| | CC 2.67 - Chemin d'errance | |
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Lame37
Messages : 1253 Date d'inscription : 13/06/2016 Localisation : Dans mes rêves Humeur : Loup Aventurier Musicien Écrivain
| Sujet: CC 2.67 - Chemin d'errance Jeu 6 Juin 2019 - 21:05 | |
| Dark Souls III blanc Chemin d'errance Une épée tournait et me transperçait, j'avais encore perdu. Je me demandais quand cela se terminerait. Je posai un regard dans le vide vers l’environnement qui défilait devant moi. Des corps tombaient les uns après les autres. Je ne parvenais pas à distinguer les alliés des ennemis parmi tous ces chevaliers qui combattaient. Tandis que mon adversaire partait vers une autre victime, je m'écroulai à mon tour. Le temps jouait avec moi et la mort encore une fois ne vint pas me cueillir. J'attendais quelques minutes qui paraissaient une éternité. Pendant cet instant, tout le monde s’entre-tuaient. C'était la débandade, le flou complet. Je ne reconnaissais bientôt plus personne dans cette masse. Le sang coulait à côté de moi. Comment un simple humain aurait-il pu supporter tout cela. Je côtoyai souvent la mort, mais jamais je n'y gouttai. À nouveau, je me relevai décidé à arrêter cette mascarade. Je ramassai une lance, sans prêter attention aux individus qui agonisaient à quelques mètres. L'être qui m'avait fait chuter quelques instants avant, était dans mon champ de vision. Je marchai, la main serrée sur mon arme. Je m'apprêtai à frapper ma cible, lorsque le sol se déroba sous mes pieds. Hélas, c’était un nouvel échec. Finalement, ma mort précédente ne m'avait pas servi de leçon. Un homme normal serait déjà six pieds sous terre à l'heure qu'il était, mais pas moi. J'étais un chevalier qui apparemment ne pouvait pas mourir. Je ne me souvenais pas de qui j'avais été. Je me rappelai juste d'un gros rocher qui m'avait heurté de plein fouet. Péniblement je refaisait surface parmi la nuée compacte et maintenant indiscernable de guerriers et cadavres. Je ne savais plus contre qui je luttais. J'avais toujours la lance et dans un élan de folie, je l'envoyai au loin. Je continuai mon chemin à travers les corps et les débris de diverses machines de siège et de guerres en bois. Des armures brisées d'autres guerriers jonchaient la terre. C'est alors que je perçus un cri, sûrement un vautour. Les charognards attendaient leur heure, tandis que je cherchais désespérément la mienne. Un pas et j'enjambai un cheval inerte. Déjà, les mouches arrivaient, un épais brouillard obscurcissait ma vue. Puis une flèche siffla à mes oreilles et je ne pus l'éviter. Néanmoins, était-ce un signe, le destin ou une énième raillerie ? Je croyais même entendre la faucheuse rire. Cette fois, je restai cloué sur place, immobile. Plus aucun souffle ne sortait de ma bouche, le vent me balayait les cheveux. Quelques minutes passaient, des rapaces allaient et venaient se délecter. Un lézard zigzaguait entre les corps pour finir sa course sous ma botte. Je frémissais et ce ne fut pas aujourd'hui que je quittai ce monde. J'entendis un cor vibrer et sonner. C’était la retraite d’un camp et la victoire de l’autre. Mais j’ignorais dans lequel je me trouvait. Le combat cessa et en me relevant je vis des blessés se faire ramener par leur camarades et les rescapés repartir vers leur campements. Je me doutais que les guerriers s’étaient battus pour des seigneurs voulant étendre leur territoires. Cependant, je ne les rejoignais pas car je n’appartenais à aucun camp. Je regardais le ciel et marchait seul en silence. Si aujourd'hui, je devais tirer une conclusion, je dirais que je n'avais pas pu voir la lumière de l'au-delà. J'étais comme un fantôme dont la seule existence était d’errer parmi les champs de bataille. Voilà ce que j'étais et ce que je serais pour longtemps. J'avais oublié mon nom et j’étais frappé d’amnésie quand je croyais mourir. Je continuais à avancer sans but, sans savoir qui j'avais été. Le lointain s'ouvrait désormais à moi. Une plaine, une étendue d'eau, un incendie, une tempête ou que savais-je encore. Si seulement c'était le signal, l'aboutissement de ma longue et pénible route. J'étais un chevalier solitaire condamné à fouler cette terre sans pouvoir mourir. Je savais que je pouvais saigner et souffrir, ainsi que me battre et manier des armes. Quand je croyais mourir, j'oubliais presque tout, sauf comment ça m'arrivait. Je faisais mon chemin tout en méditant. Mes blessures ne guérissaient pas aussi vite que mon cœur repartait. J'avais la sensation d'avoir un bras qui repoussait doucement. J'errai sans réel but. Si je perdais une partie vitale comme la tête ou un organe respiratoire, je n'étais pas sûr de revenir. Je n’avais pas d’épée, juste une armure abîmé et un peut-être une monture qui devait attendre au loin. Je n’avais aucun souvenir à part mes différentes morts. Je sortais de ma poche un médaillon dont j'ignorais tout. C'était un petit collier en fer avec une pierre rouge sang un peu brisée. Soudain quelque chose me heurta et je cru mourir encore… Traversée sans but (ancienne version)- Corrections :
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Une épée tournait et me transperçait, j'avais encore perdu. Quand cela se terminerait-t'il = terminerait-t-il ? Je posais = enlever e S pour que ton verbe soit au passé simple au lieu du conditionnel un regard dans le vide vers l’environnement qui défilait devant moi. Des corps tombaient les uns après les autres. Qui se battait contre qui ? Je n'aurais pas su le dire. Tandis que mon adversaire partait vers une autre victime, je m'écroulai à mon tour. Le temps jouait avec moi et la mort encore une fois ne vint pas me cueillir. J'attendais quelques minutes paraissant une éternité. Pendant cet instant, allié = alliés comme ennemis, s’entre-tuaient = s'entretuaient. C'était la débandade, le flou complet. Je ne reconnaissais bientôt plus personne dans cette masse. Du sang coulait à côté de moi. Comment un simple humain aurait-il pu supporter tout cela. Je côtoyai la fin, la mort tout le temps, mais jamais je n'y gouttai.
À nouveau, je me relevai décidé à arrêter cette mascarade. Je ramassai une lance, je ne prêtai pas attention aux individus qui mourraient vraiment à quelques mètres. L'être qui m'avait fit = fait chuter quelques instants avant, était dans mon champ de vision. Je marchai, la main serrée sur mon arme. J'allais frapper lorsque le sol se dérobait = se déroba sous mes pieds. C'était encore raté. Finalement, ma mort précédente ne m'avait pas servi de leçon. J'étais un chevalier qui apparemment ne pouvait pas mourir. Je ne me souvenais pas de qui j'avais été. Je me rappelai juste du gros rochet = rocher qui m'avais heurté de plein fouet.
Un homme normal serait déjà six pieds sous terre à l'heure qu'il était, mais pas moi. Je refis surface parmi la nuée compacte et maintenant indiscernable. Je ne savais plus contre qui je luttais. J'avais toujours la lance et dans un élan de folie, je l'envoyai au loin. Peut-être avait-elle touché quelqu'un, peu m'importais = m'importait. Je continuai mon chemin à travers les cadavres et les débris de machines de siège en bois. Des armures brisées d'autres guerriers jonchaient la terre. Un oiseau criait, sûrement un vautour. Les charognards attendaient leur heure. Et moi, je cherchai désespérément la mienne. Quand le repos éternel, virgule inutile me serait-il enfin accordé ? Un pas et j'enjambai un cheval inerte. Déjà, les mouches arrivèrent, un épais brouillard obscurcissait ma vue. Puis une flèche sifflait = siffla à mes oreilles et je ne pus l'éviter.
Néanmoins, était-ce un signe, le destin ou une énième raillerie ? Je croyais même entendre la faucheuse rire. Cette fois, je restai cloué sur place immobile. Plus aucun souffle ne sortait de ma bouche, le vent me balayait les cheveux. Je frémissais et ce ne fut pas aujourd'hui que je quittai ce monde. Débité, je me remettais debout, quand j'entendais = j'entendis un cor vibrer et sonner. Était-ce la retraite ou bien la victoire d'un camp ? C'étaient probablement les deux, car tout autour de moi, l’affrontement cessait. Quelques minutes passaient, des rapaces allaient et venaient se délecter. Un lézard zigzaguait entre les corps pour finir sa course sous ma botte.
Je regardais le ciel et reprenais mon cheminement. Si aujourd'hui, je devais tirer une conclusion. Je virgule au lieu du point dirais que je n'avais pas pu voir la lumière de l'au-delà. J'étais comme un fantôme dont la seule existence était vouée à se répéter sans cesse. Voilà ce que j'étais et ce que je serais. J'avais oublié mon nom et ma réelle histoire s'échappait toute seule quand je croyais mourir. À chaque fois, je supposai que c'était la première fois. Cependant, ce n'était très certainement pas la dernière. J'allais continuer à errer sans but, sans savoir qui j'avais été. Le monde ne porterait pas ma trace et nul ne raconterait ma vie. Je n'étais qu'un passager, un mirage.
Le lointain s'ouvrait désormais à moi. Une plaine, une étendue d'eau, un incendie, une tempête ou que savais-je encore. Si seulement, virgule inutile c'était le signal, l'aboutissement de ma longue, pénible et visiblement infinie route. J'étais éternellement un chevalier solitaire condamné à fouler cette terre sans pouvoir mourir. Si j'étais peut-être immortel, je savais que néanmoins, je pouvais saigner et souffrir. Quand je mourrais, j'oubliais presque tout, sauf comment ça m'arrivais = m'arrivait. Je continuais d'avancer tout en méditant. Il se pouvait que mes blessures ne guérissent forcément pas aussi vite que mon cœur repartait. J'avais la sensation d'avoir un bras qui repoussait doucement. J'errai sans réel but. Si je perdais une partie vitale comme la tête ou un organe respiratoire, je n'étais pas sûr de revenir. Et puis soudain quelque chose me heurtait. Et c'était reparti, comment es-ce = est-ce que je mourrai cette fois-ci ?
------------------------------------------------------------------------------------------------ Loup breton parmi les hommes, rêveur invétéré, écrivain et critique amateur. Les rêves sont une porte vers l'imaginaire et l'espoir où tout devient possible. Les cauchemars sont le reflet de nos peurs et échecs guidant vers la souffrance. Il faut oser affronter ses démons et obstacles si l'on veut survivre dans la réalité. Page du loup (Encre Nocturne) Wolfo Univers (Google Drive) Mes Publications (Romans publiés) Osez plonger et voyager à travers le mon univers/monde Science-Fantaisie. Il y en a pour tout les goûts : poèmes lupins, hasard d'écritures, tests de romans.
Dernière édition par Lame37 le Ven 21 Aoû 2020 - 22:08, édité 10 fois | |
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Messages : 440 Date d'inscription : 13/11/2017
| Sujet: Re: CC 2.67 - Chemin d'errance Ven 7 Juin 2019 - 13:29 | |
| Bonjour, ceci est un compte rendu du MAC du 6 juin. Cela veut dire qu'il prend en compte non seulement mon avis, mais aussi celui de Titi, Ouppo, Ippa et Lilie. Je remercie particulièrement Titi pour la prise de Note.
Tout d'abord, c'est un texte avec un excellent concept. Cette immortalité traité à la manière d'Highlander marche très bien. C'est très accrocheur. De plus la narration, très en direct malgré l'utilisation du passé simple, donne impression de vivre la scène, d’être dans le personnage. Cela renforce le sentiment d'être propulsé dans l’histoire. Notons enfin que l'univers décrit, quoique très esquissé, semble prometteur.
Après la force du concept en devient paradoxalement sa principale faiblesse. Un peu comme dans le film Edge of Tomorrow, où Tom Cruise meurt et ressuscite en permanence, cette toute puissance supposé donne un sentiment de distanciation. Pourquoi s'inquiéter pour lui si il ne va pas mourir ? C'est d'autant plus dommage que cette immortalité n'est que supposé par le narrateur. C'est sans doute lié au côté presque trop parfait que dégage le personnage, à la limite d'un Gary Stu. Le voir plus à terre pourrait éviter cette écueil. Pour le moment, il semble se remettre de sa chute en quelques secondes.
Sur la forme, c'est aussi un peu plus compliqué. Déjà la densité des actions et le côté compact des paragraphes gène la lecture. Peut-être plus de retour à la ligne pourait alléger la lecture. Enfin, si l'utilisation de phrases simples apporte un sacré rythme, le fait de commencer toujours par le sujet "je" rend la narration très monotone, ainsi qu'étonnement trop peu introspective, malgré des transitions entres description et pensées trop fréquentes, perturbant parfois la compréhension. A l'inverse, le récit est trop carré pour un personnage perdu dans une bataille et souffrant partiellement d’amnésie.
Il est à noter que le dernier paragraphe, où il ne se passe finalement pas grand chose, en devient le plus fort. Peut-être un signe qu'il faut rallonger les paragraphes ? C'est peut-être aussi l'occasion d'ajouter des éléments de décors autours du personnage, pour ajouter des détails sur un monde qui semble prometteur. [/i][/i] ------------------------------------------------------------------------------------------------ Une question ? Envoyez un MP ^^ Venez nous rejoindre sur le Marché Aux Commentaires. | |
| | | Lame37
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| Sujet: Re: CC 2.67 - Chemin d'errance Lun 2 Sep 2019 - 20:35 | |
| Hello, une nouvelle mise à jour pour ce texte s'imposait. Merci K, c'est gentil. J'ai un peu pris en compte l'avis de tout le monde. C'était agréable de participer au MAC. J'ai relu, corrigé à nouveau et réglé les soucis de temps. A l'avenir, je tenterai d'approfondir les descriptions et la vision du personnage. Dite-moi ce que vous pensez de cette nouvelle version. Encore merci, c'était pour un CC. C'est donc normal d'avoir un format un peu décousu. Petit bonus pour les gens curieux. Le perso faisait déjà parti de mon imaginaire avant le CC. Et s'il parait immortel, il n'est pas éternel. Je vous laisse méditer là dessus. - Version avant correction :
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Une épée tournait et me transperçait, j'avais encore perdu. Quand cela se terminerait-t-il ? Je posai un regard dans le vide vers l’environnement qui défilait devant moi. Des corps tombaient les uns après les autres. Qui se battait contre qui ? Je n'aurais pas su le dire. Tandis que mon adversaire partait vers une autre victime, je m'écroulai à mon tour. Le temps jouait avec moi et la mort encore une fois ne vint pas me cueillir. J'attendais quelques minutes paraissant une éternité. Pendant cet instant, alliés comme ennemis, s’entre-tuaient. C'était la débandade, le flou complet. Je ne reconnaissais bientôt plus personne dans cette masse. Du sang coulait à côté de moi. Comment un simple humain aurait-il pu supporter tout cela. Je côtoyai la fin, la mort tout le temps, mais jamais je n'y gouttai.
À nouveau, je me relevai décidé à arrêter cette mascarade. Je ramassai une lance, je ne prêtai pas attention aux individus qui mourraient vraiment à quelques mètres. L'être qui m'avait fiat chuter quelques instants avant, était dans mon champ de vision. Je marchai, la main serrée sur mon arme. J'allais frapper lorsque le sol se déroba sous mes pieds. C'était encore raté. Finalement, ma mort précédente ne m'avait pas servi de leçon. J'étais un chevalier qui apparemment ne pouvait pas mourir. Je ne me souvenais pas de qui j'avais été. Je me rappelai juste du gros rocher qui m'avais heurté de plein fouet.
Un homme normal serait déjà six pieds sous terre à l'heure qu'il était, mais pas moi. Je refis surface parmi la nuée compacte et maintenant indiscernable. Je ne savais plus contre qui je luttais. J'avais toujours la lance et dans un élan de folie, je l'envoyai au loin. Peut-être avait-elle touché quelqu'un, peu m'importait. Je continuai mon chemin à travers les cadavres et les débris de machines de siège en bois. Des armures brisées d'autres guerriers jonchaient la terre. Un oiseau criait, sûrement un vautour. Les charognards attendaient leur heure. Et moi, je cherchai désespérément la mienne. Quand le repos éternel me serait-il enfin accordé ? Un pas et j'enjambai un cheval inerte. Déjà, les mouches arrivèrent, un épais brouillard obscurcissait ma vue. Puis une flèche siffla à mes oreilles et je ne pus l'éviter.
Néanmoins, était-ce un signe, le destin ou une énième raillerie ? Je croyais même entendre la faucheuse rire. Cette fois, je restai cloué sur place immobile. Plus aucun souffle ne sortait de ma bouche, le vent me balayait les cheveux. Je frémissais et ce ne fut pas aujourd'hui que je quittai ce monde. Débité, je me remettais debout, quand j'entendis un cor vibrer et sonner. Était-ce la retraite ou bien la victoire d'un camp ? C'étaient probablement les deux, car tout autour de moi, l’affrontement cessait. Quelques minutes passaient, des rapaces allaient et venaient se délecter. Un lézard zigzaguait entre les corps pour finir sa course sous ma botte.
Je regardais le ciel et reprenais mon cheminement. Si aujourd'hui, je devais tirer une conclusion, je dirais que je n'avais pas pu voir la lumière de l'au-delà. J'étais comme un fantôme dont la seule existence était vouée à se répéter sans cesse. Voilà ce que j'étais et ce que je serais. J'avais oublié mon nom et ma réelle histoire s'échappait toute seule quand je croyais mourir. À chaque fois, je supposai que c'était la première fois. Cependant, ce n'était très certainement pas la dernière. J'allais continuer à errer sans but, sans savoir qui j'avais été. Le monde ne porterait pas ma trace et nul ne raconterait ma vie. Je n'étais qu'un passager, un mirage. Le lointain s'ouvrait désormais à moi. Une plaine, une étendue d'eau, un incendie, une tempête ou que savais-je encore. Si seulement c'était le signal, l'aboutissement de ma longue, pénible et visiblement infinie route. J'étais éternellement un chevalier solitaire condamné à fouler cette terre sans pouvoir mourir.
Si j'étais peut-être immortel, je savais que néanmoins, je pouvais saigner et souffrir. Quand je mourrais, j'oubliais presque tout, sauf comment ça m'arrivait. Je continuais d'avancer tout en méditant. Il se pouvait que mes blessures ne guérissent forcément pas aussi vite que mon cœur repartait. J'avais la sensation d'avoir un bras qui repoussait doucement. ]J'errai sans réel but. Si je perdais une partie vitale comme la tête ou un organe respiratoire, je n'étais pas sûr de revenir. Et puis soudain quelque chose me heurtait. Et c'était reparti, comment est-ce que je mourrai cette fois-ci ?
Le lointain s'ouvrait désormais à moi. Une plaine, une étendue d'eau, un incendie, une tempête ou que savais-je encore. Si seulement, c'était le signal, l'aboutissement de ma longue et visiblement infinie route. Je m'effaçai pour ne réapparaître que quelques kilomètres plus loin. J'étais éternellement un chevalier condamné à fouler cette terre sans pouvoir mourir. Et si j'étais immortel, je savais que néanmoins, je pouvais saigner et souffrir. Ce fut reparti, comment es-ce que je perds cette fois ?
A bientôt pour une nouvelle correction ou autre texte. ------------------------------------------------------------------------------------------------ Loup breton parmi les hommes, rêveur invétéré, écrivain et critique amateur. Les rêves sont une porte vers l'imaginaire et l'espoir où tout devient possible. Les cauchemars sont le reflet de nos peurs et échecs guidant vers la souffrance. Il faut oser affronter ses démons et obstacles si l'on veut survivre dans la réalité. Page du loup (Encre Nocturne) Wolfo Univers (Google Drive) Mes Publications (Romans publiés) Osez plonger et voyager à travers le mon univers/monde Science-Fantaisie. Il y en a pour tout les goûts : poèmes lupins, hasard d'écritures, tests de romans. | |
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