Comme ton poème est un travail de sentiment, je vais pour une fois éviter le commentaire détaillé et juste parler comme ça.
La première strophe est magnifique. Tu parles enfin, tu cesses de dire. Tu exprimes, tu fais de la poésie, tu nous narre ce besoin de chaleur et on sent ici ta tristesse, on sent ce futur si loin mais si oppressent. Il y a des maladresses, parce que tu passes notamment d’un rythme trop long à un rythme moyen, il aurait mieux fallu une rupture brutale, presque monosyllabique au vers 4 pour accentuer cette violence, mais c’est négligeable
La seconde strophe est plus vide, mais paradoxalement, puis qu’elle appelle au vide que tu ressens, elle est performative et ce n’est pas facile à faire, félicitation.
La troisième stropht est très néostoique, dans la souffrance le bonheur, thème chrétiens, mais plein d’espoir, c’est beau, c’est bien.
Cinquième strophe conclusion tragique un peu détruite par la répétition mais vraiment bien gérer.
Je pense que c’est un poème qui aurait mérité d’être en prose, de faire de chaque strophe un paragraphe où tu raconte mieux ce que tu ressens.
Mais il est bien
Bravo pour ce texte
Je pense aussi que tu as le droit à un calin
:ippa :