Messages : 1075 Date d'inscription : 29/06/2016 Localisation : Dans la région de la cancoillotte Humeur : . . .
Sujet: CC 3.97 - SUJETS Mer 22 Juil 2020 - 21:30
Sortez vos plumes aguerries Car voici le CC du mercredi !
Une heure maximum à écrire ; Cela va-t-il vous suffire ?
Vous pourrez choisir une ou plusieurs propositions, Afin de fournir UN seul texte, fruit votre imagination.
Un poème ? Du théâtre ? Une nouvelle ? Un extrait de roman ? Tellement de possibilités ! C'est formidable, c'est charmant ! Un texte long, ou d'une maigre mesure : Ce n'est pas grave, je vous l'assure !
Pour aiguiller vos lecteurs et lectrices, N'oubliez pas de préciser les sujets choisis. Vous me verrez particulièrement ravie Si vous pensez aux balises salvatrices.
Attention, il y a un petit changement discuté et décidé sur le discord d'EN. Je mets en bleu ce qui reste pareil, en rouge ce qui change : - Lorsqu'on poste son texte en 1h00 ou moins, on reçoit deux points de participation. - Lorsqu'on dépasse l'heure, même d'une minute, on ne gagne qu'un point. - Lorsqu'on dépasse de plus de 15 minutes, on reçoit un point aussi mais personne ne peut voter pour notre texte, il peut seulement être commenté. Ainsi ça reste un CHRONOchallenge Je rappelle que voter rapporte un point, commenter en rapporte un autre et recevoir un vote de quelqu'un d'autre ajoute deux points.
------------------------------------------------------------------------------------------------ Si tu as un souci, n'hésite pas à me MP
Hey, pssst, Invité , j'ai répertorié tous les textes que j'ai postés sur le forum ~ici~ Fais-y un tour si le coeur t'en dis
Les mercredis, 21h30 environ (heure française), je lance le CC. Vous pouvez d'ailleurs m'envoyer vos suggestions par mp (ou discord).
CDF (Poésies, Chansons, Chamarrés) , mon signe distinctif est ♫
- "Je leur rendrai ce grand service parce qu'on ne me l'a pas rendu à moi." (Philippe Labro - Les cornichons au chocolat)
"Ce n'est pas parce qu'on a les meilleurs intentions au monde, qu'on ne fait pas des dégâts." - https://youtu.be/pR3lqr7_KBY
- Tous mes sens charmés Hypnose et divins délices J'aime les haïkus
Je te juge:
Horadere
Messages : 139 Date d'inscription : 02/10/2016
Sujet: Re: CC 3.97 - SUJETS Mer 22 Juil 2020 - 22:03
La silhouette ailée
Patientant dans une chambre sombre Scrutant chaque parcelle de la pièce Avec une certaine forme de stress Car il attends quelqu'un dans cet pénombre
La porte est fermée à double tour Toute une journée de préparation Pour éviter la déshydratation Car cette endroit sera bientôt aussi chaud qu'un four
En effet après plusieurs heures d'attentes Une silhouette commence à apparaitre Tandis que sa tension commence à disparaitre À la vue de cette créature aux ailes battantes
L’atmosphère de la pièce devient enivrante Parasitant toutes ondes négatives Et renforçant toutes idées créatives Car il va en falloir au vue de la partie de jambe en l'air imminente
Ouppo Fou du roi
Messages : 572 Date d'inscription : 04/01/2016
Sujet: Re: CC 3.97 - SUJETS Mer 22 Juil 2020 - 22:16
La silhouette :
L'ombre se fraye un chemin entre les murs et les crevasses. Elle se faufile et s'allonge comme un ver. Elle prend un passant à part, lui donne l'envie de se mettre à l'écart, elle se décolle de la pierre en des fils et des morceaux d'étoffes élusives ébènes. Le passant sort son portable et prend une photo de quelque chose d'étrange et nostalgique.
Les fils de chair de la silhouette se collent à ses vêtements et tâtonnent sans que le passant ne ressente rien. L'ombre à trouvé à travers lui ce qu'elle cherche.
Elle épouse la forme de la veste et sa couleur, mais la texture reste différente. L'homme rentre chez lui, la silhouette commence alors à se détacher par filaments minuscules dans l'air. Ces derniers volent sur la peau, dans les cheveux et se collent au fil des jours. Les fils de chair finissent ensuite par tomber jour après jour dans la nourriture, les couverts, formants des infimes toiles marron dans les recoins en hauteurs. Peu à peu, on en retrouve dans les placards et l'homme les nettoie pour autant il en a avalé un certain nombre maintenant.
Parfois en mangeant l'homme aura l'impression de mâcher un cheveux sans pour autant le trouver, parfois la nuit, dans les moments calmes, il pourra ressentir comme un grattement au fond de sa gorge. Il aura l'impression que du tissus ou des poils tapissent sa trachée.
Spangle
Messages : 217 Date d'inscription : 30/03/2020 Localisation : Bzak
Sujet: Re: CC 3.97 - SUJETS Mer 22 Juil 2020 - 22:26
L'hôpital [-12] avortement, univers médical
Aujourd’hui il est en travaux, demain on y verra pousser des bâtiments pour la classe moyenne-sup’. Mais hier, c’était quoi ce truc ? Avec ses grilles aux piques dorées, sa coupole, ses hauts murs aveugles ?
C’est là que je suis né·e. Pas que je l’aie tant voulu, mais on m’a extirpé·e à la ventouse. Dans une autre maternité, j’aurais eu droit aux forceps, mais ici ils choisissaient les solutions les moins violentes. Cette maternité s’appelait « la mère et l’enfant », elle se trouvait dans le bâtiment tout au fond de la deuxième cour.
J’y suis retourné·e vingt ans plus tard, pas en pèlerinage non, c’était pour avorter. On m’a bien accueilli·e, j’ai pu passer rapidement toutes les étapes : l’échographie, l’entretien psycho-social et le dossier de prise en charge car ma sécu n’était pas à jour. Puis j’ai eu rendez-vous pour prendre le RU486. J’ai pleuré avant de me décider à avaler le petit cachet. Il faut dire qu’à l’époque, l’avortement, je trouvais que ce n’était pas bien. Mais comme tant d’autres, c’est un choix que j’ai eu à faire, pour ne pas porter l’enfant d’un quelconque connard.
Je suis revenu·e le lendemain pour le deuxième cachet. Je n’ai pas pleuré : ce qui était fait était fait. J’ai attendu, assis·e au milieu des draps blancs, que mon corps recrache ce corps étranger qui pour moi était aussi précieux qu’un bébé né et vivant. Et puis je l’ai vue. Au milieu de la protection que j’avais entre les jambes, se tenait une toute petite boule dorée. Je l’ai contemplée en pleurant, jusqu’à ce qu’une infirmière entre. Elle m’a dit « oh, mais faut pas vous mettre dans des états pareils », tout en me prenant la protection des mains et en la jetant illico à la poubelle.
Sur le moment j’ai vécu ce geste comme très violent, c’est plus tard que j’ai compris. Elle venait de me signifier que cette magnifique boule n’avait rien de sacré, que du moment que je ne voulais pas de grossesse, c’était un simple déchet organique. Elle m’a ouvert la voie vers une autre vision de l’avortement, que je considère aujourd’hui comme un simple geste médical (avec une grosse dimension politique). Pendant que mon corps se débarrassait des débris de la matrice, j’ai entendu une voix masculine qui déversait un torrent d’injures. Peut-être que ça a duré un quart d’heure : il cédait aux remontrances des infirmières, puis il recommençait. J’ai compris qu’il s’agissait du père d’une jeune femme qui n’avait pas eu comme moi la chance de pouvoir venir avorter seule.
Mais la personne qui m’avait engrossé·e m’avait aussi refilé des condylomes. Je suis donc retourné·e à l’hôpital, dans le service de gynécologie cette fois. Je suis soulagé·e qu’il ne reste qu’un quart d’heure pour écrire car je ne tenais pas à raconter ça. Cet hôpital est devenu à mes yeux, l’une des portes de l’enfer. Je ne pouvais plus passer devant sans me sentir très petit·e et menacé·e. Parfois le souvenir remontait et ça faisait très mal. Puis j’ai soigné le trauma, c’est devenu plus facile mais jamais totalement indolore.
Ces vieux bâtiments en ont vu, des choses : mort, souffrance physique et psychique, annonce d’un cancer, intubation de l’œsophage, brûlure au troisième degré, perte d’un membre, j’en passe et des meilleures. Aujourd’hui j’attends de voir apparaître les luxueux appartements, en me disant que les gens qui habiteront là n’ont aucune idée de la quantité de fantômes qui viendront les visiter dans leur lit le soir.
------------------------------------------------------------------------------------------------ Le bon ni le mauvais ne me feraient de peine Si si si je savais que j'en aurai l'étrenne Boris Vian Utilisez le pronom iel et les accords neutres ou masculins pour parler de moi, merci. La chasse aux fautes, j'adore ! Mon signe est &, mes terrains de chasse favoris sont les sections romans, théâtre et fanfictions. N'hésitez pas à me pm pour une petite relecture, c'est rapide et indolore... Voici la liste de mes textes, merci d'avance pour vos commentaires !
Sujet: Re: CC 3.97 - SUJETS Mer 22 Juil 2020 - 22:30
La musique :
Sortie
Éveil de mon esprit, Dans cet abyme, incompris. Flegme, léthargie, confort, Ah… la Douceur, ce malheur.
La Plume d’un soir ? Non. La sortie au Noir.
Paysage qui défile, Émotions et s’effile. Du chemin présenté à point, Se trace, sans Lendemain.
La porte couine, Déjà sont les Divines.
Sensations si suaves, Frétillements alarmants. Tentations tant torrides, Résistant, fait semblant.
Les sourires cajolent, Entoure mon âme, si frivole.
Le verre, les glaçons. Nos corps, l’abandon. La Nuit dévore, Chaque recoin de nos tords.
Déjà rayons caressent, La fin, de nos promesses.
Succombe et tombe, Roule, effondre-toi. Le passé ne s’oublie pas, Toujours là, toujours Soi.
En attente d’un réveil, Qui apportera les Merveilles.
------------------------------------------------------------------------------------------------ Just a wandering soul, lost in an open world. Peindre les esquisses de mes pensées.
Bims
Messages : 139 Date d'inscription : 27/04/2020
Sujet: Re: CC 3.97 - SUJETS Mer 22 Juil 2020 - 22:32
Hello, j'ai choisi la silhouette [-12?] fantôme
Ben était photographe, il lui arrivait souvent de parcourir le monde à la recherche d'un cliché extraordinaire. Il est allé dans presque tous les pays du monde mais les photos qu'il préférait, il les avait fait ici, chez lui , en bretagne. Des couchers de soleil somptueux aux quatre coins de la région, des matins brumeux sur des lacs, des rivières ou tout simplement une lumière spéciale à un moment précis, l'avait touché. Des jours de tempêtes, les vagues percutant les phares, la côte..... Il lui arrivait aussi de photographier des bâtiments, des maisons, des rues, des châteaux. Un jour, il est allé dans la forêt de Brocéliande, il voulait photographier le château de PetitBois à la nuit tombée. Il savait qu'une rumeur circulait à propos d'une dame blanche au château. Mais cela ne l'impressionnait pas, au contraire, s'il pouvait la voir et la prendre en photo, ça ferait un excellent cliché. Il est arrivé en début de soirée, le soleil couchant donnait de magnifique couleurs au château et faisait des reflets dans les eaux dormantes entourant la bâtisse imposante. Il prit quelques clichés avec différents angles de vue. Puis, il s'assit dans l'herbe, attendant que la nuit tombe. La petite brise était agréable, il se mit à rêvasser, à penser à la dame blanche. La légende racontait qu'une jeune fille, ne voulant pas être mariée de force par son oncle à un homme qu'elle n'aimait pas, voulut s'enfuir mais tomba dans les eaux du château et se noya. Depuis, elle hanterait les couloirs de la bâtisse et les alentours. La nuit était presque tombée. Ben allait se relever quand il aperçut une forme un peu plus loin devant lui. Surpris, il se frotta les yeux, croyant rêver. Mais non, la forme était bien là. Il attrapa son appareil et prit quelques photos. L'homme se leva, et se dirigea sans bruit vers la forme blanche. Celle-ci ne bougeait pas, regardant par-delà le château. Au fur et à mesure qu'il avançait, il la distinguait plus nettement. Il continua, intrigué. Soudain, la silhouette le regarda. Des frissons lui parcoururent le corps. La peine dans le regard du fantôme le transperça. Il était saisi de stupeur, la femme pouvait aussi le voir! Comment était-ce possible?
------------------------------------------------------------------------------------------------ If you have a dream go chase it, ( si tu as un rêve, poursuis-le) If you feel hope, Don't waste it, (si tu ressens d l'espoir, ne le gâche pas) If you find love, embrace it (si tu trouves l'amour, garde le bien) And never take a single breath for granted ( et ne considère pas une seule respiration comme garantie) The story's yours, go write it ( c'est ton histoire, vas-y, écris-la!)
Messages : 1222 Date d'inscription : 13/06/2016 Localisation : Perdu dans les textes Humeur : Loup Aventurier Méditant sur l'Écriture
Sujet: Re: CC 3.97 - SUJETS Mer 22 Juil 2020 - 22:43
Silhouette
Le vent souffle fort et un brouillard se lève. Un grand cri et un rire moqueur et rauque brise le silence. "Ah, ah. Il m'en faut plus ! Cachez-vous tant que vous pouvez, je vous trouverez et votre esprit viendra rejoindre les autres. Alors qui veux tenter sa chance ?" Un silence pesant retombe, une silhouette avance doucement entre les habitations à peine visibles. Du bois est fracassé, on pénètre dans une maison et d'un coup, un corps vole. "Ah, trouvé ! Tu n'étais pas bien caché. Ceux qui ont réussi à fuire ou qui qui on plus de chance peuvent s'estimer heureux, mais ce n'est que parti remise. Nul n'échappe à un voleur d'esprit. Ah, ah." Le sol tremble, l'être tapie dans l'ombre commence a en avoir marre de rester sans rien faire, il sait qu'il devrait agir. Cependant, on risque de découvrir qui il est. il aurait voulu ne pas en arriver là. Deux yeux jaunes se dessinent, la victime du rieur ne bouge plus. Le discret respire par petits souffle, il rage intérieurement et lacère une porte déjà à moitié fracassée. Les gens se cachent de peur, ils ne peuvent plus s'en aller, c'est ici chez eux et de nombreuses montures jonchent la terre parmi les corps étendus. Il n'y a pas de morts, mais un individu sans esprit ne vaut guère mieux. Le brouillard se dissipe peu à peu et laisse visible l'étendue des dégâts du fameux voleur. Il est là au centre entouré de ses proies. C'est une espèce d'énorme bête uniquement composée de poils roux et noirs avec des cornes de bélier près d'oreilles pointues. Il est griffus et très grand, des petits yeux sans pupilles et il empeste la sueur et le soufre. "Assez, il suffit ! Va-t-en avant de subir le regrettable" Cri l'être qui voulait se faire silencieux, il a choisit de sauver les malheureux plutôt que lui-même. C'est un loup qui se tient debout, le pelage gris, la gueule ouverte et les griffes sorties. "Ah, voilà le chien qui sort enfin de son trou. Tu crois que je vais partir gentiment après un tel défis lancé ? Tu es bien brave, mais naïf. Ils ne sont rien pour toi. Cette terre regorge de tellement de village et d'esprits que ce serait bête d’arrêter tout. Ah, ah, après moi il en viendra d'autres, en admettant que tu puisse me vaincre bien sûr" "Répète encore une fois l'insulte et tu ne rigolera plus très longtemps pour me voir de passer mes griffes en travers de ta gorge !" "Tu as très bien entendu, sale petit cabot. Chien parmi les hommes, tu as beau arpenter la forêt, tu es et tu resteras un immonde clébard, un ba..." Il n'a pas le temps de finir sa phrase que le loup offusqué charge, le poil variant sur le sombre et les muscle bandés. Le mastodonte a eu tort de le chercher et malgré le regard des survivants qui les toisent, s'il le faut la silhouette lupine montrera sa vraie nature...
------------------------------------------------------------------------------------------------ Loup breton parmi les hommes, rêveur invétéré, écrivain et critique amateur. Les rêves sont une porte vers l'imaginaire et l'espoir où tout devient possible. Les cauchemars sont le reflet de nos peurs et échecs guidant vers la souffrance.
Osez plonger et voyager à travers le mon Monde Fantastico-SF, le Wolfo Univers. Il y en a pour tout les goûts : écrits poétiques, essais de romans, recherches de style.
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