Il est tombé ! Le dragon Smaug n'a plus d'existence ! Criait-on sur les rivages du lac endormi, Et les habitants d'Esgaroth, Oubliaient que le vrai péril arriverait par ici, Bard, rayonnait de bravoure et de courage, Ses longs cheveux ondulés laissaient Entrevoir la figure d'un sage, Il répétait sans cesse que bientôt toute la Terre du Milieu saurait, Ô obscurité enfuie, ombre cachée aux yeux du Soleil, Toi, la nuit qui te retires en douceur, Toi, qui emportes tes merveilles, Et qui embrases les coeurs, Voulais-tu du meurtre de l'oppresseur ? Maintenant accourent de toute part, Rats, renégats, et malfrats de mémoire ! Notre tranquillité troublée, notre ville enfouie, Sous les épaves de notre désolation, Nous marchons vers la Montagne Solitaire, Là où les destins s'entrechoqueront, Nous n'avons sur nous que notre misère, Et pourtant nous combattrons, Les épées fort peu familières, Pics dressés contre l'horizon, Scelleront le destin de cette terre, Qui sera raconté en chanson.
Correction de Jack Vessalius:
la sério -> série et qui embrase -> embrases (tu) de toute parts -> part rénégat -> renégat tranquilité -> tranquillité sceleront -> scelleront racconté -> raconté
Noctama-Sky
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Sujet: Re: Poèmes du Hobbit Ven 2 Jan 2015 - 23:40
bien joué Mais tu n'aurai pas dû plutôt par commencer par le tome 1 plutôt directement au 3 ?
Mais ton poème reste très bien c'est juste l'ordre chronologique qui m'interpelle
------------------------------------------------------------------------------------------------ Je sais pas pourquoi je fais une signature je post rarement des trucs //SBAFF :suicide:
Dans ma folie perpétuel à l'interieur de la CB Bumbleby GET HYPE
Urbosa <3
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l'avenir est il un long passé ?
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Sujet: Re: Poèmes du Hobbit Sam 3 Jan 2015 - 16:04
Thorin Ecu-de-chene, Roi exilé sous la Montagne, Le regard vers les salles d'Erebor, Qui regorgent de mithril et d'or, L'épée du prince ceint ta ceinture, Tu resplendis à la lumière des impurs, Les compagnons nains sont fidèles, Ils ne reculent devant aucun danger, Même si ton âme commence à sombrer, Ta dynastie illustre parmi les nains, Tes parents, monarques justes et certains, Le sang qui coule dans tes veines Est l'histoire de ton peuple déployé, Des mariages, des meurtres et des trahisons, Mais rien, non, ne te ferait reculer, Face au joyau, au joyau oublié, Celui qui pourrait te faire régner, Ton envie et ton désir te rongent, Ton coeur s'assèche et devient comme des ronces, Tu commandes de chercher ce bijou empoisonné, Il te fera plonger dans la folie, L'insensé ne regarde que ce qui luit, Il est revenu le Grand Roi de la Montagne ! Avec ses cors et sa grande beauté, Il apportera la richesse dans nos foyers, Et pourtant sur les cimes enneigées, Dans un dernier élan de lucidité, Le corps de Thorin Est allongé sur la rivière glacée, Et au loin les hérauts accouraient, Thorin est tombé parmi les guerriers !
Jack Vessalius:
Tu resplendit -> resplendis meme si -> même empoissoné -> empoisonné il te feras -> fera il apporteras -> apportera les cîmes enneigés -> les cimes enneigées le rivière glacé -> glacée
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Sujet: Re: Poèmes du Hobbit Dim 4 Jan 2015 - 16:32
J'adore une grande partie des formulations.
«les destins s'entrechoqueront» donne vraiment un côté épique au texte. De sucroît, l'univers est bien respecté et les poèmes sont très rythmés, j'aime beaucoup.
Invité Invité
Sujet: Re: Poèmes du Hobbit Mar 6 Jan 2015 - 21:48
Dans le Pays de la Lorien, Où la lueur des étoiles est tombée, Un grand roi, fort et sage, Attend sur les pierres brisées, Sa forteresse est imprenable, Deux guerriers montent la garde, Prétentieux, ils sont hauts, Comme des tours d'un autre âge, Leur armure et leur épée brillaient, A la lueur du Soleil, grand astre qui nous montre des merveilles, Le silence se propageait, limpide et fort il nous prenait, Combien de personnes résident dans les cellules ? Nous ne savons pas, mais nous savons qu'une multitude, Attend son heure de jugement ou le trépas par l'infortune, Une couronne de feuilles entourait la tête du Roi, Le regard clair, perçant comme la lumière du matin, Il laissait voir les milliers d'années de vie, De cet être admirable et pourtant détruit, En effet, sa femme avait péri parmi Les recoins du royaume d'Angmar, Maudit soit ce nom et cette terre abandonnée ! S'écriait-il dans les dédales du palais, Son corps gracieux resplendissait, Sa chevelure longue et blanche Lui tombait jusqu'aux pieds, Il me semblait de voir le crin d'un cheval ou d'un vieil animal pur, Cependant en lui, il avait perdu une chose, Qu'on ne pouvait voir, ni déceler, Et à la beauté des arbres plongeant dans la terre, Il criait son désespoir et son malheur, Les elfes sylvestres lui répondaient en choeur, Un chant magnifique qui faisait vibrer les âmes, Et qui était la harpe de cet endroit, Quand les Nains furent découverts, Emmenés de force vers ce monarque de fer, Il chercha à obtenir les gemmes blanches, Qui reposent avec le dragon, Eclatantes, elles reflétaient la lumière de la Lune, Fascinant les coeurs meurtris, Leur ombre se portait jusqu'au royaume, ici, Cette envie lui saisit comme un meurtre, Il ne put s'empêcher de l'exprimer, Grand Roi sous les chênes enracinés, Le regard porté vers la Montagne Solitaire, Les gemmes maudites, enterrées sous terre.
Correction de Jack Vessalius:
sa forterresse -> forteresse leur épee -> épée une multitude attends -> attend ou le trépas -> ou sa femme avait périe -> péri des arbres plongeants dans la terre -> plongeant s'empecher -> empêcher