir puis ouvris la fenêtre qui était restée ouverte.
J’entendais des bruits venant d’en bas. Il n’y avait personne à l’étage où je me trouvais. J’inspirai. Ça sentait le … loup. En fait c’est moi qui sentais comme ça. Si je descendais maintenant, j’allais immédiatement me faire griller (si ce n’était pas déjà fait). Grand-mère aurait tout de suite su ce que j’étais allé faire. Heureusement, ma chambre et la salle de bain de cet étage étaient communicantes. Je pouvais donc prendre une douche sans me faire voir. Après m’être décrassé, je sortis de ma chambre pour aller voir ce qui se passait en bas. Mais quelqu’un m’interpella au moment où je sortais de la pièce.
-« Arsen, où t’étais passé ? »
Il s’agissait de Josh. Un fidèle loup dont le père était le « sous-chef » de grand-père. En outre c’était le seul loup de mon âge que je considérais comme étant un ami un vrai.
-« Je dormais, Lui répondis-je simplement en espérant qu’il me croie
- Ce n’est pas possible. Si tu dormais vraiment, tu aurais entendu ton grand-père quand il a failli défoncer ta porte. »
Houlà, ça risque de chauffer pour moi si grand-père est déjà très énervé. Et puis ce n'était plus la peine de mentir, puisque de toute façon Josh n’allait rien dire.
-« Oui enfin je pense que tu sais ce que j’ai fais, n’est-ce pas ? Demandais-je
- Tout le manoir se doute de ce que tu es allé faire. Me répondit-il avec le sourire aux lèvres
- Bon il faudrait peut-être que je descende non ?
- Effectivement ? D’ailleurs je crois que tes grands-parents ont une nouvelle à t’annoncer.
Il mit fin à la conversation en repartant sans rien dire. Du coup je ne savais pas de quoi il parlait. Enfin je n’allais pas tarder à le savoir. Je descendis lentement, appréhendant le moment où grand-père allait faire pleuvoir sa colère sur moi. Mais à force j’y étais habitué. Arrivé au rez-de-chaussée, je me dirigeai vers la grande salle. Je poussai sans difficulté les lourds battants de la porte en chêne massif qui y menait. C'était la salle de réception, autant dire qu'elle était grande, car elle pouvait accueillir une centaine d'invités a dîner. De grandes vitres perçaient le mur en face de la porte. Il y avait une cheminée en grès sur la gauche. Au centre trônait une table en frêne aussi vieille que la maison elle-même. Le mur de droite était orné d’une tapisserie aux dimensions incroyables dépeignant le combat entre Eyriss et son fils Gévaudan.
Comme prévu, mes grands-parents s’y trouvaient et grand-mère essayait de calmer son mari en pleine fureur. Le bruit que produirent les battants les firent cesser de se quereller. Grand-père avait l’air surpris de me voir. On aurait qu’il pensait que j’avais fugué. Absurde. Grand-mère, elle, vint me voir. Elle me prit la main et me chuchota quelque chose à l’oreille.
-« Bon sang, où étais-tu passé ? Ton grand-père est plus que furieux. Alors fais attention à ce que tu lui diras. »
Je lui signe que j’y penserais puis je me retournai pour faire face à mon grand-père qui me regardait d’un regard à faire fuir les loups les plus téméraires. La férocité dans son regard m’obligea à baisser les yeux. Grand-père prit la parole.
-« J’aimerais bien savoir où tu étais parti. »
C’est la troisième personne qui me le demande en moins de dix minutes. J’avais envie de lui répondre qu’il le savait très bien mais ça n’aurait servi à rien de le mettre plus en colère encore. Je relevai alors la tête pour le regarder droit dans ses yeux bleu délavé. J’avais beau être très grand, mon grand-père me dépassait d’une tête. Il fallait quand même que je lui réponde.
-« J’étais en forêt … »
Il poussa un long soupir. Puis regarda ma grand-mère comme s’il attendait qu’elle dise quelque chose. Pourtant elle ne pipa mot. Il alla faire quelques pas dans la pièce. Je me relâchais. C’est stressant de faire face à la montagne de muscles qu’est grand-père.
-« Pourquoi ? Continua-t-il sur un ton plus posé
- J’avais envie de sortir, répondis-je simplement »
Il ne dit plus rien. Ma réponse était tellement simple qu’il en parut désarçonné. Il cherchait quoi répondre mais ne trouvait pas. Finalement, je m’en étais bien sorti.
-« Alya ? demanda-t-il
- Oui, James, lui répondit grand-mère
- Il est temps, non ?
- Je pense que oui, approuva-t-elle »
Temps pour quoi ? Au juste. De me révéler de lourds secrets ? Non, je me fais des films là. Enfin, j’allais les laisser parler pour en savoir plus.
-« Arsen, commença grand-père, on doit te dire quelque chose. Il me semble que tu ne veux pas reprendre les rennes du chantier naval plus tard, n’est-pas ?
- Ça ne me plait pas trop, mais s’il le faut je le ferai, lui répondis-je simplement
- Et il me semble aussi que tu veux devenir médecin, c’est cela ?
Où voulait-il en venir ? Il ne va quand même pas me demander de choisir maintenant, enfin mon choix est déjà arrêté. J’ai toujours voulu devenir médecin et puis la gestion d’une entreprise navale, non merci. Même si elle appartient à la famille depuis pas mal de générations. Grand-père me reposa la question mais avec plus d’insistance cette fois-ci.
-« Oui j’ai toujours voulu être médecin, bredouillai-je
-Tu sais aussi que notre famille est originaire de Suisse ? Rajouta grand-mère
- Quel est le rapport ? Lui demandais-je, interloqué
- Eh bien, tu iras en Suisse pour faire tes études de médecine, déclara grand-père sur un ton calme
J’en eu le souffle coupé. J'essayais de bafouiller une réponse mais en vain. Certes la Suisse est un pays magnifique mais je n’avais pas envie de partir du Québec. Rien que l’idée de quitter tous ceux que je connais me révulse. Et puis mon accent en français est épouvantable alors ne parlons même pas de l’allemand ou de l’italien. Non, je resterais ici, il n’est pas question que je parte. Ici, on est bien et puis il ya tellement peu de gens qu’on n'a pas ou presque pas besoin de cacher notre nature. Là-bas, il y a trop de gens, trop de problème pour cacher l’existence de notre race.
-« Nan, lâchai-je sèchement, je n’y irais pas. »
Ce fut à leur tour d’avoir le souffle coupé. Ils s’attendaient sûrement à tout sauf à ça. Leur proposition était très alléchante en effet mais ils n’avaient pas pensé aux contraintes évidentes pour nous.
Grand-père me regarda avec des yeux qui ressemblaient plus à des piques tellement ils me dardaient. J’en eu presque peur, j’eu envie de me transformer et de courber l’échine face à lui mais je résistais. Ses poils s’hérissaient sur ses bras, il était près à se transformer. Près à me dévorer si je ne faisais pas ce qu’il voulait. Mais je n’avais pas peur, enfin juste un peu. Mais c’était gérable.
-« TU IRAS ! Cria grand-père »
J’eu un mouvement de recul. Cette fois, oui, j’avais peur. Peur pour ma vie. Il était réellement en colère. Je avais fait tout l’inverse de ce que grand-mère m’avait dit. Qu’est-ce que je peux être idiot par moment. Je respirai un grand coup, fis le vide en moi et je m’opposai une dernière fois à lui.
-« J’ai dit non ! »
Grand-mère laissa s’échapper un cri. Peut-être parce qu’elle avait peur pour moi. Après il eut un grand blanc, je ne savais pas quoi faire. La sueur perlait sur mon front, je me sentais faible. On entendit un hurlement à travers le manoir puis un deuxième et un troisième. Que s’était-il passé ? Je n’en savais rien. C’était comme si tout les occupants de la bâtisse hormis mes grands-parents et moi-même, s’étaient transformés et hurlaient à la lune. Etrangement, Grand-père se calma et grand-mère alla le rejoindre. Ils me faisaient à présent face.
-« James, c’est toi qui à fait ça ? Le questionna Grand-mère
- Non, je ne les ai pas forcés à se soumettre.
-De quoi vous parlez à la fin ? Il s’est passé quoi ? Les interpellais-je
- C’est toi qui as fait ça, Arsen. Tu as forcé les loups présents dans le manoir à se transformer en loups-garous. Seuls les mâles alpha d’une meute peuvent le faire. M’appris Grand-mère
- Mais le problème, c’est que tu as ‘’enrôlé ‘’ certains loups. Ils vont t’être fidèles et vont disputer mon autorité. Et ça va créer des tensions au sein de la meute. Ajouta Grand-père
- Donc pour rétablir l’ordre, je vais devoir les emmener avec moi c’est ça ? Leur demandais-je
Ils acquiescèrent d’un signe de tête. Super, maintenant je vais être obligé de partir. Grand-mère me congédia et je partis dans la seconde.

Ce n'est pas la fin du chapitre mais je le trouvais trop long pour le faire apparaitre dans un seul post.

Une seule remarque: "j’allais immédiatement me griller" -> "j'allais immédiatement me faire griller" je pense que c'est ce que tu voulais dire.

Et sinon: à quand la suite? SS'iiilll tttee ppllaaaaiiiiiiiiitttttt!!!!!!!!!

(Bon je sais c'est pas évident de contenter les fans, au fait tu as vu que j'ai rajouté une scène trois dans le mien?)

(j'ai toujours du mal a expliquer pour quoi j'aime, donc j'espère que l'émoticone reflète ce que je veux dire)



Sinon: "La salle faisait environ dans les 50 mètres carré."

Je trouve qu'ainsi mi dans le reste de la description, cette phrase donne une forme bizarre au tout, je te conseille d'utiliser une taille repère (De la taille d'un terrain de tennis) ou d'indiquer ça en le distillant dans une autre info (C'était la salle de réception, autant dire qu'elle était grande, car elle pouvait accueillir une centaine d'invités a dîner (soit de la place pour une bonne partie de mes nos alters-ego)).

C'est vrai que le 50 mètres carré ça fait un peu agent immobilier ("eh regardez-moi cette cuisine moderne! -Ah non la cuisine, c'est moi et S*****!".... dsl je me suis laissée aller.)

Merci pour vos commentaires. Varazak, j'ai changé ma petite phrase d'agent immobilier. Et sur ce la suite du chapitre 1

A peine je fus sorti de la salle que Josh m’interpella pour me demander si c’était moi qui avait fait ça. J’opinai du chef et en profitai pour savoir s’il était avec moi ou s’il était toujours avec Grand-père. ‘’Avec toi, bien sûr’’ m’avait-il répondu.
Je remontai dans ma chambre au triple galop. Je claquai la porte avec tant de violence que le mur trembla. Je me jetai sur mon lit et ne bougeai plus. On avait bien besoin d’une scission dans la meute. Notre famille était déjà en mauvaise position face au conseil des sept. On n’avait pas besoin d’être divisés. Et en plus c’est à cause de moi. Mais combien étaient avec moi à présent ? Peut-être n’y en avait-il pas tant que ça. Mais je n’allais quand même pas demander à chacun de quel coté il était. Ça aurait été trop long. Je demanderai au déjeuner quand tout le monde sera réuni dans la grande salle. Mais une autre question me trottait dans la tête. On allait en Suisse mais où ? Il fallait que je demande à grand-mère.
Je me relevai et descendit tranquillement les escaliers. J’allai voir dans la grande salle mais elle n’était pas là. Dans son bureau peut-être ? Je toquai à la porte, personne ne me répondit. Où pouvait-elle bien être ? Je me mis à chercher dans tout le manoir. Je passai devant la cuisine quand je la vis qui préparait le repas. Elle ne faisait jamais la cuisine pourtant. Etrange. Enfin bon, j’allai la voir. Je l’appelai mais elle ne me répondit pas.
-« Désolé. Désolé pour tout à l’heure. Je n’ai pas fait ce que tu m’as dit … »
Elle m’adressa finalement la parole mais ne se retourna pas pour me faire face.
-« Le principal, c’est que tu as encore la tête sur les épaules. Tu n’imagines à quel point ton grand-père était irrité. C’est un miracle que tu sois encore parmi nous. «
Elle a dit ça avec tellement de calme. C’est déroutant. Je ne savais plus quoi dire. Mais elle reprit.
-« Mais je suppose que ce n’est pas que pour t’excuser que tu es venu me voir, n’est-ce pas ? Quelque chose te tracasse, ça se sent.
- Je vais en Suisse mais où exactement ?
- A Genève, il me semble. Nous avons une belle petite maison avec vu sur le lac Léman. Et puis, je viens avec toi et nous partons cet après-midi. »
Je la remerciai puis repartis dans ma chambre pour préparer mon sac. Lorsque j’eu fini, il était déjà l’heure de déjeuner.
J’entrai dans la grande salle, tout le manoir était là. Attendant l’approbation de Grand-père pour se mettre à table. Quand il me vit entrer, il fit un signe et tout le monde s’assit sans un bruit. Comme d’habitude, Grand père siégeait au bout de la table, grand-mère à son coté gauche et moi à sa droite. Pour le reste des convives, le placement était libre. Josh vint s’asseoir à coté de moi. Je ne fis pas attention au reste des invités. Quelques minutes plus tard, des ‘’servantes’’ apportèrent les plats. Il y en avait pour un régiment mais en même temps nous étions un régiment. Quarante loups-garous à table ça vous mange deux bœufs en deux minutes. J’attendis que tous se soient servis pour les interrompre. Je pris mon couteau et je tapotai sur le verre de cristal devant moi. Un son clair résonna dans la salle. Tous s’arrêtèrent pour me regarder d’un air interloqué. Je me levai pour me faire voir de tous et je pris la parole.
-« Il suppose que vous êtes tous au courants de ce qu’il s’est passé ce matin. Alors j’aimerais savoir qui m’est ‘’fidèle’’, si je puis dire. Ceux qui sont concernés, veuillez vous levez. »
Je me rassis, attendant que quelqu’un se lève. Josh fut le premier. Il fut suivi d’Alistair et de William. Deux loups très précieux. Jane et Ael, son frère jumeau, se levèrent aussi. Ils étaient cinq alors. Je m’attendais à plus de personne. Ce n’était pas si catastrophique en fait. Alors que j’allais leur dire de se rasseoir, Catelyn, la fille de la sœur de grand-mère, se leva en disant ‘’Moi aussi’’. Aïe, là, ça se compliquait. Grand-mère avait une confiance extrême en elle et elle est très respectée au sein de la meute. Si elle m’obéissait maintenant, il y aurait des tensions. Autant les autres, ce n’était pas très important qu’ils obéissent à grand-père ou à moi, mais elle.
-« Bien, vous pouvez vous rasseoir, leur dis-je sur un ton solennel. »
Le déjeuner passa. Les plats s’enchainèrent. Et l’appétit des convives ne cessait pas. Comme tous les jours, d’ailleurs. Au moment du dessert, une question me vint à l’esprit. J’interpellai mon grand-père pour la lui soumettre.
-« Grand-père, tous ceux qui viendront avec moi et moi-même, nous faisons parti des aspirants de la garde du Croc. Ça ne pose pas de problème qu’on aille ailleurs ? »
Il éclata de rire. Un rire rauque et qui se voulait moqueur. Moqueur envers qui ? Je n’avais pourtant rien dit de désobligeant. Je réfléchissais pendant que grand-père se calmait. C’est là que je compris ce que je venais de dire. Josh ne fait pas partie des aspirants, ne pouvait pas.
-« Tous ?! S’exclama grand-père, Je crois que tu as oublié d’omettre ton ami, le non-loup. »
Josh se leva en renversant sa chaise. Tous levèrent les yeux vers lui et comme s’il n’était rien, ils se remirent à manger. Josh sortit de la salle en courant. On entendit la porte d’entrée claquer avec violence. Bon sang, grand-père était une calamité des fois. Je me levai moi aussi et cette fois tous monde s’interrogea sur pourquoi j’étais debout. Je remerciai grand-mère pour le repas et sorti à mon tour.
Où pouvait-il bien être ? J’entendis des coups de feu venant de derrière le manoir. C’était lui, forcément. Josh est né avec une maladie, une malformation plutôt qui fait que la transformation en loup ne se fait pas bien. Les organes ne se placent pas là où ils devraient aller et ça ressemble plus à un hybride mi-homme mi-loup et non pas à un vrai loup. Il avait toujours voulu intégrer la garde du Croc mais ne pouvant pas se transformer, on lui a toujours refusé. Pourtant, il a les mêmes réflexes qu’un loup-garou normal, la même résistance physique, la même vitesse, même surdéveloppement des sens. Depuis qu’il sait qu’il ne fera jamais partie de la garde, il s’entraîne au maniement des armes. Des fusils surtout. C’est un très bon tireur et il pourrait nous être utile mais il semble qu’il n’y aie que moi qui pense ça.
J’arrivais derrière le manoir. Il était là, sur le pas de tir. Son fusil de précision en main. Je cherchais la cible. Elle se trouvait dans les bois à environ deux cents mètres de là. Il tira, la balle arriva en plein milieu. La vache, il est balèze. Je m’approchai de lui. Il dégaina un petit couteau en argent et visa ma gorge. Par réflexe, je mis mon bras entre son couteau et moi. La lame entailla ma chair. Je le sentis passer. J’avais l’impression qu’on m’arrachait un bras.
L’argent ne nous tue pas mais il nous empêche de nous transformer en loup et réduit notre capacité de régénération. Là où il est le plus dangereux, c’est quand un éclat vint se loger dans notre chair, ça peut même aller jusqu’à l’amputation. Rien que d’y penser j’en ai des frissons.
Il me regarda avec stupeur. Il recula d’un mètre et rangea son couteau.
-« Désolé, je ne savais pas que c’était toi, Arsen.
- Ne t’excuse pas. C’est plutôt à moi de m’excuser pour mon grand-père.
- T’excuser de quoi ? Il a raison. Jamais je ne serais un garde. C’est dur mais c’est la vérité. Et tu ne pourras rien dire ou faire pour que ça change.
- Mon grand-père est un idiot parfois. Sauf que moi je vois des choses qu’il refuse de voir. Tu n’es peut-être pas un vrai loup-garou mais tu as des capacités. Je n’arriverai même pas à toucher la cible comme tu viens de le faire. Et depuis ce matin tu n’es plus au service de grand-père. Alors oui tu ne feras jamais parti de la garde mais si j’en fais parti alors tu deviendras mon coéquipier. Je tiens en tes capacités et elles seront plus qu’utiles pour traquer le Banni.
Il me sourit. Et alla ranger son fusil. Puis il me rejoignit pour retourner au manoir. Il jetait dans coups d’œil régulier sur mon bras, l’air inquiet. Certes, mes veines étaient devenues noires à cause de la réaction, mais ce n’était pas si grave. Je ne pourrais juste pas me transformer pendant deux à trois heures.
De retour au manoir, nous montâmes. Il me laissa pour aller préparer son sac. J’entrai dans ma chambre et allai chercher de quoi panser ma plaie. Je fus prit d’une grande fatigue et m’assoupis sans m’en rendre compte.
On toqua à la porte. Je me réveillai en sursaut. Je pris mon portable pour regarder l’heure. Il était 16 heures. Déjà l’heure de partir. J’allai ouvrir la porte. C’était grand-mère. Elle ne dit pas mots et partit au moment où j’ouvrais la porte. Je retournai dans ma chambre pour prendre mon sac puis descendis pour aller rejoindre les autres qui attendaient déjà. Ils avaient tous l’air heureux de partir même grand-mère avait une mine radieuse. Alors pourquoi je n’étais pas content, moi ? Je n’aurais su le dire. Grand-mère s’approcha de moi.
-« Prends ça comme un nouveau départ, me dit-elle »


voilà voilà (faudra peut-etre attendre un peu plus pour le chapitre 2 parce que je l'ai à peine commencé)

J'adoooooorreee!!!!!

Je suis pas super fan d'équitation mais je m'y connais un minimum lol :
"au triple gallot" -> "au triple galop" ^^
et sinon petite erreur de frappe: "si j’ne fais"
et là plusieurs choses "Il jetait dans coups d’œil régulier" -> "Il jetait des coups d’œil réguliers"

La suite stp!(lol je suis patiente t'inquiètes pas trop, je viendrais pas chez toi t'harceler avant une ou deux heures )

Edit: Tu m'as demandé une idée de titre mais t'es parti avant la réponse Stercker donc voilà ce qui m'est venu: "L'héritier de la meute" qu'est-ce que tu en dis?