Hier, j'ai demandé aux gens sur la CB des idées de perso' ou de thèmes pour me forcer à sortir de mes habitudes d'écriture (pourtant je les aime mais bon) Ouppo m'a suggéré un personnage avec des côtés mauvais, du genre corrompu ou corrupteur, et Ippa sans le vouloir m'a donné l'idée d'une sorcière couturière qui fait des robes magnifiques. En plus depuis quelques temps me trotte dans la tête les inondations et l'envie de les mettre un peu en scène, de manière comique ou absurde.
Bref, c'est un gros délire, un test qui n'a pas pour vocation de produire un texte de qualité, mais de me sortir de mes automatismes (perso foncièrement bon, descriptions poussés, etc) Donc je recherche pas particulièrement des coms détaillés, vous êtes prévenus héhé.
J'ai écrit que le début pour l'instant. J'ai quelques idées pour la suite, mais je sais pas si je le continuerai ; c'est amusant à écrire mais j'ai l'impression que ça ne vaut rien. Donc c'est pas hyper motivant. À voir selon vos retours x)
Salut à toutes et à tous, pendant que le projet Shadows avance doucement, un autre projet est en cours. Il s'agit d'un recueil de nouvelles sur des "héros" développés ou pas du tout dans Genèse, mais bien présents. Certains ont donc eu un rôle important dans l'histoire principale. Vous n'avez pas forcément besoin d'avoir lu Genèse du Combat pour comprendre. J'espère que ce format vous plaira et que les différents récits et thématiques développés vous intéresseront. D'avance, merci de me suivre.
Jeudi 03 mars 2020, sept heures : je sors de mon lit comme tous les matins d’école. Encore une journée ordinaire qui s’annonce. Ce jour ressemble aux autres jours : habillage, petit-déjeuner, vérification du contenu du sac et des affaires de cours. J’ai tout, c’est bon je peux y aller. Une casquette bleue sur mes cheveux courts, roux faisant de l'ombre à mes yeux verts, un tee-shirt blanc avec un logo bizarre, pantalon en jean et baskets noires, et mon sac. Hugo / "Poils de carotte", quatorze ans, est paré pour cette nouvelle journée. Nouvelle journée tu parles. Journée habituelle, oui.
Comme d’habitude, le bus est bondé, je suis obligé d’y aller à pied. Le trajet est tranquille, trop tranquille et long, trop long. Ce que j'aimerais pouvoir voler ou du moins me déplacer autrement que juste à pied. Je cours un peu en pensant à ce que j'aurais fait si j’étais dans le bus. Je serais peut-être allé parler à Sara, mais elle est toujours inaccessible. Pourtant, elle est juste mignonne et personne ne lui court après. D’ailleurs personne ne l’approche, tout le monde l’évite, et je ne sais pourquoi. Et, moi dans tout ça, je ne suis rien qu’un gringalet incapable de protéger qui que ce soit, même pas la fille qui a volé mon cœur, ni moi-même. Je suis nul et pourtant, j’ai l’espoir qu’un jour tout change. Je suis trop timide, et trop une victime. Je ne peux rien faire contre les caïds de mon bahut.
Le bus est déjà arrivé depuis cinq bonnes minutes, et me voilà. Tiens, aujourd’hui je suis arrivé dix minutes en avance, avant la première sonnerie qui annonce l’ouverture du portail de l’école Alouette Pergeon. Quelle idée d’appeler une école ainsi, le gars n’a pas fait grand-chose, si ce n’est contredire avec ses recherches des lois de math existentielles, comme la gravité. Sara est accoudée tranquille à un arbre, son endroit habituel avant d’entrer dans l’école. Ah, cheveux longs châtains aux vents voilant ses yeux marron orangé, un tee-shirt bleu marine uni, et un jean assorti à ses « chaussures-rollers » rouges. Un peu garçon manqué, mais je l’aime et je ne peux rien faire d’autre que la regarder discrètement dans mon coin.
Les trois caïds du collège sont là, et la sonnerie ne sonne que dans huit minutes. La cible d’aujourd’hui, moi à coup sûr. Tiens, où ils vont ces trois-là ? Ils se dirigent vers Sara, mon cœur ne fait qu’un tour. Dans un premier temps, ils la maltraitent moralement. Prochaine étape : vol d’un objet cher à la personne, puis racket. C’est la procédure habituelle, je la connais par-coeur. Je ne suis pas la seule victime de l’établissement, mais aujourd’hui ils s’attaquent à Sara !
Sept minutes avant la sonnerie. Je m’élance. Mais là je ne cours pas. Qu'est-ce qu’il m’arrive ? Je vole ? On dirait bien. Je me pose juste dans leur dos. Ma venue les surprend. Déjà l’un d’eux part dans un buisson d’un seul coup de poing. J’ai fait ça ? Sara assène un coup violent de bouquin à un des caïds. Je frappe encore et il va rejoindre son camarade dans les fourrés. Au lieu de fuir, le troisième m’attaque de front. Hop ! Esquive et uppercut, ça fait mal. « Attention ! » me crie Sara. Les deux autres n’avaient pas bien compris ce qui leur était arrivé, alors ils reviennent à la charge. Un coup part dans ma direction mais je le stoppe juste à temps. J’enchaîne avec un coup dans le bide de l’agresseur et l’envoie valser là où il aurait dû rester. Sara assène un coup de coude à l’un des restants. Il se voûte et s’expose alors à moi qui en profite pour le renvoyer avec son camarade dans les fourrés. Je ne suis pas très baston, mais là je ne me suis pas trop mal débrouillé. Je suis un peu épuisé pour le dernier qui restait.
Cinq minutes avant la sonnerie, le dernier s’enfuit. Ouf ! C'était chaud. Je demeure un moment seul avec Sara qui me prend la main et m'entraîne vers le portail. Plus rien ne sera pareil maintenant. Et on ne se quittera pas de sitôt. L’ordinaire a volé en éclats, Sara je t’aime et tu acceptes mes sentiments. Nos pieds ne touchent plus terre sous les yeux ébahis de nos camarades. Enfin, la sonnerie. Envole-moi comme disait Goldman. Ah, quel bonheur.
Salut à toutes et tous Dungeon of Legend est déjà présent sur le forum, mais est aussi lisible dans les publications. Venez ici pour me dire se que vous en penser de mon récit. N'hésitez pas à faire part de vos conseils et suggestions. J'attends vos rendus. J'espère que mon texte vous plaira.
Une histoire de parcours de donjon dont vous êtes les aventuriers. Des jeunes gens qui tentent de survivre dans un monde inconnu. Des amitiés se forgent et l'espoir renaît.
COUCOU Ça faisait un bail que j'avais pas posté (en fait ça fait presque deux mois que je n'ai rien écrit ! ) Mais voici un très court texte écrit pour le défi d'Halloween organisé par Flocon en ce moment. J'ai essayé de casser un peu les codes du genre, surtout pour la fin Je suis un peu rouillée, mais bon j'espère qu'il n'y a pas trop de maladresses de style.
[-15] monstre, mention de souffrances et de meurtres.
Le nounours perdu [-15]
Ne suis-je pas… Ne suis-je pas mignon ?
Respiration lourde. Ne suis-je donc plus mignon comme avant ?
Une ombre, encombrée de sa propre chair nauséabonde, traversait la chambre d'enfant.
Ne suis-je pas comme vous ?
Des relents de sang et de moisissures s'élevaient dans son sillage, se déployaient dans l'air, le contaminant jusqu'à venir pourrir le plafond de la pièce. Tuées net par ces effluves empoisonnées, des araignées cachées tout là-haut se mirent à chuter les unes après les autres, rebondissant sur le plancher dans de petits bruits sourds.
L'ombre, aveugle à tout ce qui mourait autour d'elle, poursuivait sa lente traversée ; derrière elle, la chambre se peuplait de cadavres recroquevillés. Ils s'amoncelaient, s'étendaient entre les livres et les jouets, venaient s'échouer sous le lit jadis peint en rose bonbon.
La couleur du meuble avait pâli, s'était ternie, comme recouverte d'un voile - celui d'un fantôme discret.
Depuis si longtemps…
Pourquoi ne m'aimez-vous plus ?
Une toux grasse déchira le silence, racla la gorge noire du monstre avant d'éclabousser le plancher de gouttelettes rouges.
Pourquoi faut-il toujours que vous vous lassiez de moi ? Tous ?
L'être bossu, malmené, tordu par la méchanceté et le malheur, arrêta sa lourde carcasse au milieu de la pénombre. Son corps oscilla doucement, comme un arbre touché par le vent ; le bruit de sa respiration, titanesque et laborieuse, se mit à assourdir toute la chambre.
Seuls des poumons écorchés, rapiécés et raccommodés à coups d'aiguille pouvaient produire une telle symphonie discordante.
L'ombre s'oublia dans ce silence qui n'en était pas un - mais qui était le sien, depuis des années - et écouta clapoter le sang qui emplissait sa poitrine creuse.
J'étais un ami pour vous… J'ai toujours été un ami pour vous… Tous autant que vous êtes…
Une rangée de dents étincela dans l'obscurité, accrochant l'unique rai de lumière qui traversait la pièce.
J'ai essuyé vos larmes, je vous ai serré dans mes bras quand la tristesse vous gagnait… J'ai joué des heures avec vous…
Ses mâchoires purulentes claquèrent soudain dans le vide, encore et encore, comme celles d'un diable cassé qui ne peut plus s'arrêter.
Mais tout était faux ! Faux ! Faux ! Trahison ! Toujours !
Les humains, ces sales petits ingrats.
Il en avait connu, des enfants, beaucoup connu. Mais tous avaient fini par le trahir. Lorsqu'ils ne rentraient plus dans leur petit lit, lorsqu'ils commençaient à le considérer comme indésirable, lui, l'hôte encombrant qui se cachait dessous, ç'en était fini de lui. Ils l'évitaient. Changeaient de chambre. Déménageaient. Le poussaient à partir. Mais personne ne trahit un monstre sans en subir les conséquences.
Et les cadavres qu'il avait laissés derrière lui, dans des dizaines de chambres différentes, au milieu d'étendues de jouet qui ne seraient plus jamais utilisés, avaient lentement corrompu son corps d'ours rondouillard. Au fil des décennies, c'était comme si les petites âmes qu'il avaient prises s'étaient accrochées à son dos ; le courbant, le tordant vers le sol, pesant de toute leur rancœur sur son échine ; c'était comme si le sang qu'il avait versé, les os qu'il avait arrachés de leur écrin de chair, c'était comme si tout cela s'était agrippé lentement à lui, s'était accroché sur sa carcasse, fondant ses muscles dans un agglomérat de puanteur et de décomposition.
Tout était faux…
Une larme quitta ses orbites vides, dégringola le long de sa joue. Elle suivit les ruisselets de sang qui s'y épanchaient éternellement, évita les furoncles infectés qui y dégorgeaient leur trop-plein d'humeurs.
Je suis si seul…
Quelque chose s'agita soudain sous le lit. Deux yeux luminescents, sinistres et dépourvus de pupilles, apparurent dans son ombre.
- Que fais-tu ici, l'ours ? glapit la bestiole - un chat noir à tête de citrouille - en étirant son corps reptilien. Tu vas faire peur aux enfants. Chut ! Les entends-tu venir ?
L'être qui la surplombait remua ses oreilles rondes et grignotées par les mites, avant de poser sur elle tout le poids de son regard de ténèbres. Il n'y a pas d'enfants ici. Plus depuis très longtemps…
Les yeux de lumière clignèrent. Il y miroita, l'espace d'un instant, une grande tristesse. - Ah… Ah bon… Et moi… Moi… Je crois que cela fait trop longtemps que j'erre dans des maisons vides. Je crois que… j'ai besoin d'un câlin.
Un ange passa.
Au dehors, on entendait les cris des enfants qui arpentaient les rues dans leurs déguisements.
Mais dans la vieille baraque abandonnée, c'était le silence qui régnait. Il régnait partout, des grands escaliers aux corridors, des chambres vides aux deux monstres de solitude qui se faisaient face.
Voilà mon texte, mon Nounours perdu (ça faisait quasi deux mois que j'avais rien écrit, je me sens un peu rouillée et j'ai l'impression d'avoir mal amené la chute, mais bon...)
[-15] monstre, mention de souffrances et de meurtres.
Spoiler:
Le nounours perdu [-15]
Ne suis-je pas… Ne suis-je pas mignon ?
Respiration lourde. Ne suis-je donc plus mignon comme avant ?
Une ombre, encombrée de sa propre chair nauséabonde, traversait la chambre d'enfant.
Ne suis-je pas comme vous ?
Des relents de sang et de moisissures s'élevaient dans son sillage, se déployaient dans l'air, le contaminant jusqu'à venir pourrir le plafond de la pièce. Tuées net par ces effluves empoisonnées, des araignées cachées tout là-haut se mirent à chuter les unes après les autres, rebondissant sur le plancher dans de petits bruits sourds.
L'ombre, aveugle à tout ce qui mourait autour d'elle, poursuivait sa lente traversée ; derrière elle, la chambre se peuplait de cadavres recroquevillés. Ils s'amoncelaient, s'étendaient entre les livres et les jouets, venaient s'échouer sous le lit jadis peint en rose bonbon.
La couleur du meuble avait pâli, s'était ternie, comme recouverte d'un voile - celui d'un fantôme discret.
Depuis si longtemps…
Pourquoi ne m'aimez-vous plus ?
Une toux grasse déchira le silence, racla la gorge noire du monstre avant d'éclabousser le plancher de gouttelettes rouges.
Pourquoi faut-il toujours que vous vous lassiez de moi ? Tous ?
L'être bossu, malmené, tordu par la méchanceté et le malheur, arrêta sa lourde carcasse au milieu de la pénombre. Son corps oscilla doucement, comme un arbre touché par le vent ; le bruit de sa respiration, titanesque et laborieuse, se mit à assourdir toute la chambre.
Seuls des poumons écorchés, rapiécés et raccommodés à coups d'aiguille pouvaient produire une telle symphonie discordante.
L'ombre s'oublia dans ce silence qui n'en était pas un - mais qui était le sien, depuis des années - et écouta clapoter le sang qui emplissait sa poitrine creuse.
J'étais un ami pour vous… J'ai toujours été un ami pour vous… Tous autant que vous êtes…
Une rangée de dents étincela dans l'obscurité, accrochant l'unique rai de lumière qui traversait la pièce.
J'ai essuyé vos larmes, je vous ai serré dans mes bras quand la tristesse vous gagnait… J'ai joué des heures avec vous…
Ses mâchoires purulentes claquèrent soudain dans le vide, encore et encore, comme celles d'un diable cassé qui ne peut plus s'arrêter.
Mais tout était faux ! Faux ! Faux ! Trahison ! Toujours !
Les humains, ces sales petits ingrats.
Il en avait connu, des enfants, beaucoup connu. Mais tous avaient fini par le trahir. Lorsqu'ils ne rentraient plus dans leur petit lit, lorsqu'ils commençaient à le considérer comme indésirable, lui, l'hôte encombrant qui se cachait dessous, ç'en était fini de lui. Ils l'évitaient. Changeaient de chambre. Déménageaient. Le poussaient à partir. Mais personne ne trahit un monstre sans en subir les conséquences.
Et les cadavres qu'il avait laissés derrière lui, dans des dizaines de chambres différentes, au milieu d'étendues de jouet qui ne seraient plus jamais utilisés, avaient lentement corrompu son corps d'ours rondouillard. Au fil des décennies, c'était comme si les petites âmes qu'il avaient prises s'étaient accrochées à son dos ; le courbant, le tordant vers le sol, pesant de toute leur rancœur sur son échine ; c'était comme si le sang qu'il avait versé, les os qu'il avait arrachés de leur écrin de chair, c'était comme si tout cela s'était agrippé lentement à lui, s'était accroché sur sa carcasse, fondant ses muscles dans un agglomérat de puanteur et de décomposition.
Tout était faux…
Une larme quitta ses orbites vides, dégringola le long de sa joue. Elle suivit les ruisselets de sang qui s'y épanchaient éternellement, évita les furoncles infectés qui y dégorgeaient leur trop-plein d'humeurs.
Je suis si seul…
Quelque chose s'agita soudain sous le lit. Deux yeux luminescents, sinistres et dépourvus de pupilles, apparurent dans son ombre.
- Que fais-tu ici, l'ours ? glapit la bestiole - un chat noir à tête de citrouille - en étirant son corps reptilien. Tu vas faire peur aux enfants. Chut ! Les entends-tu venir ?
L'être qui la surplombait remua ses oreilles rondes et grignotées par les mites, avant de poser sur elle tout le poids de son regard de ténèbres. Il n'y a pas d'enfants ici. Plus depuis très longtemps…
Les yeux de lumière clignèrent. Il y miroita, l'espace d'un instant, une grande tristesse. - Ah… Ah bon… Et moi… Moi… Je crois que cela fait trop longtemps que j'erre dans des maisons vides. Je crois que… j'ai besoin d'un câlin.
Un ange passa.
Au dehors, on entendait les cris des enfants qui arpentaient les rues dans leurs déguisements.
Mais dans la vieille baraque abandonnée, c'était le silence qui régnait. Il régnait partout, des grands escaliers aux corridors, des chambres vides aux deux monstres de solitude qui se faisaient face.
Comme vous l'avez sans doute déjà remarqué, une nouvelle liste de genre (sans raton-laveur est apparu) chacun des items de cette listes est un lien vers les sujet appartenant à la liste (au moment ou j'écris seul quelques genres son occupés, mais le peuplement ne saurai tarder ) et puis ça donne une idée de a qui ça sert !
Hee ... T'est gentil Alton ... mais Cooment on apparaît dans la liste ? Hein Hein ... Comment je fais hein !!!!
Juste une petite précision : Les tag, en plus d'être assez rigolo pour taguer n'importe quoi #Voilà#Utilité, sont un peu capricieux, du coup si vous votre etiquette n'est pas exactement celle attendue, l'annuaire improvisé ne les reconnaîtra pas (ça compte pour les majuscules)
Ah oui, et si un admin pase dans le coin, il pourra modifier la charte pour virer les accents des tags qui ne sont pas reconnu ?
Comme d'habitude n'hésitez pas à râler si ça ne marche pas, (sinon là c'est un peu moche, je viendrai peaufiner dans la journée là je dois vraiment y aller ... )
Bonjour à tous! j'ai le plaisir de partager ici un imprévu de congé, c'est un terme que j'utilise pour désigner les quelques morceaux de scénarios qui me viennent sans prévenir en tête et que je m'empresse de vite mettre sur papier comme un sauvage.
Je le souligne d'avance : je n'ai JAMAIS rédigé aucune fanfiction. Je vous demanderai donc l'indulgence et la clémence.
Je constate aussi qu'Alton a écrit lui aussi une fanfic sur l'univers d'Harry Potter J'irai la lire très prochainement. En attendant, je vous invite à découvrir ce court début alimenté par l'imagination d'un rêve récent. Bonne lecture les Nocturniens ! Notez que ma fanfiction débute à partir des derniers moments de l'opus "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban" et que je m'inspire tant du film que du livre, selon mon bon vouloir (on est dans une fanfic, après tout!)
Les personnages principaux : - David : vingt ans, dans la moyenne, un mètre soixante-cinq, brun et aux yeux bleus-jaunes, étudiant en sport, passionné d'histoires de légendes : magies, dragons, chevaleries.
- Jack : vingt-cinq ans, bien bâtis, une tête de plus que David, soit un mètre soixante-quinze, châtain clair aux yeux marron, informaticien un peu solitaire, geek passionné par les histoires de démons et de super-héros, meilleur ami de David.
- Ennejie : dix-neuf ans presque vingt, dans la moyenne de même taille que David, rousse aux yeux verts, étudiante en sciences, passionnée par le tir à l'arc, les mystères et les créatures de fantastique, petite amie de David et sœur de Jack.
Ils sont réunis en ce samedi 10 mars 2018, l'après-midi à une table à l'intérieur de l'Espace André Malraux d'Herblay lors du Salon de Jeux de Société qui a lieu ce mois-ci comme chaque année depuis trois ans. Les trois amis s’ennuient après plusieurs parties de jeux qu'ils connaissent par cœur. Jack propose alors aux tourtereaux de faire un jeu nouveau pour se divertir et changer. David cherche avec son ami une idée, lorsqu' Ennejie leur dit de venir voir. Ils trouvent sur la table où était posés les jeux, une boîte de jeu rectangulaire de couleur marron avec un château dessiné sur le couvercle et l'inscription "Dungeon of Legend" marquée en lettre d'or. Un petit sigle avec un haut-parleur est dessiné sur la boîte pour signifier que ce jeu était vocal, présence d'une voix enregistrée pour guider les joueurs. Ils décident d'un commun accord d'emmener cette boite dans un des petits salons du bâtiment pour ne gêner personne avec la voix. Ils s'installent à une table de quatre personnes entourée de deux petits canapés bleu marine en cuir imité. David ouvre la boîte pour y découvrir un plateau de jeu avec une notice et un petit coffret. À peine le couvercle posé à côté de la boite, le plateau de jeu révèle une construction d'environ cinquante centimètres de hauteur représentant un château en coupe avec un sous-terrain en partie cachée, un rez-de-chaussée et trois étages dont le 3ème est à ciel ouvert. L’apparition soudaine du plateau surprit les trois amis, mais ils reprirent vite leur calme avec une curiosité nouvelle pour cet étrange jeu.
Ennejie prit la notice et lut - Dungeon of Legend est un jeu pour trois à sept joueurs qui commence dès que les pions sont posés à l'entrée du donjon. Il vous faut vous aventurer, le traverser et une fois en haut sur la stèle de lumière dire “Dunofend". Cela mettra fin au jeu et vous aurez gagné. Dans ce jeu, sont disponibles plusieurs races et classes : Sept races : Humain, Elfe, Nain, Humanoïde canin, Humanoïde félin, Humanoïde saurien et Semi-démon.
David poursuivit - Cinq classes : l'Épéiste, celui-ci peut avoir une à deux épées, une armure et/ou une magie de protection, avec en plus un bouclier s'il a envie. Le Lancier, quant à lui peut avoir en plus de sa lance et de son armure, une épée, ainsi qu'un bouclier. L'Archer possède un arc, une armure ou une tunique protectrice. Il peut aussi avoir en plus une épée. Le Mage dispose en plus de ses nombreux pouvoirs, d'une magie de protection ou d'une tunique protectrice et peut avoir une épée s'il le souhaite. Enfin, le Chasseur utilise un arc, une épée. Il a une armure ou une tunique protectrice et une créature aléatoire.
Jack continua - Ce jeu contient en plus d'un plateau de jeu en trois dimensions, un petit coffret avec à l'intérieur sept figurines en bronze qui correspondent chacune à une race, une fiche-table de hasard pour les dégâts occasionnés ou reçus. Les chiffres un à cinq correspondent aux impacts négatifs et les chiffres six à zéro aux impacts positifs pour la suite du jeu. Il y a pour terminer sept fiches de personnages à compléter et à remettre dans le tiroir-lecteur situé à l'avant du jeu. En plus, vous disposez d'un stylo électronique relié à la voix qui guidera les joueurs en fonction de leur choix et scores (table de hasard) réalisés. Toute partie commencée doit être finie. Ça à l'air cool. On y joue ?
David partant et interrogateur - Pourquoi pas. T'en es Ennejie ?
Ennejie - D'accord les gars, je vais jouer. Mais, vous évitez de tricher, s'il vous plaît.
Dans le petit coffret, ils trouvèrent les huit fiches, le stylo et quatre figurines (Humain, Elfe, Humanoïde saurien et Semi-démon) au lieu de sept. Les trois autres figurines (Nain, Humanoïde canin et Humanoïde félin) manquaient.
David s'en étant aperçu - Mince, il manque des pions.
Ennejie répondit - Mais non ils sont déjà sur le plateau.
En effet, on peut voir la figurine du Nain et celle de l'Humanoïde félins au rez-de-chaussée et celle de l’Humanoïde canin au premier étage.
Jack essayant de prendre une des figurines présentes sur le plateau, s'étonna - On dirait qu'elles sont collées. On va devoir jouer avec celles restantes.
Ils choisissent donc chacun une figurine parmi celles restantes avant de compléter leur fiche de personnages.
David - Je vais être Humanoïde saurien mage avec magie de protection et une épée.
Ennejie - Évidemment, tu prends le saurien ce n'est pas étonnant. Par contre si ça dure entre nous, pas question d'avoir un NAC serpent, je tiens à mes deux souris blanches.
David - Et voilà, tu remets ça. Loin de moi l'idée de te décevoir, si tu es contre les NAC surtout les serpents, pas de problème. Concentrons-nous plutôt sur le choix des persos.
Ennejie - Ok, alors je vais prendre l'Elfe chasseresse avec un arc, une épée, une tunique protectrice et la créature.
Jack amusé - Le saurien pour David et l'Elfe pour ma sœur, l'appel de la nature se fait entendre. Pour mon perso, je serais Semi-démon, assez solitaire et peu apprécié, c'est tout moi. Et en classe, je serai épéiste avec une épée, une armure et un bouclier.
David enjoué - En voilà une équipe, ça va faire mal.
Ennejie se prêtant au jeu - Allez, c'est parti que l'aventure commence.
Ils mirent leurs fiches dans le tiroir du jeu prévu à cet effet et posèrent alors leurs figurines à l'entrée du donjon fixée au rez-de-chaussée. Quand soudain, une sorte de voile noir les recouvrit et ils se retrouvent ailleurs.
Soul-Tempest : sang-mêlé humain-Thornsan, humanoïde à épines. C'est un maître des quatre éléments principaux (feu, air, eau, terre). Il peut faire des attaques en combinant des éléments et peut accéder à une forme élémentaire (augmentation de la puissance par 3 voir 3.5). Il est ambidextre et possède un sabre avec fourreau en bois. Son nom signifie Âme de la tempête.
Sources : Armors, Devil and Armour on Pinterest-www.pinterest.com ; The 4 elements | Pinterest
Ronin-Mist : humain sabreur sang-mêlé mutant de l'ombre et du Cosmos (puissantes ondes de choc). Il peut produire des attaques simples ou combinées. Son nom signifie Samouraï mystérieux.
Sources : Jeu créer personnage anti-héros (JeuxFr.org) ; orbe ; Cosmo | Seiyapedia | Fandom powered by Wikia A scene when Mu explains that Cosmos is actually Seventh Sense ; ORE 18:00 TENEBRE su DENTRO ME Libero Blog-Trackback
Commentez et donnez vos avis. Un texte sur la genèse des héros est en cour de préparation, merci d'être patient.
Lightning Eagle : guerrier aigle avec des pouvoirs de foudre (éclairs, dopage au niveau de la vitesse). Il se bat à coup de serres et possède une lance. Son nom signifie : Aigle de foudre.
Sources : 1000+ ideas about Garuda on Pinterest-Garuda by FreedomIsNow ; Fureur-Céleste-La Lance de Lordaeron ; foudre
Crist-Orc : Orc maître du Korac (cristal pur et vivant). Il manie le cristal selon sa volonté grâce à une dague en Korac. Il possède en plus une grosse hache à deux mains. Son nom signifie : Orc du cristal.
Sources : Render World of Warcraft - Renders Wow Warcraft Orc ; kristal kwarts phurba poignard gesneden tibetaanse ; fond de cristal
Iron-Soldier : humain sans pouvoir pouvant augmenter ses performances avec des gélules de fulgurance. Il dispose d'un sabre rétractable et une armure résistante. Son nom signifie : Soldat de fer.
Sources : Uncategorized | my new year and Christmas (sabre) ; 1000+ images about Colour Swap on Pinterest | Spiderman, Jokers ... (héros)
Léo Fighter : War-feline, guerrier félin de type lion. Il a des capacités de frappes d'onde et vitesse. Il se bat généralement à coup de pattes et griffes. Son nom signifie : Lion combattant.
Image modifiée, références : Quand les signes du zodiaque se transforment en monstres ; Hitek ; Lion
Voilà, N'hésitez pas à réagir en donnant votre avis et en posant vos questions. Roby Clash ; modèle Comète
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Bref, c'était la partie barbante, maintenant lâchez-vous, amusez-vous tout en respectant ces règles !
"Le jeu du Loup-garou, ça vous dit quelque chose ? Imaginez que ce jeu de rôle se déclenche dans votre vie quotidienne..."
Entre chien et loup
N'oubliez jamais que vous êtes à la merci du jeu. Que c'est vous qui suivez ses règles, qui vous soumettez à ses lois. Et non l'inverse…
- Je m'ennuie à mort. - Arrête de te plaindre, ça nous fera des vacances. - Moi aussi, je m'ennuie. Hé, dites, vous voulez pas jouer à un truc ? - Genre quoi ? - Flemme. - Ferme-la, toi. Nous on veut jouer. - Genre… le jeu du Loup-Garou ? - Oh, génial ! - Je vote pour. - Flemme. - On le connaît par cœur. - Ouais, on le connaît par cœur, y'en a marre, toujours les mêmes trucs… - Attendez. On pourrait, genre… le réinventer. - Comment ça, le réinventer ? C'est un jeu, tu le réinventes pas. - Bien sûr que si, crétin. - Tu veux dire, en créant de nouveaux rôles et tout ? - Hé, c'est génial comme idée ! - Fl… - Ta gueule toi. - Bon, on le réinvente comment du coup, ce truc ? - Vous voulez quoi comme nouveaux rôles ? - Le… le dragon. - Le mec qui crie au loup. - Attendez attendez ! - Un à la fois. Le dragon, ok, bonne idée. Il fait quoi ce dragon ? - Il crache du feu. - Euh… lol. - Non, je rigole. Bah, c'est une sorte de super loup-garou. - Mais le super loup-garou, il existe déjà. - C'est le loup-garou blanc. Celui qui peut bouffer tout le monde. - Oui non mais là y'aurait pas de loup-garou blanc et le dragon serait vraiment balèze balèze. - Comment ça, balèze balèze. Il ferait quoi chaque nuit ? - Bah il bouffe quelqu'un. - Quoi, c'est tout ? - Non, mieux. Il bouffe deux personnes chaque nuit. - Mais non. On est pas assez nombreux pour ça, on sera tous morts en quatre ou cinq tours. - Bon… - Bah alors c'est juste une sorte de loup-garou blanc - il peut manger tout le monde y compris les loups-garous - mais en plus classe. - Hé, j'ai une idée, j'ai une idée ! Et si, quand quelqu'un venait sauver le mec qui se fait bouffer, il pouvait avaler le sauveur en plus ? - Euh, ouais… genre la sorcière et ses élixirs, tout ça ? - Mais là, plus personne voudra sauver qui que ce soit. Donc non. - Rah. Pas drôle. - Ah je sais ! Il ne peut pas bouffer le sauveur, mais il peut cracher du feu et donc lui infliger des brûlures. - Tu veux dire, comme un indice sur la nature du sauveur ? - Oui. Quand le village se réveille, on peut chercher la brûlure sur quelqu'un pour avoir un indice. - Hé, super idée. - Bon, le dragon est torché, passons au reste. - Le mec qui crie au loup, le mec qui crie au loup ! - Et il fait quoi, ce fameux type ? - Et bah, c'est celui qui arrête pas d'accuser des gens à tort et à travers. - Quoi, c'est tout ? - C'est déjà pas mal pour brouiller les pistes, non ? - Je vote pour. - Moi aussi. - C'est toi qui l'a proposé, andouille. Bon, ok pour celui qui crie au loup. - Non, non, j'ai une meilleure idée ! - Ouais ? - Celui qui parle aux loups ! - Oh, ça me plaît ça. - Moi aussi. Explique ? - Genre, il ne peut pas se faire bouffer par les loups. Lorsqu'ils le menacent, il peut leur parler et leur dire d'attaquer quelqu'un d'autre. - Ah ! - C'est génial, ça. - On garde celui qui parle aux loups. - Autre idée ? Ah, ah, attendez, j'en ai une ! Le mouton ! - Euh… et donc ? - Ben le mouton, il se fait bouffer. Genre au premier tour. C'est la victime numéro un. - Euh… génial pour lui. - C'est pas très utile comme rôle. - Bah ça reflète la réalité non ? C'est celui qui met la puce à l'oreille, pas celui qu'on veut sauver. - Bon, ok pour la victime mouton. Autre chose ? - Ah si si, je sais ! En gros, le mouton peut choisir de ressusciter quand il le veut pendant la partie, mais deux fois maximum, hein. - Et alors ? - Et bah alors il se refait bouffer. - Direct ? - Direct. - Euh… t'as quelque chose contre lui ? - Mais non, patate ! Il se sacrifie pour donner plus de temps aux autres. - Ah, pas mal. - Moi j'aime. On garde ! - Autre idée de perso ? - Euh… - La licorne ! - La quoi ? - Tu veux nous foutre une licorne au milieu ? - Bah on a bien un dragon non ? - Et un mouton kamikaze, aussi. - Oui, bref. Et donc ? - Je sais pas pourquoi, je sens que ce jeu va vite devenir n'importe quoi. - La licorne, déjà, peut flairer si c'est le dragon ou les loups qui ont tué la personne. - Ah bon ? - Ben oui, comme on n'est pas assez nombreux pour tuer deux personnes par nuit, bah faudra alterner entre les deux prédateurs. - Pas bête. - Genre la licorne va renifler le cadavre tout sanguinolent. C'est glauque. J'adore. - Mais pas seulement ! La licorne peut sauver quelqu'un… - Tu veux dire, comme la sorcière. On la laisse, d'ailleurs, la sorcière ? - Bah oui… ? - Bah on a déjà un dragon et une licorne, alors je vote pour la sorcière. - Vous allez me laisser parler oui ? Donc la licorne peut sauver quelqu'un, oui, comme la sorcière. - Ce serait mieux si elle se sacrifiait. - Hein ? - Bah oui, elle sauve la personne mais se fait bouffer en échange. Ça colle bien à l'esprit licorne, non ? - Pfeuh. - Si tu le dis… - J'ai pas fini, arrêtez de m'interrompre ! Donc voilà, elle peut sauver quelqu'un, mais elle ne peut pas se faire bouffer par les loups. Y'a que le dragon qui est assez fort pour la tuer. - Ah, j'aime. - Ça se complique, dites donc. - Du coup, ça veut dire que lorsqu'elle sauve quelqu'un attaqué par les loups, bah elle le sauve sans se sacrifier puisque les loups ne peuvent pas la tuer. Par contre, quand c'est le dragon, elle morfle. - Ah, bien. Génial. - Ok cool. On a fini là, ou on en rajoute encore un autre ? - Le… L'aveugle ? - Il ferait quoi, l'aveugle ? - Euh… ben il est aveugle. - Ok et ça nous avance à quoi ? - Il peut se trouver sur le lieu du crime et rien voir. Genre il peut assister à tout mais sans jamais rien voir. - C'est Mr. Inutile, quoi. - Au suivant ! - Euh… C'est tout. Vous avez d'autres idées ? - Bah, on a déjà bien compliqué les choses hein. - Pas d'autre idée, personne ? - Nan. - Non plus. - Bon. Alors on va distribuer le jeu. Enfin, faire la liste des rôles. - La licorne. - Le dragon. - Les loups. On met combien de loups ? - Deux. Pas plus. - Deux loups, du coup. - La sorcière. - Le mouton. - La voyante. - Quoi, encore la voyante ? Marre de la voyante ! - Mais quoi, elle est sympa. - Stop. Va pour la voyante. - Oui mais non, sinon on pourra pas mettre le mec qui parle aux loups. - Euh… Vous avez vraiment envie de l'avoir, ce type ? - Oui ! - Oui. - Bon… Bah ce sera le dernier, na. Après la voyante. Et voilà, c'est complet. - Ah non, je voulais mettre la petite fille ! - Ah là là, elle aussi on la connaît par cœur. - Laisse tomber. - C'est bon, tout le monde est prêt ? Les cartes sont faites ? - Attends attends, je finis d'écrire… Voilà. - Parfait. On lance le jeu. En garde !
***
Les enfants passèrent les vacances à jouer à leur version du jeu du loup-garou, incluant licorne, dragon, mouton et "celui qui parle aux loups". La rentrée arrivée, ils se séparèrent, entrèrent dans des classes et des établissements différents. Les années passèrent. Peu d'entre eux conservèrent des liens. Tous oublièrent cet été à mourir d'ennui où ils avaient inventé un jeu. Cependant, entre leurs côtes, au creux de leur cœur, continuait de grandir la graine qu'ils y avaient plantée…
***
- Premier tour. Le soir tombe sur le village. -
La ruelle était froide et obscure. Les vitres aveugles sous le givre blanc. Des pas lourds ébranlaient le goudron défoncé. Les petites maisons frileuses paraissaient figées comme un décor de carton, ombres noires sur ciel bleu velours piqueté d'étoiles. Il y eut soudain un souffle puissant et précipité, puis un cri de terreur pure. Le silence retomba. En émergeaient seulement, parfois, des bruits de mastication lourds et satisfaits. Lorsque le soleil se leva sur la petite ville, il fit scintiller le sang qui enrobait le cadavre à moitié dévoré.
Allez, troisième histoire de ma série de réécritures du mythe d'Adam et Eve ; mais cette fois, ils n'appartiennent pas au même Jardin d'Eden ; c'est elle qui va basculer la première, puis ils vont se rencontrer et ça va barder... Plus réaliste que les deux premiers volets, cette nouvelle-ci n'est pas plus évidente à relier au mythe originel (à vous de trouver ce qu'est la pomme, qui est le serpent... - bon, Adam et Eve ça devrait aller quand même x)) Une fois n'est pas coutume, je vous la fractionne en deux ou trois parties ; voici la première, elle n'est pas longue. Allez, bonne lecture !
‹‹ Certains spectres sont de chair et d'os. Rejetés par tous, traînant leur péché derrière eux. Leurs souvenirs se délitent petit à petit. Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien… Ces spectres-là, mon enfant, ce sont ceux de l'Aube, et c'est pourquoi tu ne dois jamais, jamais tenter de voir le soleil. ››
Le soleil va se lever. Nous nous barricadons déjà dans l'ombre, pour échapper à ses rayons furieux. Nous, peuple de la nuit, peuple du vent et de la mer, peuple du sable et du sel. Peuple des oiseaux dont nous portons la peau et les parures, sans oublier les os. Appuyée contre une hutte, je contemple la lueur claire qui teinte l'horizon de bleu. Mon regard dérive sur la mer toute scintillante, ourlée de blanc ; puis sur les membres de la tribu qui se croisent et s'entrecroisent sur la plage, réglant les derniers détails - filets de pêche, collecte des coquillages - avant d'aller se terrer dans leurs huttes pour la journée. Les pans de peau tannée claquent au vent sec de la mer, les plumes décolorées par le sel s'ébouriffent, et les breloques d'os et de bois flotté carillonnent. Et le ballet des oiseaux, les oiseaux qui sont partout, qui vivent à nos côtés. Je remets en ordre mes propres pendentifs, effleure les boucles d'oreilles en perles de bois et coquillages, et rajuste les os et rémiges qui composent mes colliers. Os et rémiges d'albatros, mon totem. J'ai amassé ce trésor voici quelques années, lorsque le temps était venu pour moi d'aller marcher dans le cimetière aux oiseaux. C'est une crique non loin du village, dont le sable est couvert d'un tapis d'ossements et de cadavres. Les peaux et les plumes dont nous nous couvrons, ainsi que nos parures d'os, proviennent de cet endroit sacré. - Sol ! Te voilà ! m'interpelle soudain une voix essoufflée. Deux de mes amis déboulent devant mon nez. Ou plutôt mon bec. Je relève de la main le crâne géant qui me couvre le visage. Ils font de même ; leurs masques d'os et leurs larges becs, gravés d'arabesques, se hérissent sur leur front, mettant leurs visages à découvert. Line et Cormo. La première porte la parure du goéland planeur, le deuxième celle de la mouette géante. Les odeurs fortes de leurs peaux m'étourdissent un instant. - Ça fait des heures que je vous attends, les gars, réponds-je. - Allez, dépêche, presse mon amie. Tout le monde y est déjà ! Nous courons ensemble vers la plage, rejoignant la quasi-totalité des jeunes de la tribu, une vingtaine environ. Les adultes se rapprochent au contraire du cercle des huttes. La lumière céleste commence enfin à réchauffer le ciel. Comme chaque matin ou presque, nous allons vivre les prémices de l'aube, nous allons défier le soleil, ce prédateur brûlant qui pourrait nous rendre aveugles. Ainsi rassemblés sur la grève, les yeux de plus en plus plissés, les mains levées devant nos visages, nous jouons à qui restera le dernier. Et pathétiquement, le dernier ne reste jamais assez longtemps pour voir le soleil, le vrai soleil, surgir à l'horizon. Aucun membre de notre peuple ne peut le voir ; ses rayons nous tueraient. Notre groupe se tient donc face à la mer. Nos plumes et pendentifs claquent au vent, nous ployons sous l'écume glacée qui postillonne à nos visages. La lumière dorée prend une teinte plus appuyée à chaque seconde. Les bras commencent à se lever pour protéger les yeux ; les paupières papillonnent. Je tente de ne pas me recroqueviller sous le poids de la lumière ; mon amie me saisit la main et nous luttons ensemble. Bientôt nous devons fermer les paupières et lentement reculer. Mais alors que le sable crisse sous les pas de nos compagnons qui s'éloignent, Cormo me prend l'autre main et nous murmure : - Allez, aujourd'hui on reste. On reste jusqu'au bout ! Je souris en reculant, jusqu'à ce que les mains de mes deux amis me retiennent. Et que je me retrouve bloquée. - Tu… Tu es sérieux ? - On peut le faire, me dit-il, sûr de lui. On peut voir le soleil. Je secoue la tête, cherche une échappatoire, passe du regard gris de mon ami aux yeux bleus de Line. Insondables et surtout… déterminés. - Quoi ? je bredouille. Mais non, on ne peut pas ! Non non non ! C'est tabou ! Vous voulez mourir ou quoi ? - Allez quoi, Sol ! C'est possible ! - On n'en sait rien ! Je ne veux pas devenir aveugle ! Je lutte pour libérer mes mains et me couvrir les yeux ; même mes paupières ne parviennent plus à stopper la lumière. - C'est bien pour ça qu'on est là jour après jour ! C'est ce que tout le monde veut ! renchérit Line. On va le faire ! - Rester dans l'ombre est juste une tradition débile qu'on nous impose dès la naissance ! On en a déjà parlé, tu étais pourtant d'accord ! Je n'ai rien à répondre à ça puisque c'est vrai ; mais je ne pouvais deviner que derrière ces mots se profilaient des actes… Je cesse de me débattre et prend un ton plaintif. Le souffle précipité par la lumière qui me déchire les yeux à travers les paupières. - Je le sens pas, là, les gars. Vraiment pas. - T'inquiète, on est là, répond Cormo d'une voix ferme. - Regardez ! lance Line dans un cri qui m'écorche le tympan droit. Pliés en deux, recroquevillés dans notre propre ombre comme de misérables créatures, nous ouvrons délicatement les paupières. Un trait de feu me brûle la rétine et je pousse un cri. - Aaaah ! Ah ! Je vois rien ! Rien du tout ! - Mais si ! gronde Line. Réessaie plus doucement ! La voix de Cormo s'enroule à mon oreille avec des accents éblouis. - Je le vois ! Je vois le soleil ! Regarde, regarde comme il est beau ! Piquée au vif par leurs mots, je refais un essai. Le douleur me vrille les yeux et martèle mes tempes ; mais oui, je le vois, je le vois enfin ! Une demie boule de feu qui s'extirpe lentement de la mer, qui se hisse au dessus de la ligne d'horizon, qui embrase tout le ciel, laissant des traînées de braises dans le vent. - C'est magnifique ! La douleur s'intensifie, mais je refuse désormais de fermer les yeux et de voiler ce divin spectacle. A cet instant l'ombre n'existe plus, j'ai oublié la nuit et tout ce qui faisait ma vie. - Là ! Là, regardez ! s'affole Line. Il est entier ! Alors la mer, la plage, le monde entier retient son souffle, et la dernière courbe rouge décolle de l'horizon. Et soudain la lumière me transperce jusqu'aux os, deux poignards me crèvent les yeux et forent des tunnels de douleur sous mon crâne. Un concert de hurlements se déclenche dans ma tête ; titubante, je me rends compte qu'en fait ce sont mes cris et ceux de mes amis.
Bonjour! Oui, je vis toujours, et je suis de retour avec un nouveau texte! À la base, je l'ai écrit pour une amie et je n'étais pas censé le publier, mais comme j'en suis plutôt fière j'ai décidé de vous l'offrir. Comme cet univers post-apocalyptique a été crée par nous deux, il est possible qu'il y ait quelques questions sans réponses ici, et je me ferais un plaisir d'y répondre au besoin. À part ça, euh... bonne lecture?
Tu es forte. Tu ne pleureras pas. Tes amis sont étendus par terre, tachés de leur propre sang mêlé à celui des infectés décimés. Les murs autour de toi sont effondrés, criblés de balles et l'hémoglobine fraîche y coule encore. Il fait terriblement froid, le vent hurle avec ton arme et tes cheveux volent autour de ta tête. Tu as faim, tu as mal, cette nausée te noue les tripes et la gorge mais tu es forte, alors tu continues à te battre et tu t'accroches corps et âme à cet espoir, ce tout petit espoir qui te garde en vie. Ce petit espoir qui prend forme dans celui que se tient derrière toi, tout aussi dévasté, tout aussi frigorifié... et tout aussi effrayé. Mais il est encore là, et il est maintenant la seule chose qui compte pour toi.
Même si d'une manière, il l'a toujours été.
Tes doigts cherchent ta gâchette mais quand ils appuient, rien ne se passe. Tu refuses d'y croire, alors tu essaies de nouveau, encore et encore, et les infectés sont de plus en plus proches alors tu dois te rendre à l'évidence : ton arme est vide. Tu la jettes par terre, le métal claque et tu attrapes le pied de biche attaché à ta ceinture. Tu respires un bon coup et tu penses à lui, tellement fort, parce que en ce moment tu as besoin de tout ton courage. Tu jettes un coup d’œil, peut-être le dernier. Il est là, il est derrière toi, tout va bien. Alors tu te lances dans la bataille corps et âme et tu frappes de toutes tes forces le moindre zombie qui ose s'approcher de toi. Il y en a tellement, cette bataille semble sans issue. Mais tu te bats encore parce que si cet enfer que tu vis t'a appris une chose, c'est bien que l'espoir est un choix et qu'il ne tient qu'à nous de le laisser mourir. Tu frappes, tu coupes, tu brises. Plus rien ne peut t'arrêter, tu es invincible.
Puis soudain tu entends un cri. Beaucoup trop humain pour qu'il te rassure.
Tu jettes un deuxième coup d’œil. Il n'est plus là. Ton cœur rate un battement, tes mains tremblent, tu as tellement peur. Tu continues d'attaquer mais cette fois c'est pour pouvoir te retourner et te frayer un chemin jusqu'à lui. Où est-il? Tes yeux examinent l'endroit en son ensemble, tu ne le vois pas, tu ne le vois plus, tu n'oses pas imaginer le pire et pourtant tu dois t'y résoudre. Lentement, tu regardes vers le bas, vers les corps de tes amis déjà loin, et c'est là que tu le trouves. Étendu par terre, hébété et pantelant.
Non, non, tu ne veux pas y croire, c'est impossible, pas maintenant, tu n'es pas seule, tu n'as jamais été seule, tu ne le seras jamais. Il ne peut pas te laisser seule, pas vrai? Non. Non.
Finalement, tu es à ses côtés. Plus rien autour de toi n'a de valeur parce qu'il est là. Tu te penches, tu le regardes, tu halètes, tu paniques. Tu te remémores ces rudiments de premiers soins que tu as appris et tu prends son pouls. Ton cœur manque un autre battement : il vit. Il vit encore.
-Tom... Eh, Tom...
Un faible murmure s'échappe de ses lèvres et enfin tu respires. Il est vivant et il est encore conscient.
-Je suis là, t'inquiète. La Pyromane va te sauver, hein?
Tu pleures. Tu sens les larmes couler sur tes joues. Chaudes et salées. Tes mains tremblent, ton système fonctionne au ralenti, tes yeux sont brouillés. Tu cherches sa blessure et tu la trouves : son cou est à feu et à sang. Ouvert par un coup de griffe d'infecté. Tu réprimes un soubresaut de dégoût, et tu arraches du tissu sur ta veste pour arrêter ses saignements. Quand tu poses le bandage de fortune sur la plaie, il tressaille.
-Chut, chut... Je sais, ça fait mal, mais c'est ça où je te laisse crever là...
Tu tentes de rire de ta propre blague et puis tu réalises à quel point elle n'est pas drôle. Il ne va pas mourir, pas tant qu'il sera sous ta garde. Jamais.
-Will... murmure-t-il. -Ouais. Je suis là... Ça va. Ça va.
Tu as cette impression affreuse que tu essaies de te convaincre toi-même. Bien sûr que ça ne va pas : tes amis sont morts, les infectés t'entourent, l'enfer est remonté sur terre. Et celui que tu aimes est étendu par terre, suspendu au bord du gouffre et il chavire, il vacille, il va tomber.
-Ça.. va, répète-t-il, se forçant à ce qui ressemblait à un demi-sourire.
Tu vois ses lèvres tordues, tu ris et tu pleures en même temps. Ça ne va pas, c'est encore plus indéniable pour lui, et pourtant il approuve tes mensonges et garde le sourire, du moins tout ce qu'il en reste. Une de tes larmes tombe sur sa joue. Ses yeux te fixent.
-Will. -Oui? -C'est fini.
Tu t'arrêtes brusquement de bouger.
-Comment ça, c'est fini? tu demandes. -Moi. Tout. C'est fini, articule-t-il entre deux souffles.
Non. Ton menton tremble, tes yeux te piquent, tu ne comprends pas, tu ne veux pas comprendre. Ça ne peut pas se terminer comme ça... Ça ne peut pas se terminer. Tu vas l'aider, l'apporter en lieu sûr, et tu vas le soigner comme tu l'as toujours fait pour les autres. Ça ne peut pas...
-La mort, complète-t-il. -Arrête de dire des conneries, d'accord? Personne ne meurt aujour...
C'est faux. C'est faux. Ils sont tous étendus sans vie autour de toi. C'est faux, tu mens, c'est horrible. Ils sont morts. Disparus. Ils ne respirent plus. Ils ne sourient plus, ils ne parlent plus, leur bataille est finie, ils sont morts. Ils sont morts aujourd'hui : tu mens.
-Merci.
Vos regards s'enlacent et tu n'oses plus bouger.
-Désolé... Les larmes coulent encore. Tu lâches sa blessure et tu attrapes sa main. Il sourit, mais son sourire est tellement faible. Il part, tu le sens. La chaleur le quitte, il part loin, il te laisse seule et démunie.
Son souffle se fait plus saccadé. Tu sais qu'il cherche son air avec difficulté. Ces mots te remontent à la gorge, te narguent, dansent sur le bout de ta langue. Tu veux le dire, tu veux lui dire, mais même si tu lui dis il sera trop tard. Ça ne peut pas le ramener. Rien ne va le ramener. Tu pleures.
-Will... Je... Je t'ai-...
Il s'arrête. La vie quitte ses yeux comme elle quitte son corps. Sa main est molle dans la tienne. Plus de chaleur, plus de sourire, plus rien de lui. Plus rien. Rien.
je l'ai écris -> écrit qu'il y aie -> ait au besoins -> au besoin tu essaie -> essaies parce-que -> parce que tu frappe -> frappes tu te bas -> bats parce-que -> parce que cet enfer que tu vis t'as appris -> t'a Tu jette -> jettes ton coeur ratte -> rate tu le trouve -> trouve tu te remémore -> remémores tu la trouve -> trouves plus rien autour de toi n'as de valeur -> n'a du tissu toi même -> toi-même demi sourire -> demi-sourire en lieux sûrs -> lieu sûr ils sont mort -> morts