Yuki

Mon poème du CC n°45

Je le mets ici parce que ça fait un siècle que je n'ai rien posté (à vrai dire, je ne me rappelais même plus comment on faisait... xD) Et j'aime bien ce poème-là!

Inspiré de cette musique:

https://www.youtube.com/watch?v=n1WhauiDp_0

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Dans la maison au mille tourments
Vivait une famille maudite depuis longtemps.
En ce jour défini, à l'aube d'un matin printanier,
Quatre enfants dormaient paisiblement dans ce foyer.
La paix n'était qu'illusion pour cette famille tragique,
Il y avait un cinquième enfant, une fille aux yeux magiques.

On ne résiste pas longtemps à une malédiction.
Destin, fatalité ou sort dont ils étaient les pions.
A la veille de son seizième anniversaire,
Yuki, loin de prévisibles pensées de rosière
Considérait son proche avenir
Pressentant l'obscurité à venir.

Yuki, sombre et triste enfant aux yeux bleus,
Observait le monde de ses iris aux pétales pluvieux,
Dans ce pays aux cheveux de jais, peaux d'albâtre et regards d'ébène,
Seuls ses yeux la différenciaient des siennes.
Yuki était triste. Yuki était seule. Yuki...
Elle savait que sa place ne serait bientôt plus ici.

Le soleil se levait sur la maison de son enfance,
L'astre serait désormais le guide de son errance.
Ses poignets écorchés l'aidèrent à se lever,
Il était quatre heures trente, l'heure de tout quitter.
Elle a fait une grave erreur, impardonnable,
Une erreur stupide, une erreur minable.

Elle sentait la vie grandir en son sein,
Et elle devait s'en aller, loin.
Son ventre maternel était sa raison, sa vie,
Et ce qu'il protégeait serait l'enfant de Yuki.


Partir. Yuki devait partir.
Partir.


Et cette enfant aux yeux invraisemblables,
Serait bientôt une mère, forte, incroyable.
Elle se battra. Toujours.
Et si elle s'enfuit, c'est par amour.

Yuki n'est pas la première,
Ne sera pas la dernière,
Après elle, il y aura
Sa petite sœur, Misa,
Et aussi son frère,
Asao, le fier...


Dans la maison aux mille tourments,
Vit une famille maudite depuis longtemps,
On ne résiste pas à une malédiction,
Lancée sur toutes les générations.
Tristesse, Désespoir ou Tragédie,

Cette malédiction est appelée Vie.

C'est bien mais pas assez optimiste à mon goût.

COMMENTAIRE DETAILLE COUCOU

Citation :

Yuki



Dans la maison au mille tourments
Vivait une famille maudite depuis longtemps.
En ce jour défini, à l'aube d'un matin printanier,
Quatre enfants dormaient paisiblement dans ce foyer.
Le mot paisible n'est ATTENTION CONCORDANCE DES TEMPS !! Faut mettre du passé comme dans le reste de ta strophe qu'illusion pour cette famille tragique, Un peu lourd surtout le début, c'est dommage ("le mot paisible") :c
Il y avait un cinquième enfant, une fille aux yeux magiques. Cette première strophe est trop bien saperlipopette. Tu nous balances déjà plein d'ambiance à la tronche alors que t'as quasiment rien dit, je sais pas comment tu fais

On ne résiste pas longtemps à une malédiction.
Destin, fatalité ou sort dont ils sont les pions. Tu nous remets du présent
A la veille de son seizième anniversaire,
Yuki, loin de prévisibles pensées de rosière Euh des pensées de rosière ? gépakompri :waat:
Considérait son proche avenir
Pressentant l'obscurité à venir.

Yuki, sombre et triste enfant aux yeux bleus,
Observait le monde de ses iris aux pétales pluvieux,
Dans ce pays aux cheveux de jais, peaux d'albâtre et regards d'ébène, Très joli
Seuls ses yeux la différenciaient des siennes. Des siennes ? Des siennes quoi ?
Yuki était triste. Yuki était seule. Yuki...
Elle savait que sa place ne serait bientôt plus ici.
C'est génial, mais je pense que si le "elle" n'était pas là le rythme serait plus sympa (comme si levers continuait celui d'avant)
Le soleil se levait sur la maison de son enfance,
L'astre serait désormais le guide de son errance.
Ses poignets écorchés l'aidèrent à se lever,
Il était quatre heure trente, l'heure de tout quitter.
Elle a fait une grave erreur, impardonnable,
Une erreur stupide, une erreur minable. JE SUIS AMOUREUSE DE CES VERS

Elle sentait la vie grandir en son sein,
Et elle devait s'en aller, loin.
Son ventre maternel était sa raison, sa vie,
Et ce qu'il protégeait serait l'enfant de Yuki. IDEM


Partir. Yuki devait partir.
Partir.


Et cette enfant aux yeux invraisemblables,
Serait bientôt une mère, forte, incroyable.
Elle se battra. Toujours.
Et si elle s'enfuit, c'est par amour. Là pour le coup je trouve que le passage au présent marche plutôt bien, on passe de l'histoire du passé de Yuki à sa vie dans le présent après sa fugue. C'est cool

Yuki n'est pas la première,
Ne sera pas la dernière,
Après elle, il y aura
Sa petite sœur, Misa,
Et aussi son frère,
Asao, le fier...


Dans la maison aux mille tourments,
Vit une famille maudite depuis longtemps,
On ne résiste pas à une malédiction,
Lancée sur toutes les générations.
Tristesse, Désespoir ou Tragédie,

Cette malédiction est appelée Vie. ALORS. Cette fin est belle. VOILA.

Cette fin est belle (et le poème aussi de manière générale) mais j'ai pas compris ce qu'était cette malédiction. Yuki est enceinte, ok. La malédiction fait en sorte qu'elle soit fécondée ? Mais alors le frère aussi est enceint//SBAFF (ok ok je vais me pendre.) ou alors j'ai pensé à un truc extrêmement malsain du genre "héhé ils se reproduisent entre eux, c"est l'inceste leur malédiction " <--- TUEZ-LA SVP.

Bref, j'attends explications pliz Mais c'est un très beau poème.

Merci Corne!!

Cornedor a écrit:

Le mot paisible n'est ATTENTION CONCORDANCE DES TEMPS !! Faut mettre du passé comme dans le reste de ta strophe qu'illusion pour cette famille tragique, Un peu lourd surtout le début, c'est dommage ("le mot paisible") :c

La concordance des temps...

Eh bien justement, j'y réfléchissais et j'ai essayé de trouver une autre tournure plus fluide!
"Quatre enfants dormaient paisiblement dans ce foyer.
Le mot paisible n'est qu'illusion pour cette famille tragique,"  
deviendrait avec correction:
"Quatre enfants dormaient paisiblement dans ce foyer.
La paix n'était qu'illusion pour cette famille tragique" C'est mieux, non??

Cornedor a écrit:

Yuki, loin de prévisibles pensées de rosière Euh des pensées de rosière ? gépakompri :waat:

Vraiment?? Je vais pouvoir étaler ma science alors! J'ai appris ça quelques heures avant d'écrire le poème, en fait! Une rosière est une jeune fille connue pour sa pureté d'esprit, sa piété et sa chasteté... https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosi%C3%A8re
(Au cas où tu aies des doutes sur ma définition, Wikipédia est d'accord avec moi )
Donc, de prévisibles pensées de rosière, ce sont les pensées que tu t'attends à trouver dans la tête d'une jeune fille pure et innocente, des pensées bienséantes.

Cornedor a écrit:

Seuls ses yeux la différenciaient des siennes. Des siennes ? Des siennes quoi ? :waaat

Les siennes... Les filles de sa famille, de son pays. Elle ressemble à toutes les autres filles, seuls ses yeux la différencient vraiment des autres... (C'était aussi un peu pour la rime, mais, dans mon esprit, ça avait un sens cohérent... )

Cornedor a écrit:

mais j'ai pas compris ce qu'était cette malédiction. Yuki est enceinte, ok. La malédiction fait en sorte qu'elle soit fécondée ? Mais alors le frère aussi est enceint//SBAFF (ok ok je vais me pendre.)  

Alors... En gros, dans ma tête, la famille de Yuki n'est pas plus maudite qu'une autre. En fait, je décris un foyer où se succèdent des générations de gens qui vivront et qui auront des hauts et des bas, comme tout le monde. Cette famille est maudite dans le sens où elle vit sur Terre, c'est une sorte de référence à la malédiction de la Bible, les humains doivent vivre sur Terre dans le malheur et tout ça. Dans ce sens là, le seul fait de vivre devient une malédiction divine.
Je ne suis pas sûre que ça soit clair...

Cornedor a écrit:

ou alors j'ai pensé à un truc extrêmement malsain du genre "héhé ils se reproduisent entre eux, c"est l'inceste leur malédiction oui oui " <--- TUEZ-LA SVP.

Noooon?? Toi aussi tu penses ça?? T'es pas la première à avoir cette théorie! Mon poème est malsain à ce point?




Sinon, merci pour le commentaire gentil et constructif, ça fait super plaisir!!





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Amiral Kunkka

Amiral Kunkka a écrit:

C'est bien mais pas assez optimiste à mon goût.

Merci! C'est vrai que le texte en lui-même insiste beaucoup sur la tragédie
Merci d'avoir lu, quand même

Salut !

La fin, ohlala !

@Nays a écrit:

Cette malédiction est appelée Vie.

Elle m'a donner des frissons, sans rire ! Cette fin est très belle et on ne s'y attend vraiment pas, c'est un comble plein de charme, une ironie si belle poétiquement, j'aime beaucoup ce genre de rebondissement qui envois du paquet au coeur, et puis plus un mot, plus une phrase, on réalise tout, on comprend tout par nous-même ! Rah, ça me rappel le "Magasin des Suicides" de Jean Teulé (sorry si son nom ne s’écrit pas comme ça) où il met en avant la misère de la famille qui ne fais que vendre aux malheureux les doux et minces objets pour mettre fin à leur vie...
Pour eux la vie serait comme la vision que l'ont a de la mort, et ça reflète ton poème !
J'ai beaucoup aimé, félicitation. ^_^


Edit: Ah désolé, c'pas vraiment un commentaire constructif mais je ne pense pas avoir à y redire quelque chose, je voulais juste dire que j'aime beaucoup la fin haha, et puis les précédents commentaires on déjà tout dit je pense.

Une malédiction d'être enceinte ? Pourquoi pas XD Et le fait que tu les décrives comme des monsieur et madame tout le monde ajoute en charme

Corne: Tu te dévergondes XD

NoMoreRoomInHell

Merci!
Je suis contente que tu apprécies!
(Et ne t'inquiète pas, que ce soit constructif ou pas, tout commentaire me fait plaisir quand même )


Mathilde

Merci!!

Salut, j'ai bien aimé ton texte. Je peux pas dire grand chose d'autre parce que moi et les poèmes blahblah.

En tout cas c'est mignon, voilà.

Ouppo

Merci!

J'ai vraiment apprécié ma lecture. Dure malédiction que d'être enceinte, surtout si c'est indésiré
Pour l'histoire de l'inceste, j'avoue que c'était pas mal trouvé comme théorie!

cnslancelot

Je te remercie!

"
On ne résiste pas longtemps à une malédiction.
Destin, fatalité ou sort dont ils étaient les pions.
A la veille de son seizième anniversaire,
Yuki, loin de prévisibles pensées de rosière
Considérait son proche avenir
Pressentant l'obscurité à venir. "

Ma seul grosse critique qui est méchante pour le cous, j’espère ne pas te gêner, mais ces une critique cela dis, voila moi je n'aurai pas intégrait tout ce passage car il rend le poème beaucoup trop longs a la lecture et n’apporte rien du tout a la suite de ton texte, et ne le fais en aucun cas avancer ( Finis ma méchanceté, je ne veut pas de blesser crois le bien ) ( critique mon orthographe et descend moi si je t'ai fais mal ce sera de bonne guerre et je ne provoquerai pas )

en revanche, la Vie une malédiction, hummmm comme j'ai adoré cette idée de montré combien commencé a vivre ou même donnais la vie était bien critiqué ici, de plus le côté ou tu nous montre la musique qui ta inspiré ( purée je devient cliché) ba la bas, voila il on pas le droit a beaucoup d'enfants, et tu ma donc fais voyager et rien que pour sa je tes donné mon mauvais point de vue au départ et le bon ensuite, ton poème et une de ces tuerie que j'aime lire

Aube Kürten

Ne t'inquiète pas, je ne suis pas du tout de nature susceptible

Pour me justifier, cette strophe sert à la fin, dans la dernière strophe, à donner un écho (avec la reprise de la structure du premier vers en enlevant le mot "longtemps" pour montrer l'avancée du poème; de plus, si tu regardes bien, tu peux voir que dans strophe que tu accuses "malédiction" rime avec "pion" et dans la dernière le même mot rime avec "génération" donc générations=pions, on reprend le sens du poème, oui, je suis un génie    ). Donc, c'est utile  

Sinon, après ce plaidoyer, je tiens à te remercier, c'est cool de me donner ton avis

Merci!

ok la je suis d'accord et rien de mieux a rajouté merci pour l'explication

Bonjour.

Bravo. Je trouve que c'est un joli texte. Une belle idée.
À mon avis, la dernière phrase est inattendue et redonne un nouveau sens à tout le poème. C'est bien amené.

Eh oui, la vie sur terre peut être vue comme une malédiction. En arrivant ici, nous prenons des risques insensés. Le risque de faire des erreurs graves. Le risque de faire des erreurs impardonnables. Quelle folie courageuse !

Parfois, tomber (et se relever) enceinte n'est pas accepté par la société. Parfois la mère est jugée trop jeune. Ce n'est quand même pas la pire des erreurs. Parfois la femme n'était pas consentante, elle est victime.

Heureusement, la mère, forte, incroyable, se battra. Par amour.

Merci.