Mon ange. [-15]

Lentement les corbeaux se délèctent de mon cadavre fétide.
Plus un son, plus un bruit n'anime l'espace entre la mer et puis les pyramides.
Le temps s'est arrêté lorsque mon coeur battant,du fond de ma poitrine a été arraché.
Ma carcasse allongée croupit au fond d'un trou qu'au fil de ces années j'ai moi-même creusé.
Tu me regardes en haut et tes crocs allongés se rient bien de mon sort et de l'adversité.

Ô, Ange de la nuit, tu t'es joué de moi,
tu as dressé mon âme et l'as prise avec toi.
Au pied de mon tombeau tu tiens entre tes dents
mon cœur encore battant et tu y mords dedans.

L'horizon est bien sombre et l'air y est si froid,
le vide a pris l'espace et les enfers sont rois.
Les oiseaux noirs déjà, de mon être repus,
repartent en ton sillage et ne te quittent plus.

La chair à découvert, dans mon sang je me noie,
et le trou se remplit d'une boue qui rougeoie.
Plus un son, plus un bruit, le temps s'est arrêté,
et, Ange de la nuit, toi tu t'es envolé.

Ancienne version avant correction de Hartsock:

 

Lentement les corbeaux se délèctent de mon cadavre fétide.
Plus un son, plus un bruit n'anime l'espace entre la mer et puis les pyramides.
Le temps s'est arrêté lorsque mon coeur battant,du fond de ma poitrine a été arraché.
Ma carcasse allongée croupie au fond d'un trou qu'au fil de ces années j'ai moi même creusé.
Tu me regarde en haut et tes crocs allongés se rient bien de mon sort et de  l'adversité.


Oh , Ange de la nuit, tu t'es joué de moi,
tu as dressé mon âme et l'a prise avec toi.
Au pied de mon tombeau tu tiens entre tes dents
mon cœur encore battant et tu y mords dedans.


L'horizon est bien sombre et l'air y est si froid,
le vide a prit l'espace et les enfers sont rois.
Les oiseaux noir déjà, de mon être repus,
repartent en ton sillage et ne te quittent plus.

la chair à découvert, dans mon sang je me noie
et le trou se remplit d'une boue qui rougeoie.
Plus un son, plus un bruit, le temps s'est arrêté,
et,  Ange de la nuit, toi tu t'es envolé.

correction supplémentaire ♫:

 

Lentement les corbeaux se délèctent de mon cadavre fétide.
Plus un son, plus un bruit n'anime l'espace entre la mer et puis les pyramides.
Le temps s'est arrêté lorsque mon coeur battant,du fond de ma poitrine a été arraché.
Ma carcasse allongée croupie au fond d'un trou qu'au fil de ces années j'ai moi même creusé.
Tu me regardes en haut et tes crocs allongés se rient bien de mon sort et de l'adversité.


Oh , Ange de la nuit, tu t'es joué de moi,
tu as dressé mon âme et l'as prise avec toi.
Au pied de mon tombeau tu tiens entre tes dents
mon cœur encore battant et tu y mords dedans.


L'horizon est bien sombre et l'air y est si froid,
le vide a pris l'espace et les enfers sont rois.
Les oiseaux noirs déjà, de mon être repus,
repartent en ton sillage et ne te quittent plus.

la chair à découvert, dans mon sang je me noie
et le trou se remplit d'une boue qui rougeoie.
Plus un son, plus un bruit, le temps s'est arrêté,
et,  Ange de la nuit, toi tu t'es envolé.

Joli petit récit à l'ambiance morose. Je suis sur portable donc je corrigerai plus tard (avant ce soir si j'y pense) et je ferai un commentaire plus approfondi.