| | CC 124 - SUJETS | |
| Auteur | Message |
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Titi
Messages : 1089 Date d'inscription : 29/06/2016 Localisation : Dans la région de la cancoillotte Humeur : . . .
 | Sujet: CC 124 - SUJETS Mer 18 Avr - 21:30 | |
| Hellow  Des sujets. Une heure pour écrire. C'est le cc 124 Comme d'habitude, vous avez maximum 1 h pour poster votre écrit en choisissant un thème (ou plusieurs pour les plus fous  ). Un poème ? Du théâtre ? Une nouvelle ? Un extrait de roman ? Ou encore un texte court ? Pas de problème. Faites fonctionner votre imagination.  N'oubliez pas les balises et ses indications (visibles, ou en spoiler pour garder le suspens). Si vous avez un doute, n'oubliez pas de consulter ce topic : http://www.encre-nocturne.com/t1101-balises--- 1. Sous une pluie d'étoiles 2. Pas de chance 3. Perdu en mer 4. Placer la phrase (changer le temps, le pronom si nécessaire) : "La fatigue faisant effet, il se mit à avoir des hallucinations." 5. source : https://www.dreamstime.comA vos plumes Prêt.e.s Partez ------------------------------------------------------------------------------------------------ Si tu as un souci, n'hésite pas à me MP Hey, pssst, Invité , j'ai répertorié tous les textes que j'ai postés sur le forum ~ ici~ Fais-y un tour si le coeur t'en dis Les mercredis, 21h30 environ (heure française), je lance le CC. Vous pouvez d'ailleurs m'envoyer vos suggestions par mp (ou discord).CDF (Poésies, Chansons, Chamarrés) , mon signe distinctif est ♫- "Je leur rendrai ce grand service parce qu'on ne me l'a pas rendu à moi." (Philippe Labro - Les cornichons au chocolat) "Ce n'est pas parce qu'on a les meilleurs intentions au monde, qu'on ne fait pas des dégâts." - https://youtu.be/pR3lqr7_KBY- Tous mes sens charmés Hypnose et divins délices J'aime les haïkus - Je te juge:
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|  | | K Emmerdeur officiel
Messages : 443 Date d'inscription : 13/11/2017
 | Sujet: Re: CC 124 - SUJETS Mer 18 Avr - 22:10 | |
| La Tragédie de la Femme du Marin Choeur Chaque jour elle s’active à sa tapisserie. Préparant le linceul pour son mari aimant Mais la nuit la coquine au lieu de prendre amant Défait chaque nuit noire, le travail accompli Et comme une fonctionnaire, retarde jour après jour La date de livraison, goinfrée de petit four, Le peuple en colère veut la peau de la Reine D’un coup de pompe dans l’train, la descendre dans l’arène. Pénélope Eh Oh ! Vil Narrateur ! Ainsi parles-tu d’une femme Qui en plus d’être Reine, effectue tant d’efforts Pour rester libre et pur, bien loin de ces gros porcs ? Si je prenais amant, le royaume serait en flamme. "Balance ton porc" ça te dis quelques chose ? Vieux barbon qui se refuse toujours de me parler en prose ? La tradition mon cul ! Tu n’es qu’un misogyne. Gros macho en carton ! Aux muscles pas d’origines ! Choryphée Vous ne devriez pas vous en prendre au Choryphée Nous ne sommes ici, que sur ordre des Dieux Commenter la destinée, de leurs jouets malheureux Malgré notre passivité nous avons une vie car le corps y fait ! Pénélope Serait-ce une proposition ? Chroyphée Plutôt une indication. Pénélope Cochon ! Je n’ai que faire de tes vaines perversions Je suis un acteur grec, oh chœur d’hommes coïs. Fantasmer sur moi ? Mieux vaut voir un yaoï. Choryphée Mais pourquoi tant attendre, un roi sombré en mer Sans doute mangé par un monstre à tentacule ? Qui protège Télémaque ? Pensez comme une mère ! Une femme esseulée, qui rêve que l’on en… Pénélope File ! Oh et puis non ! Reste mon ami et devient mon amant. Si les Dieux nos maîtres ont des pulsions zoophiles Ils ne peuvent condamner, un auteur impudent. ------------------------------------------------------------------------------------------------ Une question ? Envoyez un MP ^^ Venez nous rejoindre sur le Marché Aux Commentaires. | |
|  | | Phoenix Piou grincheux accro au café
Messages : 1942 Date d'inscription : 06/01/2015
 | Sujet: Re: CC 124 - SUJETS Mer 18 Avr - 22:24 | |
| Aujourd'hui la nuit t'a pris dans ces bras Elle t'a enmenée au loin vers d'autres cieux Une pluie d'étoiles accompagne ton départ Je me souviendrais de la douceur de tes bras lorsque je venais me blottir en leurs creux Aujourd'hui, vers un nouveau voyage tu pars Je revois tes yeux, toujours remplis de joie Des fossettes rieuses et un air malicieux lorsque tu me racontais des histoires Alors ce soir je suis triste et le moral bas mais je revois de nos moments fabuleux Et je crois qu'il est temps de te dire au revoir | |
|  | | Ouppo Fou du roi

Messages : 578 Date d'inscription : 04/01/2016
 | Sujet: Re: CC 124 - SUJETS Mer 18 Avr - 22:30 | |
| Sous une pluie d'étoiles :
A cause d'une erreur il allait devoir redoubler une année.
Une herbe grise et solitaire l'entourait, il faisait nuit. Rien, pas de larme, pas de bruit. Il ne pensait pas, il n'avait pas mal, pas froid, il n'éprouvait pas. C'était de ce calme dont il avait besoin maintenant, la brume des senteurs claires du printemps, la chaleur comme une couverture.
***
-Vous voyez bien que c'est une erreur, j'y suis allé à l'examen.
-On peut rien pour vous, l'ordinateur dit que vous y êtes pas aller. Vous aurez pas votre année.
-Sérieusement ? Je fais comment, maintenant ?
-Comme tout le monde, monsieur. Désolé, au revoir.
***
A l'intérieur, quelque chose comme une paille aspirait, aspirait.
Il se sentait de plus en plus...
Sa main massa ses yeux, il se remit à écouter le silence ronronner et à penser à ce qu'il avait de beau. Une vie, une parfaite santé, une famille qui le soutenait, des amis.
***
-Thomas.
-...
-Thomas !
-Oui ?
-Thomas, tu redoubles ? C'est quoi ce ramassis de conneries ?
-J'y peux rien, y a eu un bug, je sais pas. J'ai pas envie de redoubler non plus.
-Fils. On t'a mit dans cette école, on paye pour toi et là, tu fais quoi ? Tu redoubles ? Tu crois qu'on a tant de frics que ça ? Déjà que tu t'es réorienté deux fois, parce que tu te plaisais pas dans les écoles que je t'avais trouvé !
-J'y peux rien je te dis !
-Merde ! J'en ai rien à foutre ! Ta voiture tu peux te le mettre au cul !
-J'en veux pas de ta PUTAIN DE BAGNOLE ! J'EN AI JAMAIS VOULU !
-Mais qu'est-ce que tu veux alors !
-RIEN, RIEN DE TOI ! T'ENTENDS ? VA TE FAIRE FOUTRE ! JE VEUX JUSTE VIVRE MA VIE ! VIVRE MA VIE ! MA VIE !
***
Pourquoi ?
Une pensée humide, souffler de l'intérieur qui tonnait comme une goutte qui tombe dans une grotte seule.
Pourquoi ?
Une goutte d'encre qui ploc avant de se répandre partout dans un verre d'eau cristal, une entropie soudaine.
***
-Tiens encore des manif' contre le mariage gay.
-On dirait. J'ai rien contre eux... mais c'est pas naturel quand même.
-...
-Je veux dire... normalement c'est un homme et une femme, tu vois.
-...
-Tu m'écoute, Thomas ?
-Je t'écoute, maman.
-Qu'est-ce que tu en penses, toi ?
-Bah... ouais, après tant qu'ils font de mal à personne.
-Mais tu imagines ? Les pauvres enfants ? C'est un papa et une maman, ils peuvent pas faire d'enfants les couples comme ça.
-On a vu ce que ça a fait de beau toi et papa.
-Mais ça n'a rien à voir.
-Je sais.
***
Une voiture au loin traversa l'obscurité, l'herbe était toujours grise, la nuit toujours noir, les lampadaires observaient toujours avec attention le jeune homme qui était assit là, par lui même, à cette heure.
Ploc
Pourquoi ?
Plic
Pourquoi ?
Sa peau s'ouvrait en petits fendillements, une fumée noire s'en échappait, de l'intérieur il pouvait se sentir briser de partout.
Plic ploc plic
La pluie tombait, il était assis toujours.
Plic ploc plic plic ploc
Il était fatigué, il tremblait, il leva la tête et vit les étoiles briller.
A côté de lui, sans l'entendre, une jeune femme s'était installé tranquillement.
Elle l'avait entouré d'un bras.
Il pleurait.
Il pleuvait.
Et la jeune femme lui tendit un mouchoir.
Un homme plus vieux, à la barbe blanche vint les rejoindre, lui aussi s'installa à côté du jeune homme et mit son bras autour de ses épaules et tous ensemble dans l'herbe grise, ils regardaient la pluie d'étoile.
Dernière édition par Ouppo le Jeu 19 Avr - 0:10, édité 1 fois | |
|  | | Lunny

Messages : 210 Date d'inscription : 16/08/2015 Localisation : Angers
 | Sujet: Re: CC 124 - SUJETS Mer 18 Avr - 22:35 | |
| La faute à pas de chance 
Un réveil qui sonne. Un poing qui cogne. Une sonnerie qui cesse suivi d'un grand boom. Le silence.
Je sors de mon lit, les yeux à demi-fermés et les cheveux ébouriffés. Encore une journée. Tellement pas envie d'y aller. Je me traîne jusqu'à ma fenêtre et pousse les rideaux d'un geste sans énergie. Dehors le ciel est gris ardoise, les nuages flottent bas et personne ne marche dans la rue. Je peux voir les branches des arbres qui ploient sous les assauts du vent et les feuilles voler. Il faut que je me prépare, sinon je vais être en retard. Je me détourne de la vue triste qui se déploie sous mes yeux et commence à me déshabiller.
Une heure plus tard, je quitte mon appartement. Je ferme la porte et descends les escaliers. A mon premier pas dans la rue, je sens que quelque chose ne va pas. Je regarde mes pieds et ce ne sont pas mes chaussures que je vois, mais mes chaussons - qui ont déjà commencé à prendre l'eau. Avec un juron, je fais demi-tour et gravis les escalier en me traitant de tous les noms d'oiseaux. Après avoir changé de chaussettes et m'être assurée de porter des chaussures, je descends de nouveau les marches jusqu'au perron de l'immeuble. Là, après une grande inspiration, je m'enfonce dans la tourmente.
Depuis tout à l'heure, le temps a viré à l'orage. Le ciel, de gris, est devenu noir et ce n'est plus un vent fort qui souffle, mais bien un vent de tempête dans toute sa splendeur. La pluie bat les pavés de la route et m'arrose copieusement. A peine quelques minutes après avoir quitté l'immeuble, je suis trempée et dégoulinante d'eau. Mon sac n'est pas dans un meilleur état et mes chaussures, censées être imperméables, prennent l'eau.
Plus qu'un bref effort et le tramway. Enfin, normalement. Aujourd'hui, je suis en retard. Tant et si bien que je le rate. Le prochain n'est que dans une demi-heure. Je n'ai pas le choix, il faut que j'y aille à pieds. A pieds sous la pluie. J'enrage. Je grogne, je crie, je tape du pied, mais rien n'y fait : le tramway est parti et l'autre n'arrive que dans trente minutes. Quoi qu'il se passe maintenant, j'arriverai forcément en retard et trempée au travail. Après une dernière flopée de jurons - particulièrement fleurie, celle-ci - je remonte mon sac sur mon épaule et reprends ma route avec un air furieux sur le visage. Le tonnerre roule quelque part, presque aussitôt suivit d'un éclair qui illumine la ville avant qu'elle ne replonge dans l'obscurité de cette journée d'automne.
Je marche sur les trottoirs, saute par-dessus les flaques, mais je ne parviens pas à éviter les gouttes. L'eau, maintenant, coule dans mon dos, dans le creux de mes reins, elle m'aveugle tandis que le tonnerre m'assourdit. Je crois une intersection, puis une autre. Il n'y a ni voitures, ni piétons ou aucun animal. La ville semble être morte. On dirait qu'elle commence à disparaître sous les flots du déluge. Je finis par me retrouver sur les bords de la rivière. Il ne me reste plus beaucoup de trajet à parcourir. Pour aller plus vite et afin de coupe le tournant, je décide de marcher sur les berges. Elles sont glissantes par temps de pluie, alors je me dois d'être prudente.
Je marche les bras ouverts pour m'équilibrer, comme une gymnaste qui découvre la poutre. A petits pas rapides, je parcours la distance qui me sépare encore du pont - c'est le dernier obstacle avant l'arrivée. La pluie est toujours plus forte et le vent m’agresse par à-coups violents. Je ne prends même pas le risque de regarder ma montre, je sais déjà que je suis en retard et puis cela pourrait me déséquilibrer et me faire tomber à l'eau. Soudain, une rafale de vent plus forte que les autres me bouscule, faisant tomber mon sac par terre et me faisant glisser sur le sol détrempé. Je tente de me rattraper en agitant les bras comme une girouette, mais rien n'y fait et je tombe à l'eau dans une grande gerbe.
Mes vêtements m’entraînent aussitôt vers le bas et je dois m'en extraire pour pouvoir retrouver le chemin vers la surface. Le courant est fort, il me secoue et m’emmène tantôt vers le haut, tantôt vers le bas. De l'eau rentre dans mes poumons quand j'essaie de respirer et me fait tousser. Je ne sais pas combien de temps je lutte contre les éléments, au bord de la panique, mais au bout d'un moment, je parviens enfin à agripper la berge à quitter l'enfer aqueux qui me retenait. Je suis aux trois quart nue, à demie-immergée et je grelotte à accrochée à une berge.
Quelle journée de merde. Comment est-ce que cela pourrait être pire ? Une main apparaît devant moi, croyant halluciner à cause de l'hypothermie et de la fatigue, j'ai du mal à comprendre ce que je vois et à m'en saisir, mais j'y parviens. C'est une main d'homme. Il me tire sur le sol et je reste allongée, face contre terre.
— Vous ne croyez pas qu'il fait un peu froid pour prendre un bain ? Nue, qui plus est ? me demande-t-il d'une voix grave et chaude.
J'arrive à suffisamment relever la tête pour distinguer la couleur de son uniforme. Il est bleu. C'est un policier. Et je suis nue.
------------------------------------------------------------------------------------------------ Home is people. Not a place. Robin Hobb - The Realm of the Elderlings | |
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