|TP| Effrayant n'est-ce pas ?

Désolé de ne plus trop passer. Avec le boulot et les petits soucis je n'ai plus grand temps. Je poste mes poèmes surtout pour en garder des traces si un jour le papier de celui-ci disparaît.


Souvent j'y réfléchis au bonheur
Et pourtant je n'y trouve aucun réconfort
Je suis effrayé, j'ai tellement peur
Puisque ce joli velours n'est qu'illusoire
Une fois rentré dans l'obscurité
Le soleil se fait engloutir par la nuit noire
Les gens n'ont plus tellement d'intégrité
Et dans chaque sourire que j'effectue
Plus j'y pense, et plus je trouve tordu
De me dire qu'en souriant
Il se pourrait en ce même moment
Qu'un couteau se plante en mon coeur
Et que mon bonheur se noie dans mes pleurs

avant correction:

 

Souvent j'y réfléchis au bonheur
Et pourtant je n'y trouve aucun réconfort
Je suis effrayé, j'ai tellement peur
Puisque ce jolie velours n'est qu'illusoire
Une fois rentrée dans l'obscurité
Le soleil se fait engloutir par la nuit noire
Les gens n'ont plus tellement d'intégrité
Et dans chaque sourire que j'effectue
Plus j'y pense, et plus je trouve tordue
De me dire qu'en souriant
Il se pourrait en ce même moment
Qu'un couteau se plante en mon coeur
Et que mon bonheur se noie dans mes pleurs

Salut Jugement !

@Jugement a écrit:

Souvent j'y réfléchis au bonheur Ce serait mieux soit "je réfléchis au bonheur", soit "j'y réfléchis, au bonheur"
Et pourtant je n'y trouve aucun réconfort Rien ne rime avec ce vers ?
Je suis effrayé, j'ai tellement peur
Puisque ce joli velours n'est qu'illusoire J'aime beaucoup ce vers-ci
Une fois rentré dans l'obscurité
Le soleil se fait engloutir par la nuit noire
Les gens n'ont plus tellement d'intégrité
Et dans chaque sourire que j'effectue
Plus j'y pense, et plus je trouve tordu
De me dire qu'en souriant
Il se pourrait en ce même moment
Qu'un couteau se plante en mon coeur En quoi tu serais tordu de te faire cette réflexion ? Tu pourrais mettre que ton sourire se tord en pensant à cette idée peut-être, mais dire que tu te trouves tordu de te dire ça, je trouve que ça rend moyen
Et que mon bonheur se noie dans mes pleurs J'adore ce vers-là aussi (même si c'est triste)

Donc ton poème parle selon moi qu'on n'est sûr de rien, que le bonheur n'est pas simple à trouver et qu'il peut s'en aller trop facilement... Puis y a une histoire avec la nuit, qui appuierait cette idée de peur, de noir, de doute... J'espère que j'ai bien compris C'est encore une fois un beau poème, simple et court, mais qui fait réfléchir. Je t'encourage à en écrire encore ! A plus !

Annnh j'avais pas vu ce poème
Bon tu connais la chanson pour le commentaire détaillé, donc j'attaque

@Jugement a écrit:

Souvent j'y réfléchis au bonheur *je réfléchis au bonheur, tu en as pas parlé dans un vers avant donc c'est "je"
Et pourtant je n'y trouve aucun réconfort le "et" me semble inutile
Je suis effrayé, j'ai tellement peur là tu répètes deux fois la même chose, je sais bien que c'est pour la forme mais paye ta rime quoi x)
Puisque ce joli velours n'est qu'illusoire Pourquoi il y a absence de rime tout d'un coup alors que tu te répètes dans le vers précédent exprès pour la rime ?
Une fois rentré dans l'obscurité
Le soleil se fait engloutir par la nuit noire Le soleil rentre dans l'obscurité et il se fait engloutir par… l'obscurité ? Pourquoi pas
Les gens n'ont plus tellement d'intégrité Il y a un travail au niveau du vocabulaire qui est fait dans les autres vers, celui-ci perd de la poésie que tu veux installer, c'est dommage
Et dans chaque sourire que j'effectue Ahlala personne effectue un sourire, c'est pas une dissertation, c'est un poème. Franchement je sais que c'est pour la rime mais je suis sûr que tu peux trouver autre chose
Plus j'y pense, et plus je trouve tordu Tordu ? TORDU ? Non mais sérieux, paye ta rime
De me dire qu'en souriant
Il se pourrait en ce même moment *il se pourrait qu'au même moment ?
Qu'un couteau se plante en mon coeur * un couteau se plante en mon coeur ?
Et que mon bonheur se noie dans mes pleurs Ah, au moins on finit sur un très beau vers.

Mouais, bon je suis vraiment pas fan. Je parle surtout pour la forme. Les vers, bien qu'ils soient libres, manquent de rythme. Parfois tu te répètes juste pour les rimes (qui sont pauvres pour la plupart, mais ça c'est une question de goût personnel), d'autres fois tu oublies complètement la rime. C'est vraiment irrégulier. Certains vers sont corrects, mais d'autres me sortent totalement du poème. Des mots courants comme "j'effectue"... C'est dommage de gâcher le lyrisme que tu tentes d'installer dans ces quelques vers. Il y a du potentiel, vite gâché par ces termes courants. Je pense que tu as de quoi le retravailler s'il te tient à coeur.

Pour ce qui est du fond, j'espère que tu ne te poseras pas toutes ces questions bien longtemps, que tu leur trouveras une réponse. Si on peut t'être utile, n'hésite pas à passer sur la CB quand tu as du temps

Merci à vous deux pour vos commentaires.


@Flopostrophe: C'est très semblable à ma vision. Et si je trouve tordu de penser à cela, c'est que ma vision en tant qu'être hypersensible et empathique m'empêche de voir le mal des gens. Je ne peux comprendre pourquoi l'on ferait du mal à un autre. Que ce soit, pour faire jaillir des larmes ou simplement par pure cruauté. Mais sinon merci.


@Hartstock: Pour être franc, quand j'écris c'est vraiment sur le coup. Pour moi, (et on pourrait philosopher la-dessus longtemps) l'écriture est mon défouloir, mon moyen de faire taire les pleurs, les rages et l'amertume. Les rimes, les mots ainsi que les phrases viennent toute seules. Alors, c'est un résultat assez aléatoire. Les seul poèmes travaillé que j'ai fait proviennent de l'école. Et bien qu'ils soient lyristiquement (si ce mot existe) "meilleur", ils sont ont une place moins proche du coeur que de la tête.