Messages : 1075 Date d'inscription : 29/06/2016 Localisation : Dans la région de la cancoillotte Humeur : . . .
Sujet: CC 122 SUJETS Mer 11 Avr 2018 - 21:32
Hellow
Des sujets. Une heure pour écrire. C'est le cc 122
Comme d'habitude, vous avez maximum 1 h pour poster votre écrit en choisissant un thème (ou plusieurs pour les plus fous ). Un poème ? Du théâtre ? Une nouvelle ? Un extrait de roman ? Ou encore un texte court ? Pas de problème. Faites fonctionner votre imagination.
N'oubliez pas les balises et ses indications (visibles, ou en spoiler pour garder le suspens). Si vous avez un doute, n'oubliez pas de consulter ce topic : http://www.encre-nocturne.com/t1101-balises ---
1. Placez : S'ils savaient qui je suis vraiment, ils penseraient probablement que je suis un monstre. 2. Plaisirs coupables 3. Dans une autre dimension. 4. Sur l'affiche 5.
------------------------------------------------------------------------------------------------ Si tu as un souci, n'hésite pas à me MP
Hey, pssst, Invité , j'ai répertorié tous les textes que j'ai postés sur le forum ~ici~ Fais-y un tour si le coeur t'en dis
Les mercredis, 21h30 environ (heure française), je lance le CC. Vous pouvez d'ailleurs m'envoyer vos suggestions par mp (ou discord).
CDF (Poésies, Chansons, Chamarrés) , mon signe distinctif est ♫
- "Je leur rendrai ce grand service parce qu'on ne me l'a pas rendu à moi." (Philippe Labro - Les cornichons au chocolat)
"Ce n'est pas parce qu'on a les meilleurs intentions au monde, qu'on ne fait pas des dégâts." - https://youtu.be/pR3lqr7_KBY
- Tous mes sens charmés Hypnose et divins délices J'aime les haïkus
Je te juge:
K Emmerdeur officiel
Messages : 441 Date d'inscription : 13/11/2017
Sujet: Re: CC 122 SUJETS Mer 11 Avr 2018 - 22:14
Nous voyons toujours l’univers comme un espace tri-dimensionnel – le temps, entité relative inconnue, étant hors catégorie. Mais le multivers semble avoir changé pas mal de chose. Ainsi je vous propose un voyage au-delà du temps, de l’espace, de la 4ème dimension (tinitinitini), des dimensions fractaliennes aux nombres non entiers, des dites mentions dans les livres oubliés, et au-delà même de notions de dimensions, dans l’univers des POSSIBLES.
Tout y est indéfini, il y fait noir et toutes les possibilités du réel coexiste. Si je faisais intervenir un chat, il serait à la fois mort, à la fois vivant, à la fois Schroedingerisé, Cheshireisé et même doguisé (cela veut dire déguisé en chien). Autant dire que son identité volerait en éclat, au grand dam des partisans du mariage pour tous qui explique qu’il faut pour vivre : 1) Un papa 2) Une maman 3) Un mariage consommé par papa et maman et entre papa et maman 4) La non existence des homosexuels dans toutes les dimensions possibles et imaginable 5) Ne pas jouer avec les dimensions Nous nous accordons donc au moins sur la proposition 5.
Or dans cette obscure clarté où même les étoiles ont abandonné ne serait-ce que l’idée de briller une lueur vacillante d’un quart de huitième d’idée (élément le plus rare dans cet univers après un vote pour K (fin du message subliminal)) et si on organisait tout ça ? Idée géniale, si il en est qui a déjà donné dans tant d’autres dimensions la création d’un monde, ainsi venu du néant par une énergie créatrice aussi forte que celle qui pousse les doigts d’un auteur à s’agiter frénétiquement sur un clavier avec à côté un chat ronronnant et entre les touches les miettes de diverses friandises sucrées. Et j’ai bien dit d’un monde car celui-ci emplira tous l’espace, si bien que rêver d’un autre monde nous obligera à 1) Revenir à cet instant 0 Ou 2) Ecouter Téléphone
Reste à savoir comment le monde se générera ? Dans toutes les dimensions possibles, disons une infinité mais augmentons notre niveau d’incertitude à un plan en particulier. Imaginons-nous donc une vue de l’esprit où une force que les entités soi-disant intelligente représenterons comme un vieux barbu écoute les conseils d’une entité manifestement inférieur – la notion de domination étant supérieure à celle de dimension et présente dans chacune, malgré les dires de certains utopistes.
« Sire je vous propose ce plan. Il est différent de tout ce que nous avons imaginé. Regardez ! C’est lumineux ! Ergonomique ! Et lisible même su tablette ! - Mmmmh, répondit le grand Seigneur, cela ressemble quand même beaucoup à la fameuse plateforme. - Oui je me suis inspiré de S… - Ne dis pas ça malheureux ! Car sinon des hordes de fanatiques diront que tu as enfreint une loi divine, t’accuserons de trahison et s’en prendront à toi jusqu’au restant de tes jours. - Mais est-ce une obligation que tous tes fidèles soient aussi con, ô Créateur ? - Ecoute, mon existence est déjà un concept illogique. Tu crois vraiment que les gens qui croient en moi sont rationnels et raisonnables ? - J’ai confiance en tes fidèles, alors je vais désobéir : Scribay.
Une question ? Envoyez un MP ^^ Venez nous rejoindre sur le Marché Aux Commentaires.
Phoenix Piou grincheux accro au café
Messages : 1942 Date d'inscription : 06/01/2015
Sujet: Re: CC 122 SUJETS Mer 11 Avr 2018 - 22:25
Voilà mon texte, il est petit et assez peu élaboré, j'ai bien galéré ^^ mais bon xD Bonne lecture o/ ___________________________________________
Josette furette parmi les objets. Elle erre dans les rayonnages depuis le début de l'après-midi, cherchant la pépite, la perle rare au milieu des meubles poussiéreux et des bibelots sans intérêts. Elle veut un objet qui la transporte. Un objet qui lui fasse fuir son morne quotidien et l’emmène vers d'autres contrées.
Soudain, elle l'aperçoit. Il est petit mais tout de suite il attire son regard. Il est beau, coloré et lui évoque tellement de souvenirs... Il lui rappelle sa jeunesse, les aventures avec les copains... Elle sent presque l'odeur de l'été et les rayons du soleil qui caresse son visage alors qu'elle ferme les yeux pour se replonger dans son passé.
La vieille femme souri. Cet objet est presque parfait mais... il manque tout de même quelque chose. Josette va jusqu'au comptoir avec sa trouvaille et interroge le vendeur :
-Bonjour mon brave. J'ai trouvé ceci mais j'ai une petite question. -Je vous écoute ma bonne dame, fait le jeune homme en souriant à son aînée -Il est un peu petit, es ce que vous l'auriez dans une autre dimension ?
Dernière édition par Phoenix le Mer 11 Avr 2018 - 22:28, édité 1 fois
Kobial
Messages : 69 Date d'inscription : 11/11/2017 Localisation : Saint Dizier (52)
Sujet: Re: CC 122 SUJETS Mer 11 Avr 2018 - 22:25
Voilà ma participation, thème "Sur l'affiche".
Retour -15:
Je marche tête baissée. J'ai dissimulé mes cheveux courts sous un sweat à capuche malgré la chaleur. J'ai caché mon corps athlétique meurtri sous des vêtements amples qui me donnent l'air d'être un gros sac. Il y a un mégot de pétard au fond de ma poche. Un peu shooté, j'espère avoir l'air plus détendu. Mes yeux glissent sur les affiches taguées. Vengeance! crient les lignes rageuses dessinées au marqueur. A mort! hurlent les murs couverts de feutre et de peinture. 500€ à celui qui ramènera un authentique pourri au peuple en colère. L'annonce est alléchante, mais la plupart des gens ont encore trop peur pour tenter quoi que ce soit. J'en profite pour me faufiler jusqu'au supermarché du coin. On a beau détruire en masse, il faut reconnaître une chose: l'homme trouvera toujours la force de reconstruire. Je me demande si j'ai encore ma place, dans cette ville que j'ai détruite, parmi ces gens que j'ai battus, humiliés et tués. Je me demande comment nous en sommes arrivés là, à nous dresser les uns contre les autres. Je me demande comment j'ai pu accepter d'assassiner pour une cause qui n'était pas la mienne. Comme je n'ai pas de réponse, je me raccroche à la dernière chose qu'il me reste: les ordres sont les ordres. Cette phrase fait de moi une ordure première classe.
Je marche encore, avec un sandwich dans mon sac à dos. Les gens se pressent autour de moi sans me prêter attention. S'ils savaient qui je suis vraiment, ils penseraient probablement que je suis un monstre. Les atrocités commises sont encore fraîches dans la tête de tout le monde. Le sang mettra du temps à sécher sur nos mains. Un pas après l'autre, chaque mouvement déclenche en moi une voix qui crie: Assassin! Meurtrier! Est-ce que ce sont des remords? Je marche et j'observe tous ces gens heureux de fêter la fin de l'autorité suprême, la fin de l'oppression. Combien de morts pour en arriver là? Nous leur offrions la sécurité, la paix et la richesse. J'essaie de me convaincre que ce sont eux, les opprimés, qui ont déclenché la guerre. Il est difficile d'oublier les cris dans le noir, les tortures, les enlèvements. J'ai pris du plaisir à massacrer des hommes et des femmes que je pensais dangereux pour nous et pour eux-mêmes. J'ai pris du plaisir à éliminer ceux qui n'étaient pas standards. A l'époque, j'étais tellement fier lorsque nous présentions un individu suspect à la Commission. J'étais tellement fier d'agir pour le bien de tous. Mais aujourd'hui, j'ai peur.
Alors je marche de plus en plus vite, craignant le coup qui va me tomber dessus. J'ai peur car hier j'étais encore quelqu'un. Aujourd'hui, je ne suis plus personne. Ils ont renié l'autorité, renié les lois et les droits. Ils ont défié notre pouvoir - et ils ont gagné. Avant, je faisais tout ce que je voulais. Je pouvais prendre une fille dans la rue, lui faire l'amour comme une bête sans qu'elle n'ose rien dire. A présent, j'ai peur de sortir de chez moi. La guerre n'a jamais été une affaire très propre. Je suis très probablement un salaud, mais j'aimerais pouvoir monter sur les toits et crier: j'ai le droit de vivre! C'est ce que criaient les hommes et les femmes qui tombaient sous nos coups.
"Ces gens-là ne devraient même pas être en vie". J'entends, je m'arrête. Gorge serrée. Chamade dans ma poitrine. Une petite foule devant un mur. Un homme colle des affiches. Photos un peu anciennes de soldats. Noms et prénoms, grades. Crimes. Mon cœur manque un battement. Mon nom. Mon prénom. Mes crimes. Nausée. Ça devait arriver: je suis sur l'affiche. Mon visage en format A3 me regarde durement. La foule réclame justice. Elle réclame notre mort, à nous qui étions garants de la paix, en paiement pour tout le sang que nous avons versé. Et comme hypnotisé, je ne peux plus bouger. Je regarde et je sais ce qu'il va se passer.
Je ne marche plus. Fini de fuir. Je retire ma capuche d'un geste lent. Cri de surprise. Cri de terreur. Cris de colère. Lorsque le premier pavé frappe mon front, je trébuche, ferme les yeux sans pouvoir courir. Le sang trempe mon t-shirt. A cet instant-là, j'aurais aimé être près de mes parents, me rappeler leurs câlins, leur amour. Brusque rappel à la réalité: mes parents sont morts dans une cave des Commissions, pour avoir défendu leurs idées jusqu'au bout. Au dernier moment, je suis seul. Fini de lutter. L'obscurité infinie m'enveloppe pour l'éternité.
Besoin de personnages/lieux aléatoires? Venez essayer la Table de Jeu! >> La Table de Jeu <<
Ouppo Fou du roi
Messages : 572 Date d'inscription : 04/01/2016
Sujet: Re: CC 122 SUJETS Mer 11 Avr 2018 - 22:31
Sur l'affiche :
Les lents souffles de vent éparpillaient le feuillage du chêne blond, les foulées du jeune homme aux cheveux blonds étaient soulevés par le vent.
Il pouvait sentir sa jeunesse, il en avait conscience, comme si le sang dans ses veines était parfaitement rouge et fluide. Le froid tombait sur tout le monde et lui s'en sentait revigoré.
Ses pas s'approchaient encore de cette affiche.
Tap tap tap
Il l'a voyait tous les jours en allant à l'école, ses yeux d'eau bleu profonds reflétait une envie, un sourire, la douceur de la banalité.
Il se voyait à sa place, il en avait déjà fait le vœu intérieur, il serait à la place de cette célébrité au beau visage, à l'allure assuré et son nom en grand.
Petit à petit, il grandissait, son teint blanc comme du papier s'affinait, ses yeux insondables attirait à lui amis et amantes.
Il avait été solitaire un long temps pendant son enfance, il n'y avait pas prêté attention, ne regrettait pas. Pour son rêve néanmoins, il allait avoir besoin de gens qui voulaient la même chose que lui.
Il se mit à parler et à sourire, c'était quelqu'un de gentil et d'en même temps mutique, généreux aussi. On vint à lui, il parla de ses rêves, ceux qui voulaient la même chose le suivirent.
Tap tap tap
Le chêne au crâne vert chantait, peu de voitures passaient dans cette petite allée, le jeune homme avait formé un groupe et tentait de faire de son rêve une mélodie vers la gloire.
L'affiche était là, c'était la perplexité qui se réfugiait à la surface de ses yeux maintenant. La couleur s'était dilué, le papier se décollait, mais le jeune homme voulait toujours voir son rêve dedans cette affiche.
Son groupe allait jouer ce soir dans un bar sympa, le propriétaire y proposait une petite gloire nocturne aux jeunes souhaitant briller.
Son cœur battait à cent à l'heure, ses doigts tremblaient, mais ses yeux chantaient plus et toujours plus haut.
Le concert se déroula très bien, ils reçurent beaucoup d'applaudissements.
Une fille du groupe annonça néanmoins un déménagement, tout en proposant quelqu'un pour la remplacer, tout pouvait continuer.
Le jeune homme la regarda longtemps, longtemps, longtemps ce soir. Finalement elle s'en alla une semaine plus tard, sans qu'il n'ai le temps de la revoir.
Un de ses amis l'invita plus tard à passer une nuit pour regarder un film et parler toute la nuit.
Tap tap tap
Le chêne avait reblondie, les feuilles s'éparpillaient et les pieds du jeune homme s'enfonçait dedans.
Il regarda l'affiche, les couleurs effacées et le nom absent lui fit détourner les yeux.
Ses yeux lagon regardèrent un nom sur son portable un instant.
Plic ploc plic plic ploc
L'eau dégoulinait sur l'affiche, il rangea son téléphone et continua à marcher dans les feuilles tombées.
Il avait annoncé à ses amis hier soir, qu'il allait déménager.
Darkmichou
Messages : 73 Date d'inscription : 11/11/2017 Localisation : Nantes
Sujet: Re: CC 122 SUJETS Mer 11 Avr 2018 - 22:33
-12:
Mention de harcèlement de rue
Je glisse avec la foule jaillissant du métro. Se laisser ainsi porter par les flots humains est quelque chose d'apaisant pour moi. Le tumulte des voix, mêlées au crissement du métal quand un train entre en gare. Les douces odeurs d'urine, d'alcool et de matières fécales en décomposition, imbibant des cartons usagés sur lequel valsent quelques mouches et un clochard. La vague humaine est également particulièrement agitée. On ressent dans les attitudes de chacun le stress, la peur et le dégoût, parfois seulement la lassitude, mais aussi de temps en temps la joie ! Quel foisonnant mélange ! C'est fantastique ! Je souris bêtement en me laissant guider par les escaliers roulants. Une formidable invention !
J'adore les humains depuis toujours ! Ils sont tellement drôles ! Je passe donc une bonne partie de mes journées au milieu d'eux. S'ils savaient qui je suis vraiment, ils penseraient que je suis un monstre. Bon, ils n'auraient pas totalement tort... « C'est pas faux » aurait probablement commenté un de mes personnages de série favori. Haha ! Sacré Perceval !
Dehors, le jour commence à poindre et tout le monde s'éparpille au pas de course dans toutes les directions. De véritables fourmis ! Comme toujours, je suis quelqu'un au hasard. Pique, nique, douille, c'est toi l'an-DOUILLE ! La comptine magique m'a permis une fois de plus de désigner une cible. Cette fois-ci, c'est un quadragénaire qui s'apprête à subir ma curiosité malsaine ! Je le suis en gloussant, une dizaine de mètres derrière lui. Il est plutôt grand, les cheveux courts et clairsemés mal dissimulés sous un étonnant béret à motifs écossais. Comme tout les hommes de sa tranche d'âge, il porte un long manteau noir ainsi qu'une écharpe épaisse. Encore un petit frileux ! Pas très original, je suis un peu déçu ! Quoique le béret me laisse présager quelques excentricités chez le bonhomme ! Je le suis pendant cinq minutes, tout en gardant un œil attentif sur les autres passants, quand tout à coup je m'aperçois qu'il se comporte un peu bizarrement, comme s'il ne savait pas parfaitement où il se rendait. Curieux, je traverse la rue et accélère le pas pour essayer de voir son visage depuis l'autre rive du fleuve d'asphalte que nous longeons. Bon, rien de spécial. J'aurais bien voulu une duck face pour rire un peu, mais non ! Son visage est tout ce qu'il y a de plus normal, rasé de près, avec de fines lunettes rectangulaires surplombant un nez aquilin. Il a de petites oreilles desquelles dépassent un petit bout de corne plutôt atypique, malheureusement masquées par son chapeau. Rien de choquant somme toute. Son regard cependant, semble rivé sur quelque chose. Il regarde droit devant lui avec une intensité rare. Ne voulant pas être l'imbécile qui regarde le doigt au lieu de la lune, je suis son regard pour découvrir une charmante jeune fille d'une vingtaine d'années, cheveux longs ondulant sur sa veste en cuir noire, jupe courte plissée bordeaux recouvrant de gros collants noirs. Curieux. Est-ce sa fille ? Vu son regard, il y a peut-être autre chose. Hmmm... C'est étrange, pas très habituel comme comportement. Soudain, j'ai une illumination ! Je souris bêtement. Serait-ce un... prédateur sexuel ?! Je n'en ai encore jamais vu ! Je suis excité comme une puce. Bon, si jamais il se met à agresser la jeune fille, je l'arrête bien sûr. Mais je veux comprendre sa manière d'agir. Je le suis encore sur une centaine de mètres. Nous formons un petit train à nous trois, la jeune fille devant, le pervers au milieu et moi derrière ! C'est tellement drôle ! Soudain la jeune fille disparaît dans un immeuble, et ma cible s'immobilise. Que va-t-il faire ? Je le vois se hisser sur la pointe des pieds pour observer par la fenêtre. Evidemment ce n'est pas très fructueux, elle a dû monter à l'étage. Je suis vraiment tombé sur un abruti ! L'homme se met alors à regarder autour de lui, et son regard se pose sur... moi. Oups. Que faire ? Il me fixe désormais d'un œil méfiant. On sent bien que ma présence le dérange. Ne voulant pas paraître suspect, je continue d'avancer vers lui sous son regard inquisiteur. Alors que je le croise, j'entends : _ René ? _ Hein ? Quoi ? Marcel ?! _ René !!! Tu m'a fait flipper ! J'allais me changer en mouche pour rejoindre les fenêtres des étages et j'ai cru que j'allais le faire devant un humain ! _ Haha ! Et moi je t'avais pris pour cible du jour! Décidément, pas de chance ! _ ça tu l'as dit ! Sacré hasard ! Heureusement que tu as foiré ton déguisement ! Tes oreilles sont beaucoup trop poilues pour être humaines ! _ Ah oui mince !! Je confonds toujours avec les chevaux ! _ Haha sacré René ! _ Et toi alors Marcel ! Maintenant que tu le dis, qu'est-ce que tu fais avec des cornes ? _ Hein ? Des cornes ? Ah zut ! J'ai oublié de les enlever depuis mon passage en enfer ! _ Ah bah t'es pas mieux que moi alors ! _ Ouais, on a encore de quoi apprendre ! Bon, ça te dirait d'aller se boire un verre ? Je rejoindrai le petite jeune un peu plus tard ! _ Oh ouiiii ! J'ai toujours rêvé de tester le chocolat avec la mousse dessus ! _ Eh ben partons là-dessus alors ! Mais enlève moi ces poils dégoûtants, ou on va se faire renvoyer pour manque d'hygiène !