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 Un simple chien dans le désert

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La Lapine Cornue
Divine cerfette et ses lapins multicolores


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MessageSujet: Un simple chien dans le désert   Un simple chien dans le désert EmptyVen 8 Juil 2016 - 16:24

Coucou les pouets laineux !

J'ai débuté récemment (et bouclé dans mon élan) un corpus de courts textes sur le thème "Bêtes de l'Apocalypse".

Vous avez déjà le plus vieux de la série disponible ici :  Par delà les rails et la nuit


Et voici mon nouveau bébé





   

   
Bêtes de l'Apocalypse (série)




   
Un simple chien dans le désert
   

   

           

   
             Cette fois-ci, il y avait un chien.


             Le technicien plissa les yeux, une main en visière. Il se dressait au milieu des vents et des sables, emmitouflé de tissus lourds qui flottaient vers le ciel dans un ballet teinté de poussière. Entouré de ses acolytes, surveillant la progression des leurres.

             Ils avaient déjà eu un perroquet, une fois. Mais un chien, pour lui, c'était tout de même autre chose. Il avait l'habitude d'endormir les hommes et les femmes, quelques vieillards étaient également passés par ses mains expertes. Même les enfants, à vrai dire, ne touchaient plus son vieux cœur encroûté de sable et empli de modes opératoires expérimentaux. Quand au perroquet, ce stupide volatile avait manqué lui arracher un doigt lors de son anesthésie. Et son œil rond et fixe n'avait soulevé nulle pitié au sein de l'équipe. Juste une envie violente d'en finir avec lui.

             Mais le chien, le chien… ç'avait été autre chose. Le technicien n'avait pas de chien. Il en avait eu un, jadis, étant enfant. Mais sa carrière gonflée de processus guerriers lui avaient ôté l'envie d'en adopter un nouveau.  Et le trimballer dans les déserts d'Afrique, dans les glaces de l'Arctique, dans les toundras, les ruines des métropoles, les bases militaires, le long des processions de tanks et de mitrailleuses, au milieu des nuages de poussière, des soldats et des effluves de sang  ? Hors de question.

             Lorsque l'homme l'avait anesthésié, lorsqu'il avait glissé la longue aiguille sous sa peau lâche d'animal bien nourri, le labrador l'avait regardé, langue pendante dans un simulacre de sourire canin, plein de confiance et de tranquillité.

             Le chef d'équipe avait ri, il s'était moqué de cette peluche hirsute, rondouillarde et pleine de bonhomie qui se confiait à eux.

             Pas le technicien.

             Le chien n'était pas bien malin, pour s'être approché aussi gentiment de ces hommes inconnus, habillés bizarrement, qui allaient l'enlever en pleine rue, au cœur de sa cité. Cette cité chromée qui s'élevait, étincelante telle un joyau lustré, au milieu du désert plein d'or et de poussière. Cela avait été si facile, pour capturer le chien. Se poster, accroupi, à cinq pas de lui. Un reste de steak dans la main tendue. Caresser un peu sa lourde fourrure dorée, et hop, le piquer. Si facile que le chef avait parlé de réduire leurs actions aux seuls animaux de compagnie. Mais ils savaient tous que c'était impossible à faire valider en haut lieu. Le but de ces opérations, c'était de traumatiser les populations, de les rendre faibles et bêlantes. Or vingt leurres humains terrifiaient bien plus que vingt leurres canins.

             Pour le technicien, c'était l'inverse. Il n'avait que faire des gens qui défilaient sur le billot ; vieux, jeunes, hommes, femmes, il en avait déjà trop vu passer, il les confondait, à présent, tous se ressemblaient. Le maelström de visages humains avait depuis longtemps disparu de ses rêves. Mais ce chien, ce satané chien, il sentait qu'il ne l'oublierait pas de sitôt. N'étaient-ce que ses yeux humides débordants d'amitié à offrir, ou encore son collier bleu et rose, chargé de grelots.

             A présent, le quadrupède traçait son chemin dans les dunes, alourdi par son pelage empesé de chaleur et de soleil. La truffe pleine d'espoir, tendue vers les portes de la cité chromée, qui s'ouvraient à deux cents mètres devant lui. Devant eux. Il était entouré des autres leurres, des hommes et des femmes un peu vacillants, un peu sonnés après l'anesthésie, les épaules ruisselantes de sueur, les pieds traînants dans le sable. Et le crâne probablement plein de questions virevoltantes comme des essaims d'abeilles. Ils avaient été endormis par surprise, puis relâchés dans la nature. Dans le désert plutôt ; loin de l'air climatisé de leur cité, leur peau nue et fragile agressée par le sable, le soleil et le vent qui leur foutait des gifles.

             Mais désormais, leur ventre comportait une longue cicatrice, déjà refermée, déjà presque invisible.

             Ils retournaient dans leur paisible ville, porteurs de mort et de menaces. Indétectables.

             L'équipe de techniciens, petites silhouettes noires postées à flanc de dune, les suivait des yeux à travers l'éclat de verre des jumelles. Telle une horde de scarabées, tranquilles et patients. Inhumains.

             De fait, dans la profession, on les appelait vautours. Leurs ombres noires précédaient les champs de bataille, annonçaient les guerriers, glissaient et virevoltaient au dessus des villages, promesses sanglantes de morts futures. Ces hommes étaient pareils aux charognards : ils étaient menaces, avertissements, payés pour soumettre les populations visées. Ils étaient les émissaires de la terreur. Les annonciateurs de la guerre qui se levait au loin, à l'horizon.

             Le labrador galopait à présent, ébouriffé par le vent ; il soulevait de longs rubans de sable scintillant, dressant une chorégraphie brûlante sur le bleu velours du ciel.  

             Il se glissa dans l'ouverture minuscule, pareille à une souricière creusée dans les murs titanesques ; il franchit les quatre chambranles, s'ébroua dans les puissantes goulées de vent glacé, projetant du sable doré dans l'entrée. Puis il pénétra dans la cité climatisée et se mit à trotter, truffe au vent, le long de la grand-rue.

             Le technicien le perdit de vue au moment où des enfants s'approchaient de lui.

             Lorsque tous les leurres furent entrés à leur tour et se perdirent entre les hauts murs du labyrinthe argenté, les observateurs baissèrent leurs jumelles, se congratulèrent mutuellement, puis étirèrent leur rang de fourmis afin de rentrer à leur base.  

             Le technicien se retourna deux fois.

             Il ne pouvait oublier le regard du chien. Ce chien qui ne savait pas que loin sous toute sa bonne graisse de toutou poilu, au creux de ses côtes, battait un étrange mécanisme dont le lent tic-tac égrenait le compte des secondes.






   


   Ceci est une phrase longue qui n'a d'autre but que d'élargir le fond blanc afin que vos mirettes ne se fatiguent pas jusqu'à l'usure, que dis-je, jusqu'à la dissolution ! (ça, vous devez le laisser, de toute manière on le verra pas, faites-moi confiance je vous dis !)
   
   

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Je sais ce que je suis. Et je sais ce que je ne suis pas.

Je suis un chaos de rêves et de couleurs,
je suis un Cerf divin chimérique,
je suis une lapine en chocolat aux larmes caramel.
Et toi, qui es-tu ?

Fais un pas vers moi, j'en ferai un vers toi. Et peut-être un jour serons-nous face à face...

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MessageSujet: Re: Un simple chien dans le désert   Un simple chien dans le désert EmptySam 9 Juil 2016 - 14:23

C'est parti pour le comm!!

Cornedor a écrit:
Coucou les pouets laineux !

J'ai débuté récemment (et bouclé dans mon élan) un corpus de courts textes sur le thème "Bêtes de l'Apocalypse". bravo!!

Vous avez déjà le plus vieux de la série disponible ici :  Par delà les rails et la nuit


Et voici mon nouveau bébé





   

   
Bêtes de l'Apocalypse (série)




   
Un simple chien dans le désert
   

   

           

   
             Cette fois-ci, il y avait un chien.


             Le technicien plissa les yeux, une main en visière. Il se dressait au milieu des vents et des sables, emmitouflé de tissus lourds qui flottaient vers le ciel dans un ballet teinté de poussière. j'aimeeeeuu Entouré de ses acolytes, surveillant la progression des leurres.

             Ils avaient déjà eu un perroquet, une fois. Mais un chien, pour lui, c'était tout de même autre chose. Il avait l'habitude d'endormir les hommes et les femmes, quelques vieillards étaient également passés par ses mains expertes. Même les enfants, à vrai dire, ne touchaient plus son vieux cœur encroûté de sable et empli de modes opératoires expérimentaux. Quand au perroquet, ce stupide volatile avait manqué lui arracher un doigt lors de son anesthésie. Et son œil rond et fixe n'avait soulevé nulle pitié au sein de l'équipe. Juste une envie violente d'en finir avec lui.

             Mais le chien, le chien… ç'avait été autre chose. Le technicien n'avait pas de chien. Il en avait eu un, jadis, étant enfant. Mais sa carrière gonflée de processus guerriers lui avaient ôté l'envie d'en adopter un nouveau.  Et le trimballer dans les déserts d'Afrique, dans les glaces de l'Arctique, dans les toundras, les ruines des métropoles, les bases militaires, le long des processions de tanks et de mitrailleuses, au milieu des nuages de poussière, des soldats et des effluves de sang  ? Hors de question.

             Lorsque l'homme si tu parle du héros, c'est trop distant comme mot, on croirait que tu parle d'une autre personne l'avait anesthésié, lorsqu'il avait glissé la longue aiguille sous sa peau lâche d'animal bien nourri, le labrador l'avait regardé, langue pendante dans un simulacre de sourire canin, plein de confiance et de tranquillité.

             Le chef d'équipe avait ri, il s'était moqué de cette peluche hirsute, rondouillarde et pleine de bonhomie qui se confiait à eux.

             Pas le technicien.

             Le chien n'était pas bien malin, pour s'être approché aussi gentiment de ces hommes inconnus, habillés bizarrement, qui allaient l'enlever en pleine rue, au cœur de sa cité. Cette cité chromée qui s'élevait, étincelante telle un joyau lustré, au milieu du désert plein d'or et de poussière. Cela avait été si facile, pour pourquoi pas juste "de" ? capturer le chien. Se poster, accroupi, à cinq pas de lui. Un reste de steak dans la main tendue. Caresser un peu sa lourde fourrure dorée, et hop, le piquer. Si facile que le chef avait parlé de réduire leurs actions aux seuls animaux de compagnie. Mais ils savaient tous que c'était impossible à faire valider en haut lieu. Le but de ces opérations, c'était de traumatiser les populations, de les rendre faibles et bêlantes. Or vingt leurres humains terrifiaient bien plus que vingt leurres canins. (Mais c'est quoi cette histoire de leurre je comprend rien!!!!)

             Pour le technicien, c'était l'inverse. Il n'avait que faire des gens qui défilaient sur le billot ; vieux, jeunes, hommes, femmes, il en avait déjà trop vu passer, il les confondait, Mal dit, tu pourrait le supprimé parce que là sa casse le rythme de la phrase et la rupture et vraiment marqué, d'ailleur la phrase suivante reprend l'idée des visage qui se suivent et tout à présent, tous se ressemblaient. Le maelström de visages humains avait depuis longtemps disparu de ses rêves. Mais ce chien, ce satané chien, il sentait qu'il ne superflu à mon sens, c'est plus percutant sans l'oublierait pas de sitôt. N'étaient-ce que ses yeux humides débordants d'amitié à offrir, ou encore son collier bleu et rose, chargé de grelots. Quels enfants le lui avaient donné ?

             A présent, le quadrupède traçait son chemin dans les dunes, alourdi par son pelage empesé de chaleur et de soleil. La truffe pleine d'espoir, tendue vers les portes de la cité chromée, qui s'ouvraient à deux cents mètres devant lui. Devant eux. Il était entouré des autres leurres, des hommes et des femmes un peu vacillants, un peu sonnés après l'anesthésie, les épaules ruisselantes de sueur, les pieds traînants dans le sable. Et le crâne probablement plein de questions virevoltantes. Ils avaient été endormis par surprise, puis relâchés dans la nature. Dans le désert plutôt ; loin de l'air climatisé de leur cité, leur peau nue et fragile agressée par le sable, le soleil et le vent qui leur foutait ça casse avec le vocabulaire, le mot m'a surpris des gifles.

             Mais désormais, leur ventre comportait une longue cicatrice, déjà refermée, déjà presque invisible.

             Ils retournaient dans leur paisible ville, porteurs de mort et de menaces. Indétectables.

             L'équipe de techniciens, petites silhouettes noires postées à flanc de dune, les suivait des yeux à travers l'éclat de verre des jumelles. Telle une horde de scarabées, tranquilles et patients. Inhumains.

             De fait, dans la profession, on les appelait vautours. Ceux-ci précèdent les champs de bataille, ils annoncent les guerriers, glissent et virevoltent au dessus des villages, promesses sanglantes de morts futures. Ces hommes étaient pareils aux charognards : ils étaient menaces, avertissements, payés pour soumettre les populations visées. Ils étaient les émissaires de la terreur. Les annonciateurs de la guerre qui se levait au loin, à l'horizon. juste une suggestion : "qui se profilait dans le lointain horizon" si ça te plait c'est cadeau sinon oubli

             Le labrador galopait à présent, ébouriffé par le vent ; il soulevait de longs rubans de sable scintillant, dressant une chorégraphie brûlante sur le bleu velours du ciel.  

             Il se glissa dans l'ouverture minuscule, pareille à une souricière creusée dans les murs titanesques ; il franchit les quatre chambranles, s'ébroua dans les puissantes goulées de vent glacé, projetant du sable doré dans l'entrée. Puis il pénétra dans la cité climatisée et se mit à trotter, truffe au vent, le long de la grand-rue.

             Le technicien le perdit de vue au moment où des enfants s'approchaient de lui.

             Lorsque tous les leurres furent entrés à leur tour et se perdirent entre les hauts murs du labyrinthe argenté, les observateurs baissèrent leurs jumelles, se congratulèrent mutuellement, puis étirèrent leur rang de fourmis afin de rentrer à leur base.  

             Le technicien se retourna deux fois.

             Il ne pouvait oublier le regard du chien. Ce chien qui ne savait pas que loin sous toute sa bonne graisse de toutou poilu, au creux de ses côtes, battait un étrange mécanisme dont le lent tic-tac égrenait le compte des secondes.


Au final un style franchement super, j'ai pas grand chose à dire sur la forme. Bravo, vraiment un très bon travail.



   


   Ceci est une phrase longue qui n'a d'autre but que d'élargir le fond blanc afin que vos mirettes ne se fatiguent pas jusqu'à l'usure, que dis-je, jusqu'à la dissolution ! (ça, vous devez le laisser, de toute manière on le verra pas, faites-moi confiance je vous dis !)
   
   

Sur le fond : Bahh j'ai eu du mal à comprendre qu'en fait ils avaient mis des bombes dans ces "leurres" et tout. mais ça reste compréhensible, il faut pas se perdre dans les digression, très belle et intelligente, que tu propose. Ensuite si cela fait partie d'un ensemble de nouvelle où tu développes chaque aspect de ce monde post apocalyptique que tu mets tranquillement en place alors ça peut être sympa. Sinon ce serait dommage que tu ne développes pas plus dans les autres nouvelles.

Hâte de lire les autres nouvelles. Merci pour le partage, on sent que tu as bossé dessus.

bravo!!!  

Il fallait que je le poste au moins une fois lool
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La Lapine Cornue
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MessageSujet: Re: Un simple chien dans le désert   Un simple chien dans le désert EmptyDim 10 Juil 2016 - 12:26

Merci beaucoup de ta lecture et de ton commentaire détaillé, Hélio



j'aimeeeeuu  : merciiiii :la:

  si tu parle du héros, c'est trop distant comme mot, on croirait que tu parle d'une autre personne : en fait c'est voulu :la: C'est le héros sans l'être, en fait, c'est juste un observateur, un narrateur qui raconte l'histoire sans y avoir la place d'honneur ; il n'est ni sympathique ni attachant. C'est pour cela qu'il est si lointain

  pourquoi pas juste "de" ? capturer le chien. : je sais pas AHDE Pour pouvoir couper la phrase par la virgule et donc mettre en valeur le "facile", je suppose (je vais y réfléchir :la: )

(Mais c'est quoi cette histoire de leurre je comprend rien!!!!) : C'EST FAIT EXPRES (niark niark)

     Mal dit, tu pourrait le supprimé parce que là sa casse le rythme de la phrase et la rupture et vraiment marqué, d'ailleur la phrase suivante reprend l'idée des visage qui se suivent et tout → ooow. Ok je vais voir !

superflu à mon sens, c'est plus percutant sans : ah oui !

ça casse avec le vocabulaire, le mot m'a surpris : voulu également pour renforcer la violence du vent (mais si ça fait bizarre, je l'enlèverai)

"qui se profilait dans le lointain horizon" si ça te plait c'est cadeau sinon oubli : j'aime le profilait mais pas trop le lointain, ça allooooonge la phrase je trouve, là il me fallait un truc percutant. Je vais voir pour caser le profiler, peut-être :la:


Au final un style franchement super, j'ai pas grand chose à dire sur la forme. Bravo, vraiment un très bon travail. : merciiiii



C'est normal que tu n'aies pas du tout saisi qu'il s'agissait de bombes au fil du texte ; je voulais garder ça pour la chute. Ainsi le lecteur peut relire s'il le veut en connaissance de cause ou juste imaginer ce qu'il veut :la: (En fait cet idée me vient des kamikazes qui s'explosent la tronche de leur plein gré, et je me suis dit que le jour où on saurait créer des leurres comme ça parmi les populations, on le ferait peut-être, dans le but de traumatiser encore plus)
Je ne compte pas du tout développer plus cet aspect dans les autres textes, désolée xD En fait ce seront tous des "fragments", de courtes histoires très différentes qui pourraient se passer, ou pas, dans le même monde, mais sans rapport entre elles.

En tout cas merci beaucouuuuuup


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Pantouffe



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MessageSujet: Re: Un simple chien dans le désert   Un simple chien dans le désert EmptySam 16 Juil 2016 - 21:55

Coucou, je suis le lecteur chiant qui avait vu venir le coup des bombes.
( JE NE SUIS QU'UN TRISTE ENFOIREEEE. *sombre* )
Je l'ai compris dés ce moment > "Entouré de ses acolytes, surveillant la progression des leurres." Parce-que certains de tes lecteurs sont encore plus tordus que toi. Et oui. Mais ils le vivent bien, c'est le principal. U_U

ALORS. J'aime bien ce texte, mais. Mais il me pose des problèmes. Ta prose est parfois trop orale ou faiblit subitement, et elle prend des détours maladroits. Le rythme est très particulier, mais ce n'est pas un problème, au contraire ; c'est un texte court pour le sujet qu'il traite, aussi, mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça, car tu t'en sors bien au niveau des transitions d'un paragraphe et d'une idée à l'autre.
J'aime l'ambiance que tu as réussis à insuffler à cet univers tout juste esquissé, elle est assez spéciale. On s'immerge dans un monde qui a l'air de tenir de la SF, avec une cité idéale au milieu d'un désert, et quand bien même on ne pige rien des enjeux de cette guerre qui l'oppose à des mecs chelous qui foutent des engins explosifs dans le bide des gens, ce n'est pas un problème car tu réussis à faire en sorte que le texte soit cadré sur AUTRE CHOSE. Du coup, bien qu'on ait envie d'en savoir plus, on en ressort pas avec un sentiment de frustration. Je ne sais pas comment tu as réussis à faire ça, mais c'est cool /O/. ET TES DESCRIPTIONS DU CHIEN SONT JUSTE GÉNIALES. Genre toute. Elle sont belles, vivantes et transpirent d'une forme de chaleur qui les fait très bien ressortir dans le ton froid du reste.
Le seul truc qui me gêne, c'est que ta prose prend parfois des chemins obscurs que je ne comprends pas. U_U Et pour ça, je vais relever des trucs et laisser parler ma subjectivité du démon.


Même les enfants, à vrai dire, ne touchaient plus son vieux cœur encroûté de sable et empli de modes opératoires expérimentaux. > "empli" me semble un peu bizarre, c'est totalement subjectif, mais quelque chose comme "endormi" ou "anesthésier" m'aurait semblé plus approprié ; je trouve l'image d'un cœur rempli de modes opératoires maladroite en fait, pas réellement. HUM. Frappante, ou à sa place ? JE NE SAIS PAS. Ceci-dit, les deux mots que je te balance si gaiement en parenthèse sont déjà utilisé dans ce paragraphe. Donc ça impliquerait de le retravailler dans son ensemble ou de trouver un autre mot. Ou de ne pas écouter mes remarques tatillonnes 8D.

"Le but de ces opérations, c'était de traumatiser les populations, de les rendre faibles et bêlantes. " > Bwaaah, "c'était" c'est pas beau, ça fait très oral é_è. "Consistait à" est déjà une meilleure alternative, même si ça fait très formel.

"Pour le technicien, c'était l'inverse. Il n'avait que faire des gens qui défilaient sur le billot ; vieux, jeunes, hommes, femmes, il en avait déjà trop vu passer, il les confondait, à présent, tous se ressemblaient." > PAREIL. Le "c'était" passe mal pour moi. Et la phrase suivante gagnerait à être coupée je pense. JE M'EXPLIQUE. Plutôt qu'une virgule, je verrais un point après "il les confondait." C'est plus respectueux du rythme et ça donne plus d'impact à ces derniers mots CHOCKANT.

"N'étaient-ce que ses yeux humides débordants d'amitié à offrir, ou encore son collier bleu et rose, chargé de grelots. Quels enfants le lui avaient donné ?" > La réflexion sur les enfants me dérange parce-que juste avant il exprime son manque d'empathie total à l'égard des humains qui passent entre ses mains ; or, elle sous-entend justement que le monsieur se soucie de savoir que le toutou va manquer à des enfants, ou du fait qu'il ait appartenu à des gamins.

"L'équipe de techniciens, petites silhouettes noires postées à flanc de dune, les suivait des yeux à travers l'éclat de verre des jumelles. Telle une horde de scarabées, tranquilles et patients. Inhumains. ." > Hmm, passer de l'ensemble indistinct de "l'équipe" au pluriel de "silhouettes" me semble un tantinet malséant. Pour rendre la transition moins choquante ( en tout cas à mes petits yeux de chiandard pro ), je pense qu'un autre mot plus large serait approprié. Du genre "L'équipe de techniciens, coagulum de petites silhouettes noires ect'".
Et sinon j'aurais pas mis de virgule dans la deuxième phrase 8D

"Ceux-ci précèdent les champs de bataille, ils annoncent les guerriers, glissent et virevoltent au dessus des villages, promesses sanglantes de morts futures." > Inutile de passer au présent ^^. Tu aurais pu éviter ce petit jonglage en préférant à un changeant de temps un "précédant les champs de bataille". Ce qui impliquerait de changer le "ceux-ci", mais à vrai dire je ne trouve pas cette formulation très jolie, je pense qu'il est contingent et que tu peux t'en débarrasser sans remords.

"Le labrador galopait à présent, ébouriffé par le vent ; il soulevait de longs rubans de sable scintillant, dressant une chorégraphie brûlante sur le bleu velours du ciel."
> MAIS CETTE IMAGE EST BELLE. Sauf que tu t'es emmêlé les pinceaux en te laissant porté par le côté lyrique : "dresser" une chorégraphie, ça ne passe pas dans ce contexte. Il faut en faire plus que tu n'en as écris pour se permettre ce genre d'image exotique, parce-que c'est totalement ancré dans le domaine de la poésie : dresser une chorégraphie, ça ne fait aucun sens si on reste sagement les pieds sur terre. Du coup, il faut préparer le truc un peu mieux pour le faire passer. Or, ce serait en contradiction avec ton texte, donc m'est avis que tu devrais un autre mot, ou changer de métaphore.
SINON. J'ai toujours du mal avec le bouleversement poétique de l'ordre des mots. Du coup, "velours bleu" passerait mieux que "bleu velours" à mes yeux.

"Lorsque tous les leurres furent entrés à leur tour et se perdirent entre les hauts murs du labyrinthe argenté, les observateurs baissèrent leurs jumelles, se congratulèrent mutuellement, puis étirèrent leur rang de fourmis afin de rentrer à leur base. "
> Malaise avec le temps. Je ne sais pas comment l'expliquer, alors je te "corrige" ça de la manière qui me semble juste "lorsque tous les leurres furent entrées à leur tours, une fois qu'ils furent perdus entre les hauts murs du labyrinthe argenté ect".


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MessageSujet: Re: Un simple chien dans le désert   Un simple chien dans le désert EmptyLun 18 Juil 2016 - 16:05

Cornedor a écrit:
Une nouvelle de Canarmen. Je me dois de la commenter dans les règles de l'art !


   

   
Bêtes de l'Apocalypse (série)




   
Un simple chien dans le désert
   

   

           

   
             Cette fois-ci, il y avait un chien.


             Le technicien plissa les yeux, une main en visière. Il se dressait au milieu des vents et des sables, emmitouflé de tissus lourds qui flottaient vers le ciel dans un ballet teinté de poussière. Entouré de ses acolytes, surveillant la progression des leurres. C'est un leurre vous dis-je.

             Ils avaient déjà eu un perroquet, une fois. Mais un chien, pour lui, c'était tout de même autre chose. Il avait l'habitude d'endormir les hommes et les femmes, quelques vieillards étaient également passés par ses mains expertes. Même les enfants, à vrai dire, ne touchaient plus son vieux cœur encroûté de sable et empli de modes opératoires expérimentaux. Quand au perroquet, ce stupide volatile avait manqué de lui arracher un doigt lors de son anesthésie. Et son œil rond et fixe n'avait soulevé nulle pitié au sein de l'équipe. Juste une envie violente d'en finir avec lui. Il y a vraiment une âme dans ton écriture que je ressens, et en plus tu as toujours quelque chose d'intelligent et de décalé à raconter, sous une forme non moins cérébrale et aussi amusante, j'aime.

             Mais le chien, le chien… ç'avait été autre chose. Le technicien n'avait pas de chien. Il en avait eu un, jadis Le bon vieux temps du jadis ... , étant enfant. Mais sa carrière gonflée de processus guerriers lui avaient ôté l'envie d'en adopter un nouveau.  Et le trimballer trimbaler dans les déserts d'Afrique, dans les glaces de l'Arctique, dans les toundras, les ruines des métropoles, les bases militaires, le long des processions de tanks et de mitrailleuses, au milieu des nuages de poussière, des soldats et des effluves de sang  ? Hors de question. Oh c'est donc un véritable monde apocalyptique ? Je pensais que Bête de l'apocalypse faisaient juste d'elles des êtres terribles, mais c'est en fait le contexte qui veut ça.

             Lorsque l'homme l'avait anesthésié, lorsqu'il avait glissé la longue aiguille sous sa peau lâche d'animal bien nourri, le labrador l'avait regardé, langue pendante dans un simulacre de sourire canin, plein de confiance et de tranquillité. Cette description est atroce, je vois bien le chien aux babines toutes baveuses avec son regard mignonnet ... T_T

             Le chef d'équipe avait ri, il s'était moqué de cette peluche hirsute, rondouillarde et pleine de bonhomie qui se confiait à eux. Celle-ci par contre me laisse froid, tu t'es peut-être laissée emportée en le comparant à une peluche.

             Pas le technicien.

             Le chien n'était pas bien malin, pour s'être approché aussi gentiment de ces hommes inconnus, habillés bizarrement, qui allaient l'enlever en pleine rue, au cœur de sa cité. Cette cité chromée qui s'élevait, étincelante telle un joyau lustré, au milieu du désert plein d'or et de poussière Yeah, ça claque, je sais pas pourquoi mais ça fait Mad Max. Ou pas me diront d'autres . Cela avait été si facile, pour de capturer le chien, non ? capturer le chien. Se poster, accroupi, à cinq pas de lui. Un reste de steak dans la main tendue. Caresser un peu sa lourde fourrure dorée, et hop, le piquer. Si facile que le chef avait parlé de réduire leurs actions aux seuls animaux de compagnie. Mais ils savaient tous que c'était impossible à faire valider en haut lieu. Le but de ces opérations, c'était de traumatiser les populations, de les rendre faibles et bêlantes. Or vingt leurres humains terrifiaient bien plus que vingt leurres canins. Ce chien est donc le cobaye d'expérimentations bizarres ... On avance !

             Pour le technicien, c'était l'inverse. Il n'avait que faire des gens qui défilaient sur le billot ; vieux, jeunes, hommes, femmes, il en avait déjà trop vu passer, il les confondait, à présent, tous se ressemblaient. Le maelström de visages humains avait depuis longtemps disparu de ses rêves L'allusion aux rêves est étrange, pourtant j'aimais bien l'image d'avant qui fait se fondre entre eux les visages humains comme une masse compacte et coulante. . Mais ce chien, ce satané chien, il sentait qu'il ne l'oublierait pas de sitôt. N'étaient-ce que ses yeux humides débordants d'amitié à offrir, ou encore son collier bleu et rose, chargé de grelots. Pas plutôt un point d'interrogation ici ? Quels enfants le lui avaient donné ?

             A présent, le quadrupède traçait son chemin dans les dunes, alourdi par son pelage empesé de chaleur et de soleil. La truffe pleine d'espoir, tendue vers les portes de la cité chromée, qui s'ouvraient à deux cents mètres devant lui. Devant eux. Il était entouré des autres leurres, des hommes et des femmes un peu vacillants, un peu sonnés après l'anesthésie, les épaules ruisselantes de sueur, les pieds traînants dans le sable. Et le crâne probablement plein de questions virevoltantes. Ils avaient été endormis par surprise, puis relâchés dans la nature. Dans le désert plutôt ; loin de l'air climatisé de leur cité, leur peau nue et fragile agressée par le sable, le soleil et le vent qui leur foutait des gifles. Ok x) Cette formule typiquement Cornouillesque tient peut-être trop de l'argot

             Mais désormais, leur ventre comportait une longue cicatrice, déjà refermée, déjà presque invisible.

             Ils retournaient dans leur paisible ville, porteurs de mort et de menaces. Indétectables.

             L'équipe de techniciens, petites silhouettes noires postées à flanc de dune, les suivait des yeux à travers l'éclat de verre des jumelles. Telle une horde de scarabées, tranquilles et patients. Inhumains. C bo ptn

             De fait, dans la profession, on les appelait Dans la profession ? Ou dans le domaine ? Je ne sais pas si ça se dit. Et je crois qu'il faudrait mettre un les avant vautours. vautours. Ceux-ci précèdent les champs de bataille, ils annoncent les guerriers, glissent et virevoltent au dessus des villages, promesses sanglantes de morts futures. Ces hommes étaient pareils aux charognards : ils étaient menaces, avertissements, payés pour soumettre les populations visées. Ils étaient les émissaires de la terreur. Les annonciateurs de la guerre qui se levait au loin, à l'horizon.

             Le labrador galopait à présent, ébouriffé par le vent ; il soulevait de longs rubans de sable scintillant, dressant une chorégraphie brûlante sur le bleu velours du ciel.  

             Il se glissa dans l'ouverture minuscule, pareille à une souricière creusée dans les murs titanesques ; il franchit les quatre chambranles, s'ébroua Tu l'aimes bien ce verbe, je le retrouve dans tous tes écrits x) dans les puissantes goulées de vent glacé, projetant du sable doré dans l'entrée. Puis il pénétra dans la cité climatisée et se mit à trotter, truffe au vent, le long de la grand-rue.

             Le technicien le perdit de vue au moment où des enfants s'approchaient de lui.

             Lorsque tous les leurres furent entrés à leur tour et se perdirent entre les hauts murs du labyrinthe argenté, les observateurs baissèrent leurs jumelles, se congratulèrent mutuellement, puis étirèrent leur rang de fourmis afin de rentrer à leur base.  

             Le technicien se retourna deux fois.

             Il ne pouvait oublier le regard du chien. Ce chien qui ne savait pas que loin sous toute sa bonne graisse de toutou poilu, au creux de ses côtes, battait un étrange mécanisme dont le lent tic-tac égrenait le compte des secondes.
Oooh. Donc j'ai pas tout compris je pense, mais les leurres ne seraient-ils pas des bombes sur pattes, qu'on a piquées puis renvoyées dans la nature ? Ces observateurs doivent être à l'origine de ces expériences et s'ils les envoient dans ces cités chromées, c'est sans doute une volonté guerrière, d'où le paragraphe sur la guerre. ça me fait penser à ces histoires de chiens auxquels on fixait des bombes et à qui on apprenait à se rendre sous les tanks ennemis pour qu'ils y explosent ! Tu as peut-être pensé à ça aussi. J'ai vraiment bien aimé ! C'est court, mais vraiment intense et bien écrit !





   


   Ceci est une phrase longue qui n'a d'autre but que d'élargir le fond blanc afin que vos mirettes ne se fatiguent pas jusqu'à l'usure, que dis-je, jusqu'à la dissolution ! (ça, vous devez le laisser, de toute manière on le verra pas, faites-moi confiance je vous dis !)
   
   
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MessageSujet: Re: Un simple chien dans le désert   Un simple chien dans le désert EmptyLun 1 Aoû 2016 - 20:31

Juste pour dire que j'aime bien le cœur "encrouté" de sable. Le petit coté dégueu est sympa :p
Par contre, les leurres avec des questions "virevoltantes" ? C'est un peu trop léger pour moi : ils ont peur (ou alors ils ont un problème !), les questions devraient plutôt peser sur eux, même si ce mot est bien trop cliché XD
En plus, quelques lignes après les vautours "glissent et virevoltent". Humf.
Sinon pauvre chiiieenn (et pauvres gens aussi, mais eux ils sont pas mignons alors on s'en fiche )

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MessageSujet: Re: Un simple chien dans le désert   Un simple chien dans le désert EmptyDim 12 Fév 2017 - 22:59

Merci à vous trois saperlipopette (huit mois après... AHDE AHDE ) Je vais modif quelques trucs que vous avez pointé, merci

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je suis un Cerf divin chimérique,
je suis une lapine en chocolat aux larmes caramel.
Et toi, qui es-tu ?

Fais un pas vers moi, j'en ferai un vers toi. Et peut-être un jour serons-nous face à face...

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