J'ai corrigé mon texte du CC numéro truc, je le poste ici parce que ça change de ce que j'écris en ce moment, c'est à dire rien.
Elle tremble, sa peau rigole alors que je glisse mes doigts dans son dos nu et que mon pouce passe doucement sur sa poitrine. Je ne m'attarde pas. Le contact rapide et simple nous fait sourire, la joie de pouvoir se toucher. Je ne sais pas si vous connaissez ?
On se serre dans cette rame de métro à moitié seule, il est tard, il est le soir, c'est étrange mais on trouve le moyen, après cette journée bien remplie, de ricaner comme des gosses, enfin comme ces ados amoureux qu'on est un peu.
On s'embrasse du bout des lèvres, comme si on sautillait, ça nous jette un coup d’œil, et nous on se marre, les endorphines marchent à fond.
"Je sais pas ce qui nous arrive ce soir."
Elle me répond avec un sourire, j'adore quand elle fait ça.
On descend du métro et on remonte par le pont mal éclairé, on continue à rigoler et à se smack. L'immeuble de notre appart' est en vue, elle m'embrasse carrément, profondément alors qu'on continue à marcher et quelque chose explose dans ma tête, un feu d'artifice de beau et de bon. Sans aucun lampadaire, sans personne, je fonds avec elle dans cette masse de ténèbres et j'embrasse la nuit. C'est comme ça dont je m'en souviendrai plus tard en tout cas.
On se sépare et je continue de marcher, absent, béat, avec un grand sourire con. Je peux pas juste lui dire tant de fois que je l'aime alors je me tais. Depuis qu'on a emménagé ensemble tout va si bien. Je ne sais pas qui je dois remercier mais je veux lui demander que ça ne s'arrête jamais, je ne sais pas jusqu'où on va aller ensemble mais je veux qu'on y aille jusqu'au bout, le plus loin possible, en courant.