Encore un long teaser en attendant
#Punpun ! ^•^
[Avertissement : il est abordé rapidement dans le poème une tentative de suic*** ratée avec un certain manque d'émotion mais tout ça n'est pas abordé dans les détails. Tant pis pour le spoil mais la 2e partie est hyper positive et la 1e partie triste mais vague.]
Devenir lucide (et puis se tromper 1000 fois)
Infinité n°2
Infinité n°2
À toutes les personnes que j'ai pu blesser
À toutes celles que j'ai pu laisser
À toutes celles qui m'ont pardonnées
Ou qui m'ont dit de partir de façon criée ou marmonnée
Pour prendre des distances car je les faisais trop souffrir;
Elles ne liront sûrement pas ce poème d'un harponné
Et c'est sûrement mieux de me sur-nager que de se sous-fifre
Aussi peut-être liront-elles ce texte quand nous irons mieux;Las des mélopées et des opés où je, méli-mélo, mets l'eau
J'ai arrêté de pleurer, arrêté de m'énerver, pris un coup de vieux
Et souvent joué au jeu de tout comprendre, de bien sourire
Sauf quand j'étais avec ielsToutefois, par contre, je continuais de pourrir
À force de ne montrer chez moi qu'un ton industruel
Enfin, même ça c'est ce que je croyais, mais une aigreur
Une froideur semble pour certain•e•s sortir de ma bouche
Encore plus maintenant mais en fait depuis toujours
C'est soudain que perdu, avant-hier, j'ai failli mourir
En finir, pas en finesse, pas en finaud, juste dans la terreur
Amorphe de ressentir à nouveau; et que le malheur me douche
Touche, mouche, souche, couche... jusqu'à la levée du jour
"
Bonne nuit Punpun" dit le mangaC'était physique mais je l'ai déjà vécu mentalement 1000 fois
Et j'aimerais écrire au glucose sur mille feuilles
Leur dire que...
Je veux raser des forêts... de décrépitudes decrétées
Quitte à friser un sceau de sotes sotalies
Descendre des narquois carquois des carcans
Et allier l'ortie de Toulon à la fleur de coton de Créteil
Continuer le combat auprès de mes hôtes allié•e•s
Des déchirures qui m'habitent, apprendre par cœur et par quand
Je peux les guider vers la vie et son noir soleil
Car mon bonheur est sombre
Il se tient dans l'ombre
En suspension contre la honte du sommeil
Et même si je suis loin de tout savoir
Je préfère moins savoir que les voir
Et raisonner ensemble devant nos miroirs
Des miroirs noirs;
De ces polyamoureux•se de l'amour et des amoureux de l'anarchisme
Ces travailleuses•eurs du sexe tous•tes différent•es dans ce prisme
Surkiffant jusqu'à survivant dans leur taf, emmerdant le capitalisme
Le hackant de toute part tel•les des lanceuses•eurs d'alerte
Alerte : nous pouvons vivre
Alerte à la Machine : nous pouvons vivre Distordre la dysphorie de genre
Détendre l'envie de se rendre
Contre goys oppressifs et blanc•he•s anti-asiatiques
Anti-roms et anti-foulards plein•e•s d'éthique apathique
Néo-côlons jamais repus de fouetter mes cheveux crépus
Mais ace, aro, pan, bi, etc, nous partons convaincu•e•s
Créer son Utopia, créer son Vinland
Créer sa Saga, créer son Promised Neverland
Tu comprends pas tous les termes ?
Tu me trouves encore trop ferme ?
Viens juste nous voir
On ne demande qu'à voir
Si on peut, on va se voirJe veux guérir de nos blessures
Je le ressens
Au plus profond de mon sang.
Merci pour votre lecture et bonne nuit, en attendant ce projet musical, en attendant #Punpun.