Les zèbres du papier peint dansent enrayés.
Je ne suis plus confit
De bonbons roses et bleus
Par une beauté froide vêtue de blanc.
Je suis toi, tu es moi, nous sommes eux, ils sont nous,
Tout en couleurs et en formes
Dans un magnifique kaléidoscope.
Les fenêtres sourient de mille barreaux illuminés.
Je ne me sens plus serré
Dans un vilain corset en coton
Cousu par des hommes aux yeux ternes.
Toi et moi, nous sommes eux, ils sont vous,
Des anonymes enfermés trop longtemps
Dans une infernale routine.
Le carrelage se fond avec ma tête éclatée.
Je ne dis enfin plus amen
A de grosses lunettes d’écaille
Enchâssées sur un corps de serpent.
Tu es moi, je suis toi, nous ne sommes ni eux, ni vous,
Juste des zèbres sans rayures sans papier peint
Partis danser loin de leur mur.
- correction par Titi:
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Ajout de majuscule en début de vers + virgules
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Des paroles carrées n'entrent pas dans des oreilles rondes.(Lao-Tseu)