Sur les lignes de l'existence [TP]

Voilà un autre poème après la fin de leur monde qui a reçu bcp de commentaires qui m'ont fait énormément plaisir, un autre texte toujours en prose, les alexandrins et la métrique ne me séduisent pas:

A travers la lumière subtile
De l'obscurité sordide,
Les âmes pénitentes attendent,
Leur souffle pénêtre la nature,
Et la nature est mise à nue,
Elle brûle dans le bûcher et la fumée
Qui s'élève au loin,
S'élève tel un mur dressé,
Leurs lamentations se propagent,
Se propagent comme les murmures oubliés
De notre conscience,
Les âmes pénitentes se balancent,
Comme un esprit chancelant
Qui bascule et qui se lamente,
Faibles lueurs fantomatiques,
Grandes ombres qui s'agitent
Autour de mon corps,
Personne ne sait si elles existent,
Mais l'existence n'est qu'une illusion,
Et le monde, un rêve éveillé,
Nous vivons immergés,
Immergés dans cet océan infini,
Les bulles qui remontent à sa surface
Sont les existences achevées,
Et là-bas, où luit l'horizon, où s'achève la chanson,
Le soleil se couche avec ses rayons.

Correction de Jack Vessalius lamentements -> lamentations

Joli texte Mais je n'ai pas compris la fin, quand "la chanson s' achève", la chanson représenterait la vie? (Dans ce cas tu parlerais de la mort je pense).