Messages : 572 Date d'inscription : 12/04/2015 Localisation : La taverne la Pomme de Pin Humeur : Eh Chaussette !
Sujet: Plongée en mer de plastique Dim 13 Jan 2019 - 16:35
Mes salutations les plus clinquantes !
Un jour je me promenais sur Watpad, (en particulier l'onglet concours) et j'y ai vu un sujet qui sur le coup m'a bien parlé : #PlanetOrPlastic en gros il faut parler de la polution de l'océan par nos déchets.
Du coup je ne participe pas, vu qu'il fallait écrire en Anglais (#JeSuisPasRendu#MaisAlorsVraiment#LikeSpanishCow). Mais du coup j'ai écrit en vrac cette micro nouvelle, sur une soudaine inspiration.
ça a été écrit d'une traite, en un deux tasse de café (comprendre deux heures, c'est unité de mesure de geek) du coup ça vaut ce que ça vaut !
Assez parlé, on passe au texte !
Plongée en mer de plastique
- Voilà, d'après mes infos c'est là qu'il a été vu !
La petite embarcation rouillée s'arrêta, laissant son sillage tracé dans les cadavres de polymères se refermer derrière elle. Un océan de gris terne s'étendait désormais à perte de vue autour de l'équipage.
- Et donc maintenant tu plonges c'est ça ? T'es cinglée ma pauvre, tu peux encore changer d'avis. Commença Tom en s'approchant de sa coéquipière.
- Laisse tomber tu veux, je vais plonger que ça te plaise ou non !
- Mais tu vas crever, t'imagines même pas toutes les horreurs que tu vas trouver dans cette poubelle.
- Tom, je préfère mille fois mourir que de vivre dans un monde où il n'existe plus !
Le jeune homme chercha du regard le capitaine de l'Aube, le bateau qui l'avait mené au milieu de cet enfer de déchets, cherchant un peu de soutien.
- Vous vous débrouillez entre vous les jeunes, décréta Samuel voyant Tom cherchant une bouée de secours.
Le jeune biologiste soupira profondément.
- Perso, c'est pas moi qui foutrait même un orteil avec des chaussures de sécurité là-dedans, mais je comprends Salomé. Si elle veut le faire, c'est pas moi qui l'en empêchera. D'autant que c'est grâce à votre fric que mon bateau n'est pas coulé au fond de ça comme tous les autres. Je vais pas interférer dans vos affaires.
- Parfait, conclu Salomé, et c'est pour ça que votre rafiot s'appelle l'Aube et pas le Crépuscule, on va la trouver cette étincelle d'espoir. A mes bouteilles.
Moins de dix minutes plus tard, elle était parée. Engoncée dans une combinaison censée la protéger davantage de résidus toxiques que de la morsure du froid dans cette mer réchauffée, bouteille sur le dos, masque sur le visage et palmes aux pieds, elle lança un dernier regard à un Tom dépité.
Enfin elle traversa la pellicule de bouteilles jetées, d'assiettes jetables et d'accessoires superflus pour s'enfoncer dans une eau couleur cendre, tiédasse et visqueuse.
L'étendue des dégâts lui provoqua un haut-le-cœur.
Salomé d'un naturel réservé, avait toujours admiré le sens de commerce de son meilleur ami. A ce moment-là, elle maudit le sens des affaires de l'Humanité.
L'Humanité avait vendu le mouvement placide des méduses et les couleurs chatoyantes des coraux pour le mouvement placide des sacs plastiques et les couleurs chatoyantes d'un bouquet de pailles en plastique planté dans un gobelet de fast-food en plastique. Échangé la faune et la flore par le vide et la mort. Échangé la vie contre le plastique.
Pour ne pas sombrer dans le cynisme, elle décida de ne pas se remémorer de sa dernière visite des fonds marins, de son dernier passage dans son sanctuaire avant qu'il ne devienne un cimetière. Elle alluma la lampe sur son front et commença à s'enfoncer vers les profondeurs.
Arrivée au fond, un nouveau sable s'étendait devant elle. Un sable de synthèse aux couleurs passées par le contact avec l'eau désormais plus polluée que salée. Le sol était devenu un amoncellement de paillettes de pétrole coloré, auquel se mêlait le reflet rouillé des éclats de boites de conserve et celui plus mat de ce qui était autrefois appareil électronique ou électro-ménagé. Elle qui connaissait par cœur les ères géologiques et l'empilement de roche et de sable qui composait le sol de cette région, ne put s'empêcher de sourire tristement à la vue de la contribution humaine à cette ancestrale machinerie.
Elle refusait cependant de croire que celle-ci serait la dernière couche que l'Homme verrait.
Elle scruta les alentours reconnaissant de-ci de-là des fragments d'artefacts de la vie industrielle humaine, bouteille d'eau gazeuse, flacon de gel douche, d'aérosol, carcasse de cafetière ...
Toboggan pour enfant ...
- Toi t'es pas pensé pour être ici, pensa Salomé en décidant de s'approcher.
Elle savait ce qu'elle recherchait, et, si c'était elle, c'est sans doute là qu'elle se nicherait. Devant la structure mourante de ce jeu, dressé comme la pierre tombale de son enfance, un frisson de nostalgie l'envahit. Quand soudain, un mouvement à sa base attira son regard. Par réflexe elle plongea sa main gantée dans la version 2.0 du sable marin pour en dégager deux capuchons de stylo bille tentant de fuir. Un nouveau frisson, d'effroi cette fois-ci, chassa la nostalgie à la vue des pattes longiformes sortant de ce bout de plastique auparavant mâchouillé par un écolier.
Les quelques animaux survivants s'étaient adaptés, l'organique avait fusionné avec les déchets. Avec une grimace de dégoût, elle reposa sur le sol les deux nouveaux représentants des habitants de la mer. En s'enfonçant dans le sable pour fuir, un de crustacé perdit une patte et s'éteignit au sol en une fraction de seconde.
Même la faune était devenue jetable, l'adaptation était complète.
Oubliant le triste sort du mutant, Salomé reprit sa recherche, elle tourna autour du jouet avec l'intime conviction d'être au bon endroit.
- Allez, où tu te caches ? Commença-t-elle même à marmonner dans son masque en entreprenant de soulever l'abri présumé.
Retourner l'habitat des sujets à observer n'était pas dans les habitudes des biologistes en temps normal, mais pouvait-on encore parler de biologie ?
Alors que le pied en fer s'arrachait du sable, une bulle s'échappant du trou laissé l'inquiéta. Bientôt un liquide noir et pesant commença à s'échapper. Salomé avait assez étudié les risques de sa petite balade aquatique pour savoir qu'elle ne devait pas rester ici. Elle avait peut-être tapé dans une réserve d'un quelconque polluant métallique, sans doute du lithium, peut-être pire. Elle ne pouvait s'en assurer et n'en avait de toute façon aucune envie.
Elle commença à nager vers la surface, non pas par peur des conséquences sur sa santé de la toxine libérée, mais de ce que son odeur allait attirer. Elle avait assez observé de ces spécimens que l'on appelait les nouveaux charognards, qui venaient se repaître des déchets industriels dans le fond de tous les ports d'Europe pour savoir qu'elle n'avait pas envie d'en rencontrer un dans son milieu naturel.
Pressant la montée, sans pour autant oublier les notions les plus élémentaires de sécurité, ni ses réflexes de plongeuse, elle scrutait autour d'elle à la recherche d'un éventuel danger.
Elle se fit néanmoins surprendre.
Sur sa gauche, une horrible parodie de poisson chasseur était déjà sur elle. Malgré l'aspect industriel qu'avait le monstre, avec son œil gauche en capsule d'aluminium, les morceaux de PVC hérissant son dos et sa mâchoire en récupération, sa peau squameuse et suintante était répugnante. Comme si le peu de chose naturelle qui restait à l'ordre animal avait été corrompu par la pollution.
Elle retira juste à temps son avant-bras d'une morsure qu'elle imaginait terrible et contre-attaqua comme elle put.
Malgré la force que l'eau chargée exerçait sur ses mouvements, elle réussi à fendre le liquide dans un geste horizontal qui frappa à la mâchoire. Brisant les quelques couteaux de pique-nique et tordant la fourchette rouillée qui servait de dents au monstre qui battit en retraite. Dans sa fuite, il laissa derrière lui un filet d'un sang vert malsain qui s'échappait de sa blessure à la gueule.
Non, le monstre n'avait plus grand-chose d'animal.
Finalement, la disparition des proies normales des prédateurs avait du bon, elle n'osa pas imaginer comment elle s'en serait sortie si la gueule du poisson avait encore été adaptée pour déchiqueter de la viande fraîche.
Se remettant de ses émotions, un filet écarlate se diluant devant elle, la ramenant à la réalité. Par réflexe elle baissa les yeux sur ses bras ne se souvenant pas quand elle avait été blessée.
Ses bras étaient indemnes. Ce n'était pas elle qui saignait.
Elle se retourna vivement et n'en crut pas ses yeux.
La Dernière, la dernière raie, le dernier animal marin n'ayant pas encore été pourri par l'Homme était devant elle. Le dernier animal ayant survécu à la grande corruption, ce que tout le monde croyait comme une légende passait devant Salomé ébahie.
Elle était blessée.
Elle était épuisée, affamée.
Elle était poursuivie par un abominable requin, assemblage foutraque de chaires pourrissantes et d'acier tordu, doté d'une gueule d'où s'échappait une salive de pétrole et animé par sang toxique.
Mais elle était en vie.
Il restait un espoir.
Sans réfléchir, Salomé activa sa balise de sécurité pour appeler son équipage, tira son poignard de plongée fixé à sa cheville et se jeta devant le prédateur.
Elle allait sauver le dernier espoir des fonds marins, ou mourir ...
Merci de votre lecture
Corrections:
Plongée en mer de plastique
- Voilà, d'après mes infos c'est là qu'il a été vu !
La petite embarcation rouillée s'arrêta, laissant son sillage tracé dans les cadavres de polymères se refermer derrière elle. Un océan de gris terne s'étendait désormais à perte de vue autour de l'équipage.
- Et donc maintenant tu plonges c'est ça ? T'es cinglée ma pauvre, tu peux encore changer d'avis. Commença Tom en s'approchant de sa coéquipière.
- Laisse tomber tu veux, je vais plonger que ça te plaise ou non !
- Mais tu vas crever, t'imagines même pas toutes les horreurs que tu va = vas trouver dans cette poubelle.
- Tom, je préfère mille fois mourir que de vivre dans un monde où il n'existe plus !
Le jeune homme chercha du regard le capitaine de l'Aube, le bateau qui l'avait mené au milieu de cet enfer de déchets, cherchant un peu de soutien.
- Vous vous débrouillez entre vous les jeunes, décréta Samuel voyant Tom cherchant une bouée de secours.
Le jeune biologiste soupira profondément.
- Perso, c'est pas moi qui foutrait même un orteil avec des chaussures de sécurité là dedans = là-dedans, mais je comprends Salomé. Si elle veut le faire, c'est pas moi qui l'en empêchera. D'autant que c'est grâce à votre fric que mon bateau n'est pas coulé au fond de ça comme tous les autres. Je vais pas interférer dans vos affaires.
- Parfait, conclu Salomé, et c'est pour ça que votre rafiot s'appelle l'Aube et pas le Crépuscule, on va la trouver cette étincelle d'espoir. A mes bouteilles.
Moins de dix minutes plus tard, elle était parée. Engoncée dans une combinaison censé = censée la protéger d'avantage = davantage de résidus toxiques que de la morsure du froid dans cette mer réchauffée, bouteille sur le dos, masque sur le visage et palmes aux pieds, elle lança un dernier regard à un Tom dépité.
Enfin elle traversa la pellicule de bouteilles jetées, d'assiettes jetables et d'accessoires superflus pour s'enfoncer dans une eau couleur cendre, tiédasse et visqueuse.
L'étendue des dégâts lui provoqua un haut le cœur = haut-le-cœur.
Salomé d'un naturel réservé, avait toujours admiré le sens de commerce de son meilleur ami. A ce moment-là, elle maudit le sens des affaires de l'Humanité.
L'Humanité avait vendu le mouvement placide des méduses et les couleurs chatoyantes des coraux pour le mouvement placide des sacs plastiques et les couleurs chatoyantes d'un bouquet de pailles en plastique planté dans un gobelet de fast-food en plastique. Échangé la faune et la flore par le vide et la mort. Échangé la vie contre le plastique.
Pour ne pas sombrer dans le cynisme, elle décida de ne pas se remémorer de sa dernière visite des fonds marins, de son dernier passage dans son sanctuaire avant qu'il ne devienne un cimetière. Elle alluma la lampe sur son front et commença à s'enfoncer vers les profondeurs.
Arrivé = Arrivée au fond, un nouveau sable s'étendait devant elle. Un sable de synthèse aux couleurs passées par le contact avec l'eau désormais plus polluée que salée. Le sol était devenu un amoncellement de paillettes de pétrole coloré, auquel se mêlait le reflet rouillé des éclats de boites de conserves = conserve et celui plus mat de ce qui était autrefois appareil électronique ou électro-ménagé. Elle qui connaissait par cœur les ères géologiques et l'empilement de roche et de sable qui composait le sol de cette région, ne put s'empêcher de sourire tristement à la vue de la contribution humaine à cette ancestrale machinerie.
Elle refusait cependant de croire que celle-ci serait la dernière couche que l'Homme verrait.
Elle scruta les alentours reconnaissant de-ci de-là des fragments d'artefacts de la vie industrielle humaine, bouteille d'eau gazeuse, flacon de gel douche, d'aérosol, carcasse de cafetière ...
Toboggan pour enfant ...
- Toi t'es pas pensé pour être ici, pensa Salomé en décidant de s'approcher.
Elle savait ce qu'elle recherchait, et, si c'était elle, c'est sans doute là qu'elle se nicherait. Devant la structure mourante de ce jeu, dressé comme la pierre tombale de son enfance, un frisson de nostalgie l'envahit. Quand soudain, un mouvement à sa base attira son regard. Par réflexe elle plongea sa main gantée dans la version 2.0 du sable marin pour en dégager deux capuchons de stylo bille tentant de fuir. Un nouveau frisson, d'effroi cette fois-ci, chassa la nostalgie à la vue des pattes longiformes sortant de ce bout de plastique auparavant mâchouillé par un écolier.
Les quelques animaux survivants c'étaient adapté = s'étaient adaptés, l'organique avait fusionné avec les déchets. Avec une grimace de dégoût, elle reposa sur le sol les deux nouveaux représentants des habitants de la mer. En s'enfonçant dans le sable pour fuir, un de crustacé perdit une patte et s'éteignit au sol en une fraction de seconde.
Même la faune était devenue jetable, l'adaptation était complète.
Oubliant le triste de sort = triste sort du mutant, Salomé reprit sa recherche, elle tourna autours = autour du jouet avec l'intime conviction d'être au bon endroit.
- Aller = Allez, où tu te caches ? Commença-t-elle même à marmonner dans son masque en entreprenant de soulever l'abri présumé.
Retourner l'habitat des sujets à oberver = observer n'était pas dans les habitudes des biologistes en temps normal, mais pouvait-on encore parler de biologie ?
Alors que le pied en fer s'arrachait du sable, une bulle s'échappant du trou laissé l'inquiéta. Bientôt un liquide noir et pesant commença à s'échapper. Salomé avait assez étudié les risques de sa petite balade aquatique pour savoir qu'elle ne devait pas rester ici. Elle avait peut-être tapé dans une réserve d'un quelconque polluant métallique, sans doute du lithium, peut-être pire. Elle ne pouvait s'en assurer et n'en avait de toute façon aucune envie.
Elle commença à nager vers la surface, non pas par peur des conséquences sur sa santé de la toxine libérée, mais de ce que son odeur allait attirer. Elle avait assez observé de ces spécimens que l'on appelait les nouveaux charognards, qui venaient se repaître des déchets industriels dans le fond de touts = tous les ports d'Europe pour savoir qu'elle n'avait pas envie d'en rencontrer un dans son milieu naturel.
Pressant la montée, sans pour autant oublier les notions les plus élémentaires de sécurités = sécurité, ni ses réflexes de plongeuse, elle scrutait autours = autour d'elle à la recherche d'un éventuel dangers = danger.
Elle se fit néanmoins surprendre.
Sur sa gauche, une horrible parodie de poisson chasseur était déjà sur elle. Malgré l'aspect industriel qu'avait le monstre, avec son œil gauche en capsule d'aluminium, les morceaux de PVC hérissant son dos et sa mâchoire en récupération, sa peau squameuse et suintante était répugnante. Comme si le peu de chose naturelle qui restait à l'ordre animal avait été corrompu par la pollution.
Elle retira juste à temps son avant-bras d'une morsure qu'elle imaginait terrible et contre-attaqua comme elle put.
Malgré la force que l'eau chargée exerçait sur ses mouvements, elle réussi à fendre le liquide dans un geste horizontal qui frappa à la mâchoire. Brisant les quelques couteaux de pique-nique et tordant la fourchette rouillée qui servait de dent = dents au monstre qui battit en retraite. Dans sa fuite, il laissa derrière lui un filet d'un sang vert malsain qui s'échappait de sa blessure à la gueule.
Non, le monstre n'avait plus grand-chose d'animal.
Finalement, la disparition des proies normales des prédateurs avait du bon, elle n'osa pas imaginer comment elle s'en serait sorti = sortie si la gueule du poisson avait encore été adaptée pour déchiqueter de la viande fraîche.
Se remettant de ses émotions, un filet écarlate se diluant devant elle, la ramenant à la réalité. Par réflexe elle baissa les yeux sur ses bras ne se souvenant pas quand elle avait été blessée.
Ses bras étaient indemnes. Ce n'était pas elle qui saignait.
Elle se retourna vivement et n'en crut pas ses yeux.
La Dernière, la dernière raie, le dernier animal marin n'ayant pas encore été pourris = pourri par l'Homme était devant elle. Le dernier animal ayant survécu à la grande corruption, ce que tout le monde croyait comme une légende passait devant Salomé ébahie.
Elle était blessée.
Elle était épuisée, affamée.
Elle était poursuivie par un abominable requin, assemblage foutraque de chaires pourrissantes et d'acier tordu, doté d'une gueule d'où s'échappait une salive de pétrole et animé par sang toxique.
Mais elle était en vie.
Il restait un espoir.
Sans réfléchir virgule Salomé activa sa balise de sécurité pour appeler son équipage, tira son poignard de plongé = plongée fixé à sa cheville et se jeta devant le prédateur.
Elle allait sauver le dernier espoir des fonds marins, ou mourir ...
Flopostrophe Créature du Nord à l'humour absurde
Messages : 955 Date d'inscription : 19/01/2017 Localisation : Sur le toit Humeur : Le temps passe trop vite
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Lun 14 Jan 2019 - 14:59
Salut Alt', j'ai lu ta petite nouvelle sur ce sujet d'actualité ^^ Je t'ai fait un commentaire sur la forme principalement :
Commentaire:
Plongée en mer de plastique
- Voilà, d'après mes infos c'est là qu'il a été vu !
La petite embarcation rouillée s'arrêta, laissant son sillage tracé dans les cadavres de polymères se refermer derrière elle. Un sillage qui se referme ? Ça me semble bizarre ^^ Un océan de gris terne s'étendait désormais à perte de vue autour de l'équipage.
- Et donc maintenant tu plonges c'est ça ? T'es cinglée ma pauvre, tu peux encore changer d'avis. Commença souvent on ne met pas de majuscule là après les paroles d'un personnage. Je verrais bien une virgule au lieu d'un point, mais un point puis pas de majuscule je pense que ça irait aussi. Tom en s'approchant de sa coéquipière.
- Laisse tomber tu veux, je vais plonger que ça te plaise ou non !
- Mais tu vas crever, t'imagines même pas toutes les horreurs que tu vas trouver dans cette poubelle.
- Tom, je préfère mille fois mourir que de vivre dans un monde où il n'existe plus ! C'est qui le "il" de "il n'existe plus" ? Si ce n'est pas évident, je suppose que quelque chose doit être changé dans la phrase...
Le jeune homme chercha du regard le capitaine de l'Aube, le bateau qui l'avait mené qui les avait menés, non ? Le bateau a emmené tout l'équipage au milieu de cet enfer de déchets, cherchant un peu de soutien.
- Vous vous débrouillez entre vous les jeunes, décréta Samuel voyant Tom cherchant une bouée de secours. Je trouve ça un peu lourd cette phrase-ci... Déjà je trouve qu'il faudrait une virgule entre "Samuel" et "voyant Tom", ensuite je mettrait "qui cherchait au lieu de cherchant comme ça tu évites les deux participe présent d'affilé "voyant" puis "cherchant". Mais le problème aussi c'est que tu redis une deuxième fois exactement la même information : juste avant tu dis que Tom cherche un peu de soutien et en dessous tu redis qu'il cherche (avec le même verbe) une bouée de secours. Du coup c'est peut-être pas nécessaire. En plus il remarque que Tom a besoin de soutien mais il ne l'aide pas du tout en fait XD
Le jeune biologiste soupira profondément.
- Perso, c'est pas moi qui foutrait même un orteil avec des chaussures de sécurité là-dedans, mais je comprends Salomé. Si elle veut le faire, c'est pas moi J'aime bof la répétition de "c'est pas moi qui" qui l'en empêchera. D'autant que c'est grâce à votre fric que mon bateau n'est pas coulé au fond de ça comme tous les autres. Je vais pas interférer dans vos affaires. Je pensais que c'était Tom qui disait cette réplique comme tu le faisais soupirer juste avant, j'ai cru que c'était lui qui se mettait à parler... Du coup c'est juste le "mon bateau" qui m'a fait comprendre ^^'
- Parfait, conclu Salomé, et c'est pour ça que votre rafiot s'appelle l'Aube et pas le Crépuscule, on va la trouver cette étincelle d'espoir. A mes bouteilles.
Moins de dix minutes plus tard, elle était parée. Engoncée dans une combinaison censée la protéger davantage de je chipote vraiment, mais ça sonnerait mieux "des résidus" au lieu de "de résidus" ;D résidus toxiques que de la morsure du froid dans cette mer réchauffée, bouteille sur le dos, masque sur le visage et palmes aux pieds, elle lança un dernier regard à un Tom dépité.
Enfin elle traversa la pellicule de bouteilles jetées, d'assiettes jetables jetées puis jetables, je trouve ça bof et d'accessoires superflus pour s'enfoncer dans une eau couleur cendre, tiédasse et visqueuse. Beurk
L'étendue des dégâts lui provoqua un haut-le-cœur.
Salomé il manque une virgule ici :') d'un naturel réservé, avait toujours admiré le sens de commerce on dit pas plutôt "le sens du commerce" ? de son meilleur ami. A ce moment-là, elle maudit le sens des affaires de l'Humanité.
L'Humanité avait vendu le mouvement placide des méduses et les couleurs chatoyantes des coraux pour le mouvement placide des sacs plastiques et les couleurs chatoyantes d'un bouquet de pailles en plastique planté dans un gobelet de fast-food en plastique. Échangé la faune et la flore par le vide et la mort. Échangé la vie contre le plastique. J'adore ce paragraphe ! Un peu trop de fois le mot plastique mais c'est peut-être voulu justement... Mais ça en jette (pas de jeu de mot, non :3)
Pour ne pas sombrer dans le cynisme, elle décida de ne pas se remémorer de sa dernière visite des fonds marins, de son dernier passage je pense que les "de" ne sont pas nécessaires : elle décida de ne pas se remémorer sa dernière visite des fonds marins, son dernier passage" dans son sanctuaire avant qu'il ne devienne un cimetière. Elle alluma la lampe sur son front et commença à s'enfoncer vers les profondeurs.
Arrivée au fond, un nouveau sable s'étendait devant elle mmh ici y a quelque chose qui ne va pas... Arrivée au fond, c'est elle qui arrive, on s'attend à ce que ce soit elle le sujet principal de la phrase, mais après la virgule c'est le sable le sujet principal. Il faudrait que ce soit "Arrivée au fond, elle remarque qu'un nouveau sable..." Ou un truc du genre tu vois ? Il faut que le sujet du début de la phrase soit le même pour la suite. Ou alors, tu enlèves le "arrivée" et tu mets juste "Au fond, un nouveau sable..." Ça le ferait bien aussi . Un sable de synthèse aux couleurs passées par le contact avec l'eau désormais plus polluée que salée. Le sol était devenu un amoncellement de paillettes de pétrole coloré, auquel se mêlait le reflet rouillé des éclats de boites de conserve et celui plus mat de ce qui était autrefois appareil électronique ou électro-ménagé ce serait pas mieux au pluriel ? . Elle qui connaissait par cœur les ères géologiques et l'empilement de roche et de sable qui composait le sol de cette région, ne put je remettrais le "elle" : "elle qui..., elle ne put s'empêcher..." s'empêcher de sourire tristement à la vue de la contribution humaine à cette ancestrale machinerie.
Elle refusait cependant de croire que celle-ci serait la dernière couche que l'Homme verrait.
Elle scruta les alentours j'mettrais une virgule ici :') reconnaissant de-ci de-là des fragments d'artefacts de la vie industrielle humaine, bouteille d'eau gazeuse, flacon de gel douche, d'aérosol, carcasse de cafetière ...
Toboggan pour enfant ...
- Toi t'es pas pensé pour être ici, pensa Salomé en décidant de s'approcher.
Elle savait ce qu'elle recherchait, et, si c'était elle, c'est sans doute là qu'elle se nicherait. Devant la structure mourante de ce jeu, dressé comme la pierre tombale de son enfance, un frisson de nostalgie l'envahit. Quand soudain, un mouvement à sa base attira son regard. Par réflexe elle plongea sa main gantée dans la version 2.0 du sable marin pour en dégager deux capuchons de stylo bille tentant de fuir. Un nouveau frisson, d'effroi cette fois-ci, chassa la nostalgie à la vue des pattes longiformes sortant de ce bout de plastique auparavant mâchouillé par un écolier.
Les quelques animaux survivants s'étaient adaptés, l'organique avait fusionné avec les déchets. Avec une grimace de dégoût, elle reposa sur le sol les deux nouveaux représentants des habitants de la mer. En s'enfonçant dans le sable pour fuir, un de crustacé perdit une patte et s'éteignit au sol en une fraction de seconde.
Même la faune était devenue jetable, l'adaptation était complète. Rholala, c'est très bien vu cette pointe d'humour dans ce décor désespérant !
Oubliant le triste sort du mutant, Salomé reprit sa recherche, elle tourna autour du jouet avec l'intime conviction d'être au bon endroit.
- Allez, où tu te caches ? Commença-t-elle même à marmonner dans son masque en entreprenant de soulever l'abri présumé.
Retourner l'habitat des sujets à observer n'était pas dans les habitudes des biologistes en temps normal, mais pouvait-on encore parler de biologie ?
Alors que le pied en fer s'arrachait du sable, une bulle s'échappant du trou laissé l'inquiéta. Bientôt un liquide noir et pesant commença à s'échapper. Salomé avait assez étudié les risques de sa petite balade aquatique pour savoir qu'elle ne devait pas rester ici. Elle avait peut-être tapé dans une réserve d'un quelconque polluant métallique, sans doute du lithium, peut-être pire. Elle ne pouvait s'en assurer et n'en avait de toute façon aucune envie.
Elle commença à nager vers la surface, non pas par peur des conséquences sur sa santé de la toxine libérée, mais de ce que son odeur allait attirer. Elle avait assez observé de ces spécimens que l'on appelait les nouveaux charognards, qui venaient se repaître des déchets industriels dans le fond de tous les ports d'Europe pour savoir qu'elle n'avait pas envie d'en rencontrer un dans son milieu naturel.
Pressant la montée, sans pour autant oublier les notions les plus élémentaires de sécurité, ni ses réflexes de plongeuse, elle scrutait autour d'elle à la recherche d'un éventuel danger.
Elle se fit néanmoins surprendre.
Sur sa gauche, une horrible parodie de poisson chasseur était déjà sur elle. Malgré l'aspect industriel qu'avait le monstre, avec son œil gauche en capsule d'aluminium, les morceaux de PVC hérissant son dos et sa mâchoire en récupération, sa peau squameuse et suintante était répugnante. Comme si le peu de chose naturelle ce serait mieux au pluriel, choses naturelles qui restait à l'ordre animal avait été corrompu par la pollution.
Elle retira juste à temps son avant-bras d'une morsure qu'elle imaginait terrible et contre-attaqua comme elle put.
Malgré la force que l'eau chargée l'eau est chargée de quoi ? exerçait sur ses mouvements, elle réussi à fendre le liquide dans un geste horizontal qui frappa à la mâchoire. ici ce serait mieux une virgule au lieu d'un point parce que la phrase qui suit n'est pas une phrase complète, elle continue la précédente. Brisant les quelques couteaux de pique-nique et tordant la fourchette rouillée qui servait de dents au monstre qui battit en retraite. Dans sa fuite, il laissa derrière lui un filet d'un sang vert malsain qui s'échappait de sa blessure à la gueule. Waah l'imagination qui se dégage de cette histoire de poisson industriel, c'est top, j'aime beaucoup l'idée !
Non, le monstre n'avait plus grand-chose d'animal.
Finalement, la disparition des proies normales des prédateurs avait du bon, elle n'osa pas imaginer comment elle s'en serait sortie si la gueule du poisson avait encore été adaptée pour déchiqueter de la viande fraîche.
Se remettant de ses émotions, un filet écarlate se diluant devant elle, la ramenant à la réalité. il n'y a pas de verbe principal dans cette phrase...Tu pourrais mettre "se diluait". En plus le sujet principal c'est Salomé avant la virgule, et après la virgule ça devient le filet écarlate. Il y a quelque chose à changer. Par réflexe elle baissa les yeux sur ses bras virgule ^^ ne se souvenant pas quand elle avait été blessée.
Ses bras étaient indemnes. Ce n'était pas elle qui saignait.
Elle se retourna vivement et n'en crut pas ses yeux.
La Dernière, la dernière raie, le dernier animal marin n'ayant pas encore été pourri par l'Homme était devant elle. Le dernier animal ayant survécu à la grande corruption, je mettrais un point ici parce que ça ne correspond pas à la suite de la phrase. C'est rien si la phrase est minuscule du coup, ça augmente encore plus l'effet d'étonnement ce que tout le monde croyait comme une légende passait devant Salomé virgule ébahie.
Elle était blessée. Je ne sais pas si c'est elle qui saigne ou pas finalement...
Elle était épuisée, affamée.
Elle était poursuivie par un abominable requin, Hein d'où il sort lui ? Donc il y a une raie et un requin ? On dirait qu'il manque une phrase qui dit qu'elle est surprise de voir aussi un requin arriver. Ou alors je n'ai pas compris et c'est le poisson industriel qui revient ? assemblage foutraque de chaires pourrissantes et d'acier tordu, doté d'une gueule d'où s'échappait une salive de pétrole et animé par sang toxique animé par sang toxique ? Je comprends pas ce bout de phrase.
Mais elle était en vie.
Il restait un espoir.
Sans réfléchir virgule Salomé activa sa balise de sécurité pour appeler son équipage, tira son poignard de plongée fixé à sa cheville et se jeta devant le prédateur.
Elle allait sauver le dernier espoir des fonds marins, ou mourir ...
Eh ben, j'aime beaucoup ! Mini remarque : je ne sais pas trop pourquoi Tom est venu avec eux, je ne sais pas son but à lui dans cette expédition... Si au dernier moment il essaie de convaincre Salomé de ne pas y aller, pourquoi a-t-il décidé de démarrer ce voyage ? Il manque son but à lui en fait, tu vois ce que je veux dire ? Sinon c'est vrai que leur échange est intéressant, pour bien montrer à quel point c'est dangereux, toxique et désespérant. Sinon franchement, c'est agréable à lire, de la bonne longueur, y a un bon équilibre entre descriptions et actions... Bien vu ! L'idée des animaux qui s'adaptent au nouveau milieu pollué m'a particulièrement plu, c'est bien trash comme il faut ;D Et la touche d'espoir avec la dernière raie, c'est top ! Bravo tite tanche verte (pas encore mutante j'espère :3) !
Messages : 572 Date d'inscription : 12/04/2015 Localisation : La taverne la Pomme de Pin Humeur : Eh Chaussette !
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Lun 14 Jan 2019 - 19:55
Whéé merci beaucoup de ta lecture Flo
C'est sympa d'avoir prit de le temps de commenter en détail, c'est vrai que ça été écrit vite fait, mais quand même... c'est vrai que je suis parfois nébuleux ...
Pour répondre à ta question sur Tom ... Bah en fait à rien à par montrer à quel point c'est une idée à la con de plonger ... Et oui c'est un ressort peu inspiré ...
Ah j'ai été démasqué, ** fuit dans un nuage de fumée comme un méchant de scoubidou ! **
Sinon content que le texte t'ai plus ! Merci encore pour ton retours.
PS : Rassures toi je ne suis pas encore une tanche mutante, je prèserve ma bonne santé grace à un régime à base de café et de tomate confie.
Ok j'arrète de raconter n'importe quoi
Flaws
Messages : 32 Date d'inscription : 23/11/2018 Humeur : Émerveillée par la beauté du monde.
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Mer 16 Jan 2019 - 6:20
Allô Alton!
D'habitude j'accroche moins lorsqu'il y a des discussions entre les personnages, mais j'ai adoré ton texte! Vraiment, tu as un super beau style d'écriture! Les tournures de tes phrases, les métaphores, j'adore tes mots. Bon ceci étant dit, je dois avouer que j'ai un gros coup de cœur pour ce passage:
Citation :
La Dernière, la dernière raie, le dernier animal marin n'ayant pas encore été pourri par l'Homme était devant elle. Le dernier animal ayant survécu à la grande corruption, ce que tout le monde croyait comme une légende passait devant Salomé ébahie.
Selon moi, tes mots sont le triste reflet de notre dure réalité. Ils sont justes, simples et chargés de sens. Contrairement à Flopostrophe, j'avais complètement oublié Tom! Je devais être trop captivée par ton récit. Bon, je ne m'éterniserai pas plus longtemps à dire que j'ai vraiment aimé ton texte (je vais arrêter là, tu as compris je crois héhé).
Au plaisir de te lire prochainement!
------------------------------------------------------------------------------------------------ Flaws, la jeune fille imparfaite, émerveillée par la beauté et la richesse du monde qui l'entoure, qui se languit de pouvoir coucher sur papier ce que son regard a capté dans cette nature fragile et féroce qu'est notre monde.
Alton Casseur de forum depuis 2005
Messages : 572 Date d'inscription : 12/04/2015 Localisation : La taverne la Pomme de Pin Humeur : Eh Chaussette !
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Mer 16 Jan 2019 - 19:54
Ow un commentaire matinal !
Merci beaucoup de ta lecture Flaws, Content que ce petit texte t'ai plu.
J'espère ne pas être trop rabat-joie/déséspérant !
La Lapine Cornue Divine cerfette et ses lapins multicolores
Messages : 5102 Date d'inscription : 17/05/2014 Localisation : Endormie dans un terrier de lapins. Humeur : Lapinesque. (ça veut dire paisible et joyeuse)
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Mer 16 Jan 2019 - 22:43
J'ai adoré ton texte, Alt ! Il s'arrête trop tôt ToT C'est une super idée !! Pour un truc écrit en deux heures, c'est d'une belle qualité, tu continues de faire des progrès j'ai l'impression (du moins c'est ce que je me dis à chaque fois que je viens par ici)
L'idée est super cool, l'action est fluide, les descriptions des bestioles (et de la mer) très visuelles sans en faire trop. Allez je cherche une petite critique constructive quand même... Ah oui, les 5 sens ! On a des indications sur le toucher (notamment avec la température) ça aide à imaginer le bain que Salomé s'oblige à prendre, mais il manque encore les sons et les odeurs (bon, dans l'eau, pas d'odeurs, mais à la surface j'imagine que ça sent pas la rose)
Très bon texte et la chute est parfaite ! Avec cette fameuse raie légendaire qui amène un souffle d'espoir (et presque de magie).
Je sais ce que je suis. Et je sais ce que je ne suis pas.
Je suis un chaos de rêves et de couleurs, je suis un Cerf divin chimérique, je suis une lapine en chocolat aux larmes caramel. Et toi, qui es-tu ?
Fais un pas vers moi, j'en ferai un vers toi. Et peut-être un jour serons-nous face à face...
*** Cap' d'aller lire ?
→ Venez fouiller dans mes écrits... Y'en a pour tous les goûts !
.[/center]
Alton Casseur de forum depuis 2005
Messages : 572 Date d'inscription : 12/04/2015 Localisation : La taverne la Pomme de Pin Humeur : Eh Chaussette !
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Jeu 17 Jan 2019 - 19:37
Salutations ô Lapine Cornue !
Merci beaucoup de ta lecture et de ton com (Oui, je ne suis pas le seul à avoir l'impression de dire la même chose en boucle à tout le monde )
Du coup, c'est vrai pour cette histoire de 5 sens, j'avoue que c'est pas hyper naturel pour moi de penser à tous, notament pour l'odorat, (les liste à suivre c'est pour les gens organisés (donc pas moi))
J'essaie d'y penser la prochaine fois (dans 100 ans ...)
Merci encore d'être passé
Ippa Reine des Ateliers à thèmes
Messages : 621 Date d'inscription : 01/02/2015 Humeur : Cours plus vite que le Lapin Blanc
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Dim 24 Fév 2019 - 16:13
Un texte touchant, qui par moment est presque contemplatif. Ce style d'écriture te va bien. Si tu as d'autre envie d'écrire comme ca, suis les!
Sinon j'ai pas grand chose a dire, j'aurai peut etre aimé connaitre Salomé avant la plongé, ou l'année d'écriture
Ippa Gibet
------------------------------------------------------------------------------------------------ Etonnante est cette lubie qu'ont les hommes d'appeler les choses par leur nom
Messages : 572 Date d'inscription : 12/04/2015 Localisation : La taverne la Pomme de Pin Humeur : Eh Chaussette !
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Dim 24 Fév 2019 - 20:02
Hey salutations !
Merci pour ta lecture et ton com Ippa !
Pour le coup oui c'eest vrai, que je balance les perso en vrac sans préparation, mais bon, c'est un texte écrit sur un coup de tête.
Sinon pour l'anné d'écriture, en début d'année 2019 je crois #PasDouéAvecLesDates
Merci encore de ton passage
K Emmerdeur officiel
Messages : 438 Date d'inscription : 13/11/2017
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Mar 9 Juil 2019 - 11:01
Ce matin, alors que je creusais les archives de notre forum. Je suis tombé sur ce texte d'Alton. Noctus, (re)lisez-le, c'est du bon. Mais je n'écris pas ce post juste pour l'art du remontage mais pour apporter une réflexion sur un problème soulevé par les commentaires : comment introduire des personnages dans une nouvelle.
Car du fait de sa brièveté, on n'écrit pas une nouvelle comme un roman. J'ai même tendance à penser que c'est plus dur. Alors lorsqu'on multiplie les personnages, on se retrouve avec des difficultés inédites. Exemple en trois points.
1) Le personnage concept : c'est un personnage secondaire qui vous sert dans votre intrigue, mais vous ne le dévoilez pas (genre Tom dans le texte). C'est la solution de base et elle peut "passer", mais clairement, vous manquer une occasion de sublimer votre texte. D'autant que votre texte est court et que s'encombrer d'une scène "passe-plat" pour présenter des infos, c'est pas cool.
1bis) Le personnage concept "habillé" : vous vous croyez malin et vous ajoutez juste un tic particulier (langage, défaut physique) pour le faire ressortir de la masse. C'est ce que fait un joueur d'impro quand il doit créer rapidement un personnage et de fait, ça règle le problème mais c'est très superficiel et cela ne suffit pas à donner une couleur à la scène.
2) La scène d'exposition : vous permet de présenter des personnages bien caractérisé et permet à votre lecteur de se sentir investit. Inconvénient, risque de caricature en créant la scène (j'en peux plus des scènes de traumas) et perte de temps. Oui quand la nouvelle fait mois de 3000 mots, ça compte vraiment.
3) Supprimer les personnages inutiles. Ce n'est pas un roman, le format vous pousse à revenir à l'épure. Dans notre exemple, le capitaine aurait put simplement exprimer ses réticences à la place de Tom. Division des personnages inutiles par 2.
Voilà, il ne s'agit que de petites réflexions. En espérant que ça aidera celui qui repassera par là.
Une question ? Envoyez un MP ^^ Venez nous rejoindre sur le Marché Aux Commentaires.
Ourson Maladroit
Messages : 154 Date d'inscription : 12/03/2014 Localisation : Un peu partout
Sujet: Re: Plongée en mer de plastique Mar 9 Juil 2019 - 13:20
Salut ! Merci K d'avoir remonté ce texte dans tes recherches archéologiques sur le forum.
Je ne pourrai pas faire un commentaire très détaillé, mais je dois dire que j'ai apprécié ce texte, et en même temps je me sens un peu frustré.
J'ai apprécié parce que ce texte est très intéressant, tu as de belles idées et c'est très visuel.
Mais frustré parce que ce texte a un potentiel poétique énorme mais est assez maladroit. Beaucoup de répétitions inutiles (je comprends bien l'effet de style, mais certains paragraphes sont un peu lourds). Aussi beaucoup de super descriptions qui pourraient être sublimées, comme celles des créatures (l'idée est d'ailleurs.très bonne et poétique). Comme si tu n'avais pas réussi à transcrire parfaitement la beauté des images que tu avais en tête.
J'adore l'image du toboggan dans la mer. Bref j'aime beaucoup l'histoire, les images et les idées, mais ce texte mérite vraiment d'être brodé avec plus de finesse.
------------------------------------------------------------------------------------------------ "La haine n'est qu'une défaite de l'imagination" Graham Greene
"Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal." Robert Sheckley
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Sujet: Re: Plongée en mer de plastique
Plongée en mer de plastique
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