La Ballade de Denys [-12]
A Syracuse existe un roc
D’où le flâneur s’arrête sans bruit
Pour ouïr les tortures baroques
Des rivaux du tyran Denys.
Il en est un qui pleure encore
En pensant à ce qu’il a subi
Son corps se tend dans l’effort
Pour éviter l’épée honnie
Deux mille ans et il dort encore !
Sur son fauteuil de marbre il gît
Sur sa tête encore l’épée d’or
De son destin, l’allégorie
Mais il préfère prier Eole
Et rester sur le trône assis
Les roues du fauteuil choient au sol
Assurée est la prophétie
Envoi
Prince si depuis longtemps est mort
Damoclès et le roi Denys
Gardez-vous des couronnes d’or
Sous peine d’être un glaive occis
- texte avant correction:
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A Syracuse existe un roc
D’où le flâneur s’arrête sans bruit
Pour ouïr les tortures baroques
Des rivaux du tyran Denys.
Il en est un qui pleure encore
En pensant à ce qu’il a subit
Son corps se tend dans l’effort
Pour éviter l’épée honnie
Deux mille ans et il dort encore !
Sur son fauteuil de marbre il git.
Sur sa tête encore l’épée d’or
De son destin, l’allégorie
Mais il préfère prier Eole
Et rester sur le trône assis
Les roues du fauteuil choient au sol
Assurée est la prophétie
Envoi
Prince si depuis longtemps est mort
Damoclès et le roi Denys
Gardez-vous des couronnes d’or
Sous peine d’être un glaive occis