| | L'homme gadoue [-18] | |
| Auteur | Message |
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Drôld'oizo
Messages : 39 Date d'inscription : 10/12/2016 Localisation : Dans une réalité subjective Humeur : Bizarre
| Sujet: L'homme gadoue [-18] Mer 14 Déc 2016 - 0:05 | |
| Prologue Sa navette crachait encore quelques gerbes de flammes lorsqu'il se posa sur le site d'atterrissage, ultra-moderne et chic, dédié aux invités de l'entreprise Vouzencul . Il venait tout juste de débarquer sur le bourbier le plus malfamé de toute la planète, Junktown, la ville poubelle où tous les dingos inaptes débouchent, là où le vice est maître et là, aussi, où gît, tapi dans cette merde, la cible de Willy Smif . Willy avait été envoyé par le gouvernement pour s'occuper d'un « indésirable » , un ex-ingénieur qui, comme lui, travaillait sur une plate-forme marchande située loin, loin au-dessus de la gueule de tous ces dégénérés, bon à manger leurs excréments, comme il aimait se le dire. Cet ex-ingénieur s'était enfuit à Junktown, en emportant avec lui un joli paquet de choses qu'il n'était pas censé emporter . Pendant son voyage à travers l'espace, Willy s'était torturé les méninges afin de comprendre pourquoi ce voleur avait galopé jusqu'à se cloaque putride. Au début, il pensait qu'il devait avoir de la famille là-bas, mais il se ravisa vite, se rappelant que toute personne vivant à Junktown reste pourrir à Junktown. Il n'y avait pas de « laisser-passer » permettant à ces drôles d'oiseaux de sortir de leur cage, nul n'en avait le droit, excepté les membres d'une certaine entreprise qui possède l'une de ces succursales dans cette gadoue immense . Il ne se rappelait plus de son nom, et même maintenant, alors qu'il dégustait un café T-onique, l'air de penser à des amandes bleues, sur la terrasse du café du site d'atterrissage, où une pancarte publicitaire lui faisait face et sur laquelle on pouvait lire en gros « Avec le nouveau robot de chez Vouzencul, vous pourrez enfin dormir sur vos deux oreilles ! » . - Ancienne version avant correction de Hartsock :
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Prologue
Sa navette crachait encore quelques gerbes de flammes lorsqu'il se posa sur le site d'atterrissage, ultra-moderne et chic, dédié aux invité de l'entreprise Vouzencul . Il venait tout juste de débarqué sur le bourbier le plus malfamé de toute la planète, Junktown, la ville poubelle où tous les dinguos inaptes débouchent, là où le vice est maître et là, aussi, où gît, tapis dans cette merde, la cible de Willy Smif .
Willy avait été envoyé par le gouvernement pour s'occuper d'un « indésirable » , un ex-ingénieur qui, comme lui, travaillait sur une plate-forme marchande située loin, loin au-dessus de la gueule de tous ces dégénérés, bon à manger leurs excréments, comme il aimait se le dire. Cet ex-ingénieur s'était enfuit à Junktown, en emportant avec lui un jolie paquet de choses qu'il n'était pas censé emporter .
Pendant son voyage à travers l'espace, Willy c'était torturé les méninges afin de comprendre pourquoi ce voleur avait galopé jusqu'à se cloaque putride. Au début, il pensait qu'il devait avoir de la famille là-bas, mais il se ravisa vite, se rappelant que toute personne vivant à Junktown, reste pourrir à Junktown. Il n'y avait pas de « laisser-passer » permettant à ces drôles d'oiseaux de sortir de leur cage, nul n'en avait le droit, excepté les membres d'une certaine entreprise qui possède l'une de ces succursales dans cette gadoue immense . Il ne se rappelait plus de son nom, et même maintenant, alors qu'il dégustait un café T-onique, l'air de penser à des amandes bleues, sur la terrasse du café du site d'atterrissage, où une pancarte publicitaire lui faisait face et sur laquelle on pouvait lire en gros « Avec le nouveau robot de chez Vouzencul, vous pourrez enfin dormir sur vos deux oreilles ! » .
Dernière édition par Drôld'oizo le Mer 14 Déc 2016 - 0:13, édité 1 fois | |
| | | Drôld'oizo
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| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Mer 14 Déc 2016 - 0:09 | |
| Chapitre 1 Sortant du café, l'œil de Willy capta, grâce aux lueurs du soleil, les traits d'une silhouette qui se dessinèrent derrière lui « le pauvre bougre n'aura même pas le temps de dégainer son surin que je lui aurai déjà flanqué mon flingue droit sur son paquet », se disait-il intérieurement. Mais à peine se retourna-t-il, que la silhouette qu'il avait aperçu l'entraîna au sol . Willy roula sur lui-même pour se libérer de l'étreinte de son agresseur, puis se releva, mis la main sur son flanc et dit, comme étranglé par la surprise, « Et merde, il est plus là... ». Le voleur détala à toute vitesse dans la rue, et laissa sur place le pauvre bougre, qui se retrouve maintenant sans protection dans une ville sans justice . « Putain d'bordel de merde, j'vais t'égorger vif et balancer du foutu sel sur ton corps déchiré, pauvre raclure de merde ! » lança Willy en courant derrière son pickpocket, à travers la rue qui lui semblait être bien entretenue, malgré la réputation de la ville . Voyant son chapardeur de revolver tourner dans une ruelle, il le suivit ,le perdit de vue et s'écrasa une nouvelle fois à terre, cette fois à cause d'une poubelle qui traînait au beau milieu du chemin .« Comme par hasard », rumina t-il en se relevant douloureusement . Le contenu déversé de la poubelle, remarqua-t-il soudainement, était constitué de déchets « vivants », ou du moins, il devinait des mouvements se former dans l'amas d'immondices, éparpillées au sol . Un être prit alors forme à partir des détritus, dans une débauche malsaine de frissons glauques, et s'adressa par télépathie à Willy aussitôt qu'il eut achevé sa métamorphose : « Willy Smif, ici l'agent Dirt, je suis votre correspondant pour cette mission, et je dois vous dire que vous ne pouvez aller au-delà de la frontière entre le centre ville et le reste de cette porcherie » entendit-il résonner d'une voix blanche dans sa tête. -Qu'est-ce que c'est que ces conneries, j'vais où j'veux et puis j'ai pas le temps de bavarder, on vient d'me tirer mon flingue putain ! gronda Willy, se réveillant de la torpeur dans laquelle l'avait plongé ce spectacle putride . « Ceci n'était qu'un avertissement, j'aurais aussi pu dire que vous ne voulez pas passer cette frontière » Willy poussa la forme hideuse contre le mur, pour continuer sa course, et cracha à son adresse, sans se retourner « Eh bah on verra bien jusqu'où je voudrai poursuivre cet enfant d'putain ! » . - Ancienne version avant correction de Hartsock:
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ck"]Chapitre 1
Sortant du café, l'oeil de Willy capta, grâce aux lueurs du soleil, les traits d'une silhouette qui se dessinèrent derrière lui « le pauvre bougre n'aura même pas le temps de dégainer son surin que je lui aurait déjà flanquer mon flingue droit sur son paquet », se disait-il intérieurement. Mais à peine se retourna-t-il, que la silhouette qu'il avait aperçus l'entrainat au sol . Willy roula sur lui-même pour se libérer de l'étreinte de son agresseur, puis se releva, mis la main sur son flanc et dit, comme étranglé par la surprise, « Et merde, il est plus là... ». Le voleur détala à toute vitesse dans la rue, et laissa sur place le pauvre bougre, qui se retrouve maintenant sans protection dans une ville sans justice .
« Putain d'bordel de merde, j'vais t'égorger vif et balancer du foutue sel sur ton corps déchirés, pauvre raclure de merde !! » lança Willy en courant derrière son pickpocket, à travers la rue qui lui semblait être bien entretenu, malgré la réputation de la ville . Voyant son chapardeur de revolver tourner dans une ruelle, il le suivit ,le perdit de vue et s'écrasa une nouvelle fois à terre, cette fois à cause d'une poubelle qui traînait au beau milieu du chemin .« Comme par hasard », rumina t-il en se relevant douloureusement .
Le contenu déversé de la poubelle, remarqua-t-il soudainement, était constitué de déchets « vivants », ou du moins, il devinait des mouvements se former dans l'amas d'immondices, éparpillés au sol . Un être prit alors forme à partir des détritus, dans une débauche malsaine de frissons glauques, et s'adressa par télépathie à Willy aussitôt qu'il eut achevé sa métamorphose : « Willy Smif, ici l'agent Dirt, je suis votre correspondant pour cette mission, et je dois vous dire que vous ne pouvez aller au-delà de la frontière entre le centre ville et le reste de cette porcherie » entendit-il résonner d'une voix blanche dans sa tête. -Qu'est-ce que c'est que ces conneries, j'vais où j'veux et puis j'ai pas le temps de bavarder, on vient d'me tirer mon flingue putain ! gronda Willy, se réveillant de la torpeur dans laquelle l'avait plongé ce spectacle putride . « Ceci n'était qu'un avertissement, j'aurai aussi pu dire que vous ne voulez pas passer cette frontière » Willy poussa la forme hideuse contre le mur, pour continuer sa course, et cracha à son adresse, sans se retourner « Et bah on verra bien jusqu'où je voudrais poursuivre cet enfant d'putain ! » .
Dernière édition par Drôld'oizo le Mar 17 Jan 2017 - 19:09, édité 1 fois | |
| | | Tiunterof Gardien grincheux de la CB
Messages : 1849 Date d'inscription : 24/10/2012 Localisation : Sur la CB, comme toujours. Humeur : sss
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Mer 14 Déc 2016 - 12:43 | |
| Petit commentaire : (Note que je relève surtout les éléments qui me déplaisent, donc c'est normal s'il y a beaucoup de rouges, ça veut pas dire que j'aime pas. - @Drôld'oizo a écrit:
- Chapitre 1
Sortant du café, un individu, à l'air plutôt suspect, s'approcha dans le coin de l'oeil de Willy (C'est pas très la jolitude comme expression) « le pauvre bougre n'aura même pas le temps de dégainer son surin que je lui aurait déjà flanquer mon flingue droit sur son paquet », se disait-il intérieurement. Mais à peine se retourna-t-il, que la silhouette qu'il avait aperçus le fit échouer au sol (Ça se di ça ? ) . Willy roula sur lui-même pour se libérer de l'étreinte de son agresseur, puis se releva, mis la main sur son flanc, et constata qu'il n'était plus là (C'est un peu étrange, on dirait que tu parle de son flanc. X) ). Le voleur détala à toute vitesse dans la rue, et laissa sur place le pauvre bougre, qui se retrouve maintenant sans protection dans une ville sans justice .
« Putain d'bordel de merde, j'vais t'égorger vif et balancer du foutue sel sur ton corps déchiré, pauvre raclure de merde !! » lança Willy en courant derrière son pickpocket, à travers la rue qui lui semblait être bien entretenu, malgré la réputation de la ville . Voyant son chapardeur de revolver tourner dans une ruelle, il le suivit ,le perdit de vue et s'écrasa une nouvelle fois à terre, cette fois à cause d'une poubelle qui traînait au beau milieu du chemin .« Comme par hasard », rumina t-il en se relevant douloureusement .
Le contenu déversé de la poubelle, remarquait-il soudain, était constitué de déchets « vivants », ou du moins, il devinait des mouvements se former dans l'amas d'immondices, éparpillés au sol . Un être prit alors forme à partir des détritus, dans une débauche malsaine de frissons glauques (Joli), et s'adressa par télépathie à Willy aussitôt qu'il eut achevé sa métamorphose : « Willy Smif, ici l'agent Dirt, je suis votre correspondant pour cette mission, et je dois vous dire que vous ne pouvez aller au-delà de la frontière entre le centre ville et le reste de cette porcherie » entendit, résonner d'une voix blanche dans sa tête, Willy . -Qu'est-ce que c'est que ces conneries, j'vais où j'veux et puis j'ai pas le temps de bavarder, on vient d'me tirer mon flingue putain ! gronda Willy, se réveillant de la torpeur dans laquelle l'avait plongé ce spectacle putride . « Ceci n'était qu'un avertissement, j'aurai pu aussi dire que vous ne voulez pas passer cette frontière » Willy poussa la forme hideuse contre le mur pour continuer sa course, et cracha à son adresse, sans se retourner « Et bah on verra bien jusqu'où je voudrais poursuivre cet enfant d'putain ! » . Pour l'instant c'est trop peu pour que je me fasse un avis, mais ça démarre plutôt bien, y'a juste deux trois expressions qui sont un peu étrange. J'attends la suite pour me faire une idée plus précise ! | |
| | | Drôld'oizo
Messages : 39 Date d'inscription : 10/12/2016 Localisation : Dans une réalité subjective Humeur : Bizarre
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Mer 14 Déc 2016 - 16:25 | |
| Merci pour cette petite correction, ça m'aide à m'améliorer, et t'inquiète pas je trouve que t'as pas relevé énormément de points pas très jolies encore Alors pour ma défense je dirais que le "il n'était plus là" était voulu, certes j'aurais pu mieux le tourner du style "il mis la main sur son flanc et dit, comme s'il se faisait étrangler par la surprise qui le saisi alors, "merde, il est plus là..." " En faite si j'ai pas nommé directement l'arme c'était pour rester dans le vif de l'action, du moins celui ressenti par le protagoniste Pour le reste j'ai pas grand chose à dire, juste que c'est mal dit et que ça mérite d'être mieux formulé du style "l'oeil de Willy capta, à la lumière du soleil, les traits d'une silhouette qui se dessinèrent derrière lui" et pour l'autre on pourrait dire "la silhouette qu'il avait aperçus l'entraîna au sol" Pour la suite ça va arriver assez vite, je pense que je vais écrire au moins trois autres chapitres d'ici la fin de la semaine, donc normalement y aura pas trop à attendre même pour voir la fin de cette nouvelle | |
| | | Drôld'oizo
Messages : 39 Date d'inscription : 10/12/2016 Localisation : Dans une réalité subjective Humeur : Bizarre
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Ven 16 Déc 2016 - 1:07 | |
| Chapitre 2 Arrivé à un croisement de rues, Willy ne savait plus où donner de la tête, il était à la fois rongé par la haine qu'il avait envers son voleur, et aussi empli de désespoir face à ce qui l'attendait, ici, dans cette ville impie, sans son fidèle allié, celui avec qui il avait partagé tous les grands, et même les petits moments de sa vie médiocre. Désorienté comme il était il ne pouvait plus faire grand chose, mis à part demander son chemin aux autochtones, mais, pensa t-il, « Ces bêtes venues des enfers pourraient tout aussi bien me dépouiller, me violer, me tuer, et faire dieu sait quoi d'autre encore avec mon cadavre sanglant et ratatiné, plutôt que de me renseigner », alors, pétrie d'amertume, il préféra s'asseoir sur les dalles lumineuses qui parsèment le chemin, et attendre l'opportunité « d'arracher » un renseignement. Quelques anges passèrent, aussi rapidement que deux escargots qui se battent, et puis une ombre apparue sur le mur, face à Willy, éclairé par les spots de lumières incrustés dans les murs. C'était bien le premier passant qu'il avait rencontré depuis qu'il était dans cette espèce de quartier de luxe, ces deux faits le surprirent en même temps qu'il les constatait, mais ne voulant laisser passer une telle occasion, il se tut intérieurement et se concentra sur sa cible, puis il se rua vers elle comme un animal affamé, et chuta une nouvelle fois à terre. -Ok fiston, t'as deux secondes pour m'expliquer pourquoi tu viens de te jeter sur moi comme un singe ! Lui dit le passant-pingouin, qui l'avait mis au sol et l'y retenait avec une prise d'aïkido peu confortable pour son bras -Holà ! Mollo là, tu vas me péter le bras ! Balbutia t-il tandis que l'oiseau-tortionnaire tordait un peu plus son bras. J'vais tout te dire, mais s'il te plaît lâche moi ! Lui implora t-il . Crac ! -Eh bah c'est pas super souple tout ça . Mais dis moi, maintenant que tu es incapable d'utiliser ce bras là, tu penses que je devrais te casser l'autre ou juste me contenter de t'écraser le visage ? Questionna le volatile, tandis que Willy hurlait comme un porc qu'on éventre. -Par pitié arrête ! Je n'en peux plus, tu vas me tuer ! S'il te plaît, je peux faire de toi un homme astronomiquement riche ! Cria Willy, paniqué par ce qu'il pressentait si sa ruse échouait . -Hahaha ! Toujours les mêmes ces p'tits nouveaux, un coup ils vous sautent dessus pour vous faire la peau, et pouf, une fois le bras cassé et qu'ils se retrouvent face aux portes de la mort, là ils se mettent à chialer en vous promettant monts et merveilles... Pourquoi je prendrais la peine de pas poser mon pied sur ta sale tronche, macaque ? Demanda le pingouin, sarcastique, en plantant sa botte sur la tête du pauvre bougre. Puis Asher se mit à penser, ignorant un temps les supplications de Willy, il se disait que cette larve pourrait éventuellement lui être utile, s'il tenait assez à la vie pour lui la supplier en échange. Un simple « s'il te plaît » ne lui suffisant pas, Ash voulait qu'il l'implore comme s'il était face à un dieu de la colère près à ravager un monde entier pour se rassasier. Et puis il trouvait toujours amusant de voir les « nouveaux » progresser dans la toile visqueuse et hideuse qui les enserrait, les liant à une destinée macabre entourés de toutes parts par la démence . Et le déclic eut lieu . -Je t'en supplie, ne m'écrase pas la tête c'est la seule que j'ai ! Je ferai tout ce que tu veux en échange, mais s'il te plaît pas ma tête ! Implora t-il furieusement, comme si son instinct de survie lui dictait d'agir ainsi, par défense. -Eh bah en v'là une de bonne nouvelle ! S'extasia Asher tout fier de son nouveau protégé, qui avait fait le bon choix, se disait-il alors. Allez debout ! À partir de maintenant tu as une dette envers moi . Dit-il a Willy en même temps qu'il le relevait. -De quoi ?! Une dette ?! C'est quoi ces couleuvres, je te dois rien, j'ai juste échangé ma vie, que tu retenais, contre un service, il est pas du tout question de reconnaissance là dedans ! Contesta Will, une fois bien debout. Asher saisit le bras cassé de Willy et le retourna, de façon à ce que celui-ci s'affale une nouvelle fois sur les dalles rétroéclairées qui composent le sol. -Dis-donc blanc bec, je t'ai pas demandé ton avis, ici c'est comme ça que ça marche, si quelqu'un atteint à ta vie mais ne te tue pas, parce qu'il a pas envie de te buter par exemple, eh bah tu lui dois ta vie, c'est à dire, un service qui peut te coûter la vie. Par exemple, depuis peu, y'a une bande de boites de conserves qui m'emmerde légèrement, ces salauds ne veulent pas me rendre, avec le taux d'intérêt qui s'y raccorde, l'argent que je leur ai prêté. J'aimerais... Non, je t'ordonne de régler ce détail pour moi, et puis peut être que je pourrai te rendre un autre service en plus après, sait-on jamais. Imposa le pingouin, en lui donnant des gifles avec son aile. -D'accord, d'accord, j'ai une dette envers toi, mais je t'en prie arrête de me frapper ! Brailla t-il, la joue bleue de douleur . - Ancienne version avant correction de Hartsock:
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Chapitre 2
Arrivé à un croisement de rues, Willy ne savait plus où donner de la tête, il était à la fois rongé par la haine qu'il avait envers son voleur, et aussi empli de désespoir face à ce qui l'attendait, ici, dans cette ville impie, sans son fidèle allié, celui avec qui il avait partagé tous les grands, et même les petits moments de sa vie médiocre. Désorienté comme il était il ne pouvait plus faire grand chose, mis à part demander son chemin aux autochtones, mais, pensa t-il, « Ces bêtes venues des enfers pourraient tout aussi bien me dépouiller, me violer, me tuer, et faire dieu sait quoi d'autre encore avec mon cadavre sanglant et ratatiné, plutôt que de me renseigner », alors, pétrie d'amertume, il préféra s'asseoir sur les dalles lumineuses qui parsèment le chemin, et attendre l'opportunité « d'arracher » un renseignement.
Quelques anges passèrent, aussi rapidement que deux escargots qui se battent, et puis une ombre apparue sur le mur, face à Willy, éclairé par les spots de lumières incrustés dans les murs. C'était bien le premier passant qu'il avait rencontré depuis qu'il était dans cette espèce de quartier de luxe, ces deux faits le surprirent en même temps qu'il les constatait, mais ne voulant laisser passer une telle occasion, il se tut intérieurement et se concentra sur sa cible, puis il se rua vers elle comme un animal affamé, et chuta une nouvelle fois à terre.
-Ok fiston, t'as 2 secondes pour m'expliquer pourquoi tu viens de te jeter sur moi comme un singe ! Lui dit le passant-pingouin, qui l'avait mis au sol et l'y retenait avec une prise d'aïkido peu confortable pour son bras
-Holà ! Mollo là, tu vas me péter le bras ! Balbutia t-il tant dis que l'oiseau-tortionnaire tordait un peu plus son bras. J'vais tout te dire, mais s'il te plaît lâche moi ! Lui implora t-il .
Crac !
-Eh bah c'est pas super souple tout ça . Mais dis moi, maintenant que tu es incapable d'utiliser ce bras là, tu penses que je devrais te casser l'autre ou juste me contenter de t'écraser le visage ? Questionna le volatile, tant dis que Willy hurlait comme un porc qu'on éventre.
-Par pitié arrête ! Je n'en peux plus, tu vas me tuer ! S'il te plaît, je peux faire de toi un homme astronomiquement riche ! Cria Willy, paniqué par ce qu'il pressentait si sa ruse échouait .
-Hahaha ! Toujours les mêmes ces p'tits nouveaux, un coup ils vous sautent dessus pour vous faire la peau, et pouf, une fois le bras cassé et qu'ils se retrouvent face aux portes de la mort, là ils se mettent à chialer en vous promettant monts et merveilles... Pourquoi je prendrais la peine de pas poser mon pied sur ta sale tronche, macaque ? Demanda le pingouin, sarcastique, en plantant sa botte sur la tête du pauvre bougre.
Puis Asher se mit à penser, ignorant un temps les supplications de Willy, il se disait que cette larve pourrait éventuellement lui être utile, s'il tenait assez à la vie pour lui la supplier en échange. Un simple « s'il te plaît » ne lui suffisant pas, Ash voulait qu'il l'implore comme s'il était face à un dieu de la colère près à ravagé un monde entier pour se rassasier. Et puis il trouvait toujours amusant de voir les « nouveaux » progresser dans la toile visqueuse et hideuse qui les enserrait, les liants à une destinée macabre entouré de toutes parts par la démence . Et le déclic eut lieu .
-Je t'en supplie, ne m'écrase pas la tête c'est la seule que j'ai ! Je ferais tout ce que tu veux en échange, mais s'il te plaît pas ma tête ! Implora t-il furieusement, comme si son instinct de survie lui dictait d'agir ainsi, par défense.
-Eh bah en v'là une de bonne nouvelle ! S'extasia Asher tout fière de son nouveau protégé, qui avait fait le bon choix, se disait-il alors. Allez debout ! À partir de maintenant tu as une dette envers moi . Dit-il a Willy en même temps qu'il le relevait.
-De quoi ?! Une dette ?! C'est quoi ces couleuvres, je te dois rien, j'ai juste échanger ma vie, que tu retenais, contre un service, il est pas du tout question de reconnaissance là dedans ! Contesta Will, une fois bien debout.
Asher saisit le bras cassé de Willy et le retourna, de façon à ce que celui-ci s'affale une nouvelle fois sur les dalles rétro-éclairés qui composent le sol.
-Dis-donc blanc bec, je t'ai pas demandé ton avis, ici c'est comme ça que ça marche, si quelqu'un atteint à ta vie mais ne te tue pas, parce qu'il a pas envie de te buter par exemple, et bah tu lui dois ta vie, c'est à dire, un service qui peut te coûter la vie. Par exemple, depuis peu, y'a une bande de boites de conserves qui m'emmerde légèrement, ces salauds ne veulent pas me rendre, avec le taux d'intérêt qui si raccorde, l'argent que je leur ai prêté. J'aimerais... Non, je t'ordonnes de régler ce détail pour moi, et puis peut être que je pourrais te rendre un autre service en plus après, sait-on jamais. Imposa le pingouin, en lui donnant des gifles avec son aile.
-D'accord, d'accord, j'ai une dette envers toi, mais je t'en prie arrête de me frappé ! Brailla t-il, la joue bleu de douleur .
Dernière édition par Drôld'oizo le Mar 17 Jan 2017 - 19:38, édité 1 fois | |
| | | Drôld'oizo
Messages : 39 Date d'inscription : 10/12/2016 Localisation : Dans une réalité subjective Humeur : Bizarre
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Ven 23 Déc 2016 - 13:32 | |
| Chapitre 3 Traversant les rues luxueuses et désertes du centre-ville, Willy et Asher arrivèrent à la frontière. Une grille immense qui devait faire dans les trente mètres de hauteur sur dix de largeur, avisa Willy, leur faisait obstacle, tandis que deux murs d'eau entouraient le grillage titanesque. -C'est quoi ce délire ? Ils pensent tout d'même pas qu'on va être découragés par un peu d'flotte ? Dit Willy amusé en montrant les barrières aqueuses, qui se dressaient stoïquement face à son doigt boudiné. -Que tu crois, primate inférieur. Ces murs ne sont pas là pour faire joli, et d'ailleurs si tu passais moins de temps à te tripoter pendant que tu conduisais, tu aurais certainement déjà remarqué que ce ne sont pas des murs, mais un mur qui nous emprisonne tous du monde extérieur, comme une sorte d'aquarium où nageraient confusément les espèces les plus exotiques de ce monde. Et ne t'imagine même pas le franchir, tu te ferais aplatir comme une mouche par la pression de l'eau. Rétorqua Asher en passant son aile sur son bouc, l'air de réfléchir à dix milles choses à la fois. -Du coup on est enfermés dans cette foutue ville fantôme, si je comprends bien. Parce qu'à moins d'être une putain d'araignée, on pourra jamais escalader cette grille, et vu ce que tu viens de me dire sur ces... ce mur, j'pense qu'en plus d'être super haut, ils y ont foutu de l'électricité à t'en faire sauter la caboche. Répondit Willy, rendu maussade par cette nouvelle. -Bien sûr que non, abruti dégénéré ! Certes, les paranos du Centre ont électrifié « Le Grand Portail », mais ils n'est pas infranchissable pour toute personne qui se respecte dans cette fosse à merde ! Gronda Asher, agacé par ces réflexions stériles, à son sens. -Quoi ?! C'est pas un putain de désert c'te ville ?! Y' a des gens qui se cachent ici ?! Des gens vivants à l'apparence humaine, voir carrément des humains comme moi ?! S'égosilla t-il, secoué par cette découverte encore plus surprenante. -Mais tu vas la fermer ta boîte à conneries ?! Oh et puis merde j'en ai marre ! Tiens regarde, ça c'est la clé qui va nous permettre de passer de l'autre connard de côté ! Et oui, y' a d'autres chimpanzés dans ton genre qui s'planquent ! Déblatéra t-il en pointant le passe-magnétique sur Willy, qui se sentit agressé. Ils sont là, tous autour de nous, à nous épier comme des voyeurs pervers, guettant chacun de nos mouvements, prévoyant chacun de nos actes, et se lovant dans leur abri de luxe comme des escargots dans leur carapace !... Mais qui pourrait leur en vouloir, après tout, chacun ici rêve de sécurité et de confort. Psalmodia t-il après une courte pause, comme si cette pensée le touchait intérieurement. Mais trêve de bavardages, t'as du boulot qui t'attend. Reprit-il en insérant sa carte dans la borne à côté de la grille, cette dernière défila sur la gauche dans un concert de crissements métalliques, laissant entrevoir derrière elle un paysage bien plus froid et austère que le lieu où ils se trouvaient dés à présent. Willy ne dit rien en suivant le pingouin barbu, qui franchissait la grille, mais il trouvait insolite le fait que ce dernier ait la clé pour ouvrir ce passage. Il voulait en savoir davantage sur son « compagnon » qui l'intriguait de plus en plus. D'une part parce que c'était un pingouin parlant qui portait un chapeau de joueur de poker des années 50, une paire de lunettes noires, qu'il lui poussait un bouc bouclé en dessous le bec, et, fait qui lui paraissait des plus extravaguant, il avait des cheveux bouclés, comme ceux d'un rabbin, ce disait-il. D'autre part, ce drôle d'oiseau savait beaucoup de choses, peut être plus que la plupart des habitants de Junktown, mais à ce propos là il ne pouvait que spéculer. Passé la frontière entre le centre-ville et le reste de Junktown, Willy remarqua une nette différence, ils ne marchaient plus sur des dalles lisses et propres, mais ils piétinaient dans une boue presque mouvante, entourée de machines éventrées, de bâtiments en ruine ainsi que tout un tas d'autres débris rouillés, et à sa grande surprise, ici, il pleuvait à en mourir. La pluie rongeait le sol et s'y creusait une tanière où elle se reposait. -La vache, c'est quoi ce bled pourri ? Il flotte comme vache qui pisse et y' a d'la ferraille à t'en faire vomir un robot. Constata Willy en dépeignant avec des gestes grossiers, le charnier mécanique dans lequel ils pataugeaient. -Ici, c'est l'Usine. C'est là que vivent tous les robots criminels, fous et obsolètes du monde, et c'est ici que se réunissent tous les parias métalliques pour comploter, afin de renverser la société humaine qui les asservit. Mais malgré tout ces robots révolutionnaires, ils y en a qui sont des putains d'raclures de merde, des foutus barjos, prêt à désosser le premier être de chair qu'ils croisent, pour vendre ses organes et se payer des drogues virtuelles. Le progrès technologique est un vrai désastre, n'est-ce pas ? Répondit Asher, grattant une nouvelle fois son bouc. -Des robots criminels, fous ?? Qu'est ce que ça veut dire ? Je croyais que les trois lois de la robotique interdisaient tout comportement hostile envers l'homme, et comment un robot peut-il devenir fou ? Questionna Willy, interloqué et perplexe. -C'est simple, suffit de leur donner une Intelligence Artificielle capable de transgresser ces stupides lois. -Mais pourquoi faire ?! C'est complètement con de faire un truc pareil ! Tonna Willy, empourpré. -Tu poses trop de questions trop fortes , le singe. Maintenant ferme-la, tu ne saurais que foutre la merde avec ta boîte à conneries si jamais on rencontre une boîte de ferraille. D'ailleurs je te conseille de te faire passer pour mon esclave, sinon tu risques de te faire éplucher comme une patate. Chuchota Asher, voyant la silhouette d'un robot au-loin, adossé à une vieille aile rouillée d'avion plantée dans la boue. -Quoi ?! Me faire passer pour ton esclave ? Hahaha ne me fais pas rire si tu ne veux pas qu'on nous repère. J'arriverais à mater n'importe quel robot dans cette décharge rouillée. Répondit Willy, gonflé par une assurance surhumaine. -Cesse de tergiverser, il arrive. Dit Asher en pointant la silhouette qui se dirigeait vers eux, tout en claquant l'arrière du crâne de Willy avec sa deuxième aile . -Holà voyageurs de chair, que nous vaut une telle visite messires ? Demanda le robot bipède. -On est que de passage tas d'boulons, alors écrase et laisse nous passer pépère. Ordonna Willy, encore plus confiant qu'il l'était, maintenant qu'il faisait face à ces « désosseurs criminels et malades mentaux », qui lui paraissaient faibles et lents. -Ne prêtez pas attention à cette énergumène, c'est un esclave mal dressé que je viens d'acquérir pour une bouchée de pain, à mon avis son comportement exécrable en est la cause. Railla Asher. -Que quoi ?! Balbutia Willy. -Ah oui je connais ça, les humains peuvent vraiment être teigneux s'ils ne sont pas bien élevés. Si vous voulez un conseil pour l'éduquer, frappez le avec une matraque électrique sous le talon, après ça il ne voudra plus vous importuner. Ricana le robot, dont la mâchoire coulissait mécaniquement et bruyamment. Enfin bref, vous seriez pas intéressé par quelques organes frais des fois ? Demanda dit-il en ouvrant son imperméable, découvrant de multiples poches dégoulinantes de sang et remplies de divers organes humains. J'ai quelques cerveaux si vous cherchez à faire le plein d'endorphine et d'adrénaline... -Non merci, en fait je recherche un petit gang de sous-merdes qui me doit de la tune . Le coupa Asher. Les Métox je crois, savez-vous où je puis les trouver mon brave ? -Une info ça se monnaye, et dans votre cas, j'ai pas l'impression que vous la méritez. Alors peut-être que si vous m'achetiez un foie, un estomac, un cerveau, ou même juste un p'tit rein, je serais plus d'avis à vous répondre. Rusa le marchand d'organes. -Et puis quoi encore ?! Vous vous prenez pour le roi ou... -Vous avez raison, je devrais essayer cette technique avec la matraque. Coupa le pingouin. Bon bah va pour un cerveau alors, c'est combien ? -Seulement trente crédits mon cher monsieur. Sourit le robot en faisant crisser sa mâchoire de fer. -Très bien j'le prend. Maintenant dis nous où se planquent ces enflures. Demanda Asher en prenant le cerveau sanglant que lui tendait le vendeur. -Eh bien les Métox se planquent dans le bunker 3, celui à côté de l'épave rouillée sur laquelle on peut lire « Métox », vous devriez pas avoir de mal à les trouver. Par contre, je serais vous je m'équiperais en conséquence, une meute de désosseurs est toujours très dangereuse. Lui répondit t-il en montrant le paquebot échoué au loin. -Merci et ne vous en faites pas, ces rigolos ne peuvent rien contre nous. Assura Ash en montrant au trafiquant son arme. -Bon bah il serait peut être temps de se bouger le cul alors. Grogna Willy qui en avait assez de cette discussion. -Oui, il a raison, vous devriez partir avant qu'une bande de désosseurs vous trouve. Ces salauds tuent tous mes clients, j'ai pas envie de perdre ma dernière source de revenus, alors tirez vous en vitesse avant qu'ils vous tombent sur le coin du bec. Leur conseilla le robot en regardant farouchement autour de lui, comme une bête paranoïaque à l'affût . -Très bien et merci encore pour ces informations capitales. Lui répondit Ash en prenant congé et en entraînant Willy avec lui. Willy et Asher continuèrent leur chemin en direction de l'épave. Sur la route, ou plutôt, sur la boue, Willy vit la même poubelle qu'il avait croisé dans le centre-ville, celle-ci, poussée par la pluie et le vent qui faisaient rage, tomba et roula en direction de ce dernier. Un flot d'ordures se déversa sur la boue, les détritus, ainsi tombés, se mirent à bouger en direction de Willy, s'agglutinant les uns aux autres pour prendre forme dans un spectacle insalubre et malfaisant qui le fit frissonner de dégoût. - Ancienne version avant correction de Hartsock:
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Chapitre 3
Traversant les rues luxueuses et désertes du centre-ville, Willy et Asher arrivèrent à la frontière. Une grille immense qui devait faire dans les 30m de hauteur sur 10m de largeur, avisa Willy, leur faisait obstacle, tant dis que deux murs d'eau entouraient le grillage titanesque.
-C'est quoi ce délire ? Ils pensent tout d'même pas qu'on va être décourager par un peu d'flotte ? Dit Willy amusé en montrant les barrières aqueuses, qui se dressaient stoïquement face à son doigt boudiné.
-Que tu crois, primate inférieur. Ces murs ne sont pas là pour faire jolies, et d'ailleurs si tu passais moins de temps à te tripoter pendant que tu conduisais, tu aurais certainement déjà remarqué que ce ne sont pas des murs, mais un mur qui nous emprisonne tous du monde extérieur, comme une sorte d'aquarium où nageraient confusément les espèces les plus exotiques de ce monde. Et ne t'imagines même pas le franchir, tu te ferais aplatir comme une mouche par la pression de l'eau. Rétorqua Asher en passant son aile sur son bouc, l'air de réfléchir à dix milles choses à la fois.
-Du coup on est enfermé dans cette foutue ville fantôme, si je comprends bien. Parce qu'à moins d'être une putain d'araignée, on pourra jamais escalader cette grille, et vue ce que tu viens de me dire sur ces... ce mur, j'pense qu'en plus d'être super haut, ils y ont foutu de l'électricité à t'en faire sauter la caboche. Répondit Willy, rendu maussade par cette nouvelle.
-Bien sûr que non, abruti dégénéré ! Certes, les paranos du Centre ont électrifié « Le Grand Portail », mais ils n'est pas infranchissable pour toutes personnes qui se respectent dans cette fosse à merde ! Gronda Asher, agacé par ces réflexions stériles, à son sens.
-Quoi ?!! C'est pas un putain d'désert c'te ville ?! Y a des gens qui se cachent ici ?! Des gens vivants à l'apparence humaine, voir carrément des humains comme moi ?! S'égosilla t-il, secouer par cette découverte encore plus surprenante.
-Mais tu vas la fermer ta boîte à conneries ?! Oh et puis merde j'en ai marre ! Tiens regarde, ça c'est la clé qui va nous permettre de passer de l'autre connard de côté ! Et oui, y a d'autres chimpanzés d'en ton genre qui s'planquent ! Déblatéra t-il en pointant le passe-magnétique sur Willy, qui se sentit agresser. Ils sont là, tout autour de nous, à nous épier comme des voyeurs pervers, guettant chacuns de nos mouvements, prévoyant chacuns de nos actes, et se lovant dans leur abri de luxe comme des escargots dans leur carapace !... Mais qui pourraient leur en vouloir, après tout, chacun ici rêve de sécurité et de confort. Psalmodia t-il après une courte pause, comme si cette pensée le touchait intérieurement. Mais trêve de bavardages, t'as du boulot qui t'attends. Reprit-il en insérant sa carte dans la borne à côté de la grille, cette dernière défila sur la gauche dans un concert de crissements métalliques, laissant entrevoir derrière elle un paysage bien plus froid et austère que le lieu où ils se trouvaient dés à présent.
Willy ne dit rien en suivant le pingouin barbu, qui franchissait la grille, mais il trouvait insolite le fait que ce dernier ait la clé pour ouvrir ce passage. Il voulait en savoir d'avantage sur son « compagnon » qui l'intriguait de plus en plus. D'une part parce que c'était un pingouin parlant qui portait un chapeau de joueur de poker des années 50, une paire de lunettes noires, qu'il lui poussait un bouc bouclé en dessous le bec, et, fait qui lui paraissait des plus extravaguant, il avait des cheveux bouclés, comme ceux d'un rabbin, ce disait-il. D'autre part, ce drôle d'oiseau savait beaucoup de choses, peut être plus que la plupart des habitants de Junktown, mais à ce propos là il ne pouvait que spéculer.
Passé la frontière entre le centre-ville et le reste de Junktown, Willy remarqua une net différence, ils ne marchaient plus sur des dalles lisses et propres, mais ils piétinaient dans une boue presque mouvante, entourées de machines éventrées, de bâtiments en ruine ainsi que tout un tas d'autres débris rouillés, et à sa grande surprise, ici, il pleuvait à en mourir. La pluie rongeait le sol et s'y creusait une tanière où elle se reposait.
-La vache, c'est quoi c'te bled pourri ? Il flotte comme vache qui pisse et y a d'la ferrailles à t'en faire vomir un robot. Constata Willy en dépeignant avec des gestes grossiers, le charnier mécanique dans lequel ils pataugeaient.
-Ici, c'est l'Usine. C'est là que vivent tous les robots criminels, fous et obsolètes du monde, et c'est ici que se réunissent tous les parias métalliques pour comploter, afin de renverser la société humaine qui les asservit. Mais malgré tout ces robots révolutionnaires, ils y en a qui sont des putains d'raclures de merde, des foutus barjos, prêt à désosser le premier être de chair qu'ils croisent, pour vendre ses organes et se payer des drogues virtuelles. Le progrès technologique est un vrai désastre, n'est-ce pas ? Répondit Asher, grattant une nouvelle fois son bouc.
-Des robots criminelles, fous ?? Qu'est ce que ça veut dire ? Je croyais que les trois lois de la robotique interdisait tout comportement hostile envers l'homme, et comment un robot peut-il devenir fou ? Questionna Willy, interloqué et perplexe.
-C'est simple, suffit de leur donné une Intelligence Artificiel capable de transgresser ces stupides lois.
-Mais pourquoi faire ?! C'est complètement con de faire un truc pareil ! Tonna Willy, empourpré.
-Tu poses trop de questions trop fort , le singe. Maintenant fermes-la, tu ne saurais que foutre la merde avec ta boîte à conneries si jamais on rencontre une boîte de ferraille. D'ailleurs je te conseil de te faire passer pour mon esclave, sinon tu risques de te faire éplucher comme une patate. Chuchota Asher, voyant la silhouette d'un robot au-loin, adossé à une vieille aile rouillé d'avion planté dans la boue.
-Quoi ?! Me faire passer pour ton esclave ? Hahaha ne me fait pas rire si tu ne veux pas qu'on nous repère. J'arriverais à mater n'importe quel robots dans cette décharge rouillé. Répondit Willy, gonflé par une assurance surhumaine.
-Cesse de tergiverser, il arrive. Dit Asher en pointant la silhouette qui se dirigeait vers eux, tout en claquant l'arrière du crâne de Willy avec sa deuxième aile .
-Holà voyageurs de chairs, que nous vaux une telle visite messires ? Demanda le robot bipède.
-On est que de passage tas d'boulons, alors écrase et laisse nous passer pépère. Ordonna Willy, encore plus confiant qu'il l'était, maintenant qu'il faisait face à ces « désosseurs criminelles et malades mentaux », qui lui paraissait faible et lent.
-Ne prêtez pas attention à cette énergumène, c'est un esclave mal dressé que je viens d'acquérir pour une bouchée de pain, à mon avis son comportement exécrable en est la cause. Railla Asher.
-Que quoi ?! Balbutia Willy.
-Ah oui je connais ça, les humains peuvent vraiment être teigneux s'ils ne sont pas bien élevé. Si vous voulez un conseil pour l'éduquer, frapper le avec une matraque électrique sous le talon, après ça il ne voudra plus vous importuner. Ricana le robot, dont la mâchoire coulissait mécaniquement et bruyamment. Enfin bref, vous seriez pas intéressé par quelques organes frais des fois ? Demanda dit-il en ouvrant son imperméable, découvrant de multiples poches dégoulinantes de sang et remplient de divers organes humains. J'ai quelques cerveaux si vous cherché à faire le plein d'endorphine et d'adrénaline...
-Non merci, en faite je recherche un petit gang de sous-merdes qui me doit de la tune . Le coupa Asher. Les Métox je crois, savez-vous où je puis les trouver mon brave ?
-Une info ça se monnaye, et dans votre cas, j'ai pas l'impression que vous la méritez. Alors peut-être que si vous m'achetiez un foie, un estomac, un cerveau, ou même juste un p'tit rein, je serais plus d'avis à vous répondre. Rusa le marchand d'organes.
-Et puis quoi encore ?! Vous vous prenez pour le roi ou...
-Vous avez raison, je devrais essayer cette technique avec la matraque. Coupa le pingouin. Bon bah va pour un cerveau alors, c'est combien ?
-Seulement 30 crédits mon cher monsieur. Sourit le robot en faisant crisser sa mâchoire de fer.
-Très bien j'le prend. Maintenant dis nous où se planquent ces enflures. Demanda Asher en prenant le cerveau sanglant que lui tendait le vendeur.
-Eh bien les Métox se planquent dans le bunker 3, celui à côté de l'épave rouillé sur laquelle on peut lire « Métox », vous devriez pas avoir de mal à les trouver. Par contre, je serais vous je m'équiperais en conséquence, une meute de désosseurs est toujours très dangereuse. Lui répondit t-il en montrant le paquebot échoué au loin.
-Merci et ne vous en faites pas, ces rigolos ne peuvent rien contre nous. Assura Ash en montrant au trafiquant son arme.
-Bon bah il serait peut être temps de se bouger le cul alors. Grogna Willy qui en avait assez de cette discussion.
-Oui, il a raison, vous devriez partir avant qu'une bande de désosseurs vous trouve. Ces salauds tuent tous mes clients, j'ai pas envie de perdre ma dernière source de revenu, alors tirez vous en vitesse avant qu'ils vous tombent sur le coin du bec. Leur conseilla le robot en regardant farouchement autour de lui, comme une bête paranoïaque à l'affût .
-Très bien et merci encore pour ces informations capitales. Lui répondit Ash en prenant congé et en entraînant Willy avec lui.
Willy et Asher continuèrent leur chemin en direction de l'épave. Sur la route, ou plutôt, sur la boue, Willy vit la même poubelle qu'il avait croisé dans le centre-ville, celle-ci, poussé par la pluie et le vent qui faisait rage, tomba et roula en direction de ce dernier. Un flot d'ordures se déversa sur la boue, les détritus, ainsi tombés, se mirent à bouger en direction de Willy, s'agglutinant les uns aux autres pour prendre forme dans un spectacle insalubre et malfaisant qui le fit frissonner de dégoût.
Dernière édition par Drôld'oizo le Ven 7 Juil 2017 - 0:01, édité 2 fois | |
| | | VaeVictis
Messages : 44 Date d'inscription : 28/03/2013
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Mer 4 Jan 2017 - 23:21 | |
| J'aime bien, c'est complètement barré comme truc. Les références scatologiques et la vulgarité, ca me plait (Vouzencul...J'ai un humour pourri, mais j'ai ri). Cependant l'idée pâtit d'une orthographe qui n'est pas à sa hauteur ! Quelques petites fautes sont sûrement dues à de l'inattention, comme les sa à la place des ça, mais prends tout de même le temps de les corriger. | |
| | | Drôld'oizo
Messages : 39 Date d'inscription : 10/12/2016 Localisation : Dans une réalité subjective Humeur : Bizarre
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Mar 17 Jan 2017 - 22:33 | |
| Youpi ! Je suis bien content que ça te plaise, merci et ouais en effet y a pas mal de référence au caca et de gros mots dedans,c'est parce que j'essaie de peindre un univers bordélique où la crasse et les humains cohabitent, un tableau effroyable et dégueulasse où s'entre-déchire des monstres issus de ce chaos ^^ Et oui je te remercie aussi de me le dire, effectivement y a pas mal de fautes d'inattentions, la prochaine fois y en aura plus et je viens de finir de corriger les dernières (du moins il me semble qu'il n'y a plus de fautes ^^) | |
| | | Hartsock Vieux cerf dalleux invincible face à Timmy
Messages : 1746 Date d'inscription : 19/11/2015 Localisation : Dans la lune Humeur : Comme un oiseau sans ailes
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Sam 21 Jan 2017 - 11:54 | |
| Ton texte est pas mal. Bien qu'il soit bourré de gros mots C'est assez étrange, tu mélanges un vocabulaire riche et familier. C'est intéressant bien qu'on soit parfois perdu dans ton récit. Par contre il y a pas mal de fautes de syntaxe et de grammaire, n'hésite pas à aller voir "l'aide à l'orthographe" avant de poster ton prochain chapitre. Voilà, bonne continuation! ------------------------------------------------------------------------------------------------ Signe distinctif de chasseur de fautes : µ ------------------------------------------------------------------------ "Ô tristesse ! On passe la moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime." VICTOR HUGO | |
| | | Drôld'oizo
Messages : 39 Date d'inscription : 10/12/2016 Localisation : Dans une réalité subjective Humeur : Bizarre
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Lun 23 Jan 2017 - 17:25 | |
| Merci à toi Hart pour la correction et le petit commentaire Eh oui en effet c'est bien grossier, du moins les dialogues le sont, et c'est pour une bonne raison, amplifier l'immersion dans cette univers malsain et grotesque qu'est Junktown, sinon je crois que j'ai fais en sorte, jusqu'ici, de conserver un langage courant pour la narration, faudrait que je revérifie sinon l'effet est foutu x) Et merci pour l'aide à l'orthographe, je vais allez y jeter un coup d'oeil | |
| | | Hartsock Vieux cerf dalleux invincible face à Timmy
Messages : 1746 Date d'inscription : 19/11/2015 Localisation : Dans la lune Humeur : Comme un oiseau sans ailes
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Lun 23 Jan 2017 - 18:26 | |
| Dacc, je repasserai si besoin. Bon courage! ------------------------------------------------------------------------------------------------ Signe distinctif de chasseur de fautes : µ ------------------------------------------------------------------------ "Ô tristesse ! On passe la moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime." VICTOR HUGO | |
| | | Drôld'oizo
Messages : 39 Date d'inscription : 10/12/2016 Localisation : Dans une réalité subjective Humeur : Bizarre
| Sujet: Re: L'homme gadoue [-18] Mer 15 Mar 2017 - 21:51 | |
| Et voila enfin la suite ! Désolé pour la publication tardive mais disons que j'étais occupé à faire autre chose ces derniers temps ^^
Chapitre 4
Une voix sirupeuse percuta les neurones du pauvre spectateur, médusé devant cette immonde transformation : « Ici l'agent Dirt, vous ne m'avez donc pas écouté et en plus vous circulez avec un autochtone dont vous ne savez rien. Je ne vous pensais pas aussi stupide Smif . »
-Wooh putain ! J'ai manqué de vomir mon estomac sur place ! Nan mais sérieusement ça devrait pas être permit d'être aussi dégueulasse et bizarre ; t'as vu ta tronche coco ? Elle est pleine de merdes et de déchets, franchement tu devrais arrêter d'apparaître dans les poubelles ! Lâcha Willy, surprit par la voix dégoulinante de l'agrégat d'ordures qui apparaissait devant lui, accompagné d'un orchestre ignoble de gargouillements et de tremblements diphoniques.
-Ne jouez pas au plus malin avec moi Smif. Le pingouin qui vous accompagne n'est pas votre allié. Reprit l'agent Dirt, en cours de recomposition.
-Eh mais à qui tu parles blanc-bec ? Demanda Asher à Willy qui était entrain de parler à la pluie.
-Nan sans déconner ?! C'te putain de volatile m'a cassé la gueule et tu penses que je le considère comme mon allié ?! Mais t'es complètement chtarbé mec ! Répondit Willy en pointant l'oiseau bipède avec son pouce. Avec qui je cause ?! Mais bordel t'es aveugle ou quoi ?! T'as pas vue cette saloperie cauchemardesque se former devant nos yeux ? Balbutia-t-il à l'adresse d'Asher.
-Quoi ? Je crois que je l'aurais vu s'il existait vraiment, pauvre dément. Répondit l'oiseau qui doutait de plus en plus sur l'équilibre mental de son sbire.
-Inutile d'essayer de m'exposer à votre Judas ; je suis une image émise à partir de votre inconscient, implantée par vos employeurs de la plate-forme XKRI ; mon objectif est de vous guidez lors de votre mission, ainsi il n'y a que vous qui pouvez me voir. Cela veut aussi dire que j'extrais mon apparence de votre esprit, donc si ma vision vous est si inconfortable c'est de votre faute. Expliqua le tas poisseux dans son dialecte psychique.
-Quoi ?! Ces enfoirés de grosses narines mon fait quoi ?! Putain d'enculés de merde, ils auraient pas pu me refiler une foutu oreillette pour transmettre leurs conseils à la cons ?! S'égosilla Willy, suintant de rage sous une douche froide et nauséabonde. Et n'en rajoute pas toi ! C'est déjà bien embrouillé dans ma tête sans que tu viennes y foutre ton nez en plus ! Je parle à un connard dont je suis le seul capable de voir et d'entendre, alors normal que tu le captes pas abruti d'piaf ! Gronda-t-il au pingouin sceptique.
-Doucement, dois-je te rappeler que je peux te casser en deux si j'en ai envie ? Allez, arrête de discuter avec ton ami imaginaire et aide moi à retrouver ses machines mal huilées, qu'on les réduise en pièces détachés et qu'ils me rendent mon fric. Imposa froidement Ash.
-Ouais t'as raison, cette vieille poubelle ne mérite pas que je m'attarde sur elle plus longtemps, et puis j'ai un boulot à accomplir. Approuva-t-il, se remémorant leur douloureuse rencontre.
-Smif, ne jouez pas à l'enfant et écoutez moi, cela vaut mieux pour nous deux. Essaya une ultime fois le ramassis d'ordures imaginaires avant de se confondre dans le tableau encrassé qui les entouraient : parmi les usines désaffectées et les machines échouées, où sévit inlassablement une pluie verdâtre et cruelle sur une mosaïque marécageuse de déchets et de rouilles.
Willy et Asher reprirent leur marche en direction de l'épave. Ils restèrent silencieux et n'évoquèrent à aucun moment ce qui venait de se passer; Smif était toujours un peu confus par ce qu'il venait d'entendre, il était complètement dépassé par ce qui lui était arrivé et ne cessait de se répéter que cela allait être ça dernière mission, il voulu croire qu'il démissionnerait dans la seconde suivant l'encaissement de son chèque. Une fois face au bateau échoué, ils n'eurent pas de difficultés à trouver le bunker en question. En effet il était tagué d'un gros « Métox Club » sur la façade avant, noircie par cette chiotte qui nous tombent sur le coin du bec, songea Will, levant un regard impétueux au ciel gris qui les surplombait. Après avoir observé quelques instant le triste bloc de béton, ils s'y engouffrèrent sans un bruit, par une entrée grossièrement sculptée, et débouchèrent sur un vaste couloir éclairé par l'unique lumière issue de la sortie. Smif frémissait intérieurement de peur à l'idée d'aller chasser des robots, là-bas, dans l'obscurité et l'insécurité la plus complète. Ash dû le rappeler à l'ordre plusieurs fois ; il s'arrêtait à cause de l'effroi qui le saisissait de plus en plus, mais redémarrait au quart de tour dès l'instant où son guide l'appelait. Il ne faut pas qu'il sache, se répétait-il pour se donner la force de continuer à traverser ce couloir interminable, qui lui paraissait se changer en une sorte d'intestin pétrifié et bourbeux à mesure qu'ils progressaient. Quelques pas plus tard, la lumière ne leur parvenait plus et Willy respirait férocement, se battant comme un diable contre lui même, sa faiblesse, la peur du noir. Mais il ne s'arrête plus au moins, on dirait bien que son Sur-Moi à prit le dessus sur son Moi, s'amusa à penser Ash le voyant à bout de nerf, et qui n'éprouvait aucune peine à traverser malgré l'absence de lumière.
Au bout d'un moment, qui parut être une éternité pour le pauvre achluophobe qui luttait pour ne pas sombrer dans la terreur, ils entendirent un son se répercuter contre les parois rocheuses du tunnel pour leur parvenir aux oreilles comme une injure stridente. Willy voulu se rassurer en essayant de couvrir le bruit avec sa voix « Bizarre, on dirait que ce bruit est de nature métallique », mais cela provoqua l'effet inverse, lui rappelant qu'au bout de ce tunnel se trouvaient des machines tueuses d'hommes, prêtes à le déchiqueter pour pouvoir se remplir les câbles d'une substance dont il ne supposait même pas encore l'existence, du moins jusqu'à aujourd'hui, pensa-t-il. Ils finirent par déboucher dans une vaste salle faiblement éclairée, où était allongé une dizaine de corps métalliques. Tous convulsaient comme des poissons sorties de leur bocal, certain avaient même des gestes mécaniques, pianotant sur une console imaginaire leurs encodages les plus complexes, du moins c'est ce à quoi pensait assister Will, les découvrant dans une orgie cacophonique de cris, de plaintes et d'orgasmes électroniques. | |
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